J'ai terminé mon dernier billet en vous parlant de ma participation à venir le 16 octobre au
Baystate marathon à Lowell.
Malheureusement, les choses ne sont pas déroulé comme je le voulais dans la semaine du 9 octobre précédant le marathon. J'ai du modifier mes plans. Voici donc, le déroulement de la semaine:
Dimanche 9 octobre: comme j'avais peu couru depuis ma blessure au dos du 23 septembre, j'ai voulu tester la machine pour voir si je pouvais rester longtemps sur mes jambes et compléter le marathon. J'ai donc fait une longue sortie de 25 km avec le zoo mais à un pace lent de 7:20/km. Les jambes étaient pesantes mais je n'ai pas eu de douleur au dos ni au genou gauche. Ma blessure du 23 septembre en avait été une au dos du côté gauche. Lors d'une reprise de course dans la semaine du 25 septembre suite à 4 jours sans courir, le genou gauche s'était aussi manifesté et j'avais du prendre une autre période de 5 jours sans courir.
Lundi 10 octobre: je n'ai fait aucun entraînement cette journée là. J'étais dans la région de Montréal avec ma famille depuis la veille au soir. Dans la journée, nous sommes allé marcher un peu dans le centre-ville de Montréal et j'ai constaté que mon genou gauche était sensible. J'ai commencé à m'inquiéter pour mon marathon. J'ai des blessures aux genoux depuis 3 ans, blessures qui rendent la course très inconfortable. Le seul remède est d'arrêter de courir.
Par conséquent, j'ai décidé de ne pas courir jusqu'au vendredi, soit deux jours avant le marathon et de voir l'état de mon genou avant de prendre une décision sur mon marathon.
Mardi 11 octobre: mon genou était toujours sensible. Je suis allé faire une séance de musculation au World Gym pour les pectoraux et les biceps.
Mercredi 12 octobre: afin de ne pas trop m'encrasser, j'ai fait une séance d'elliptique de 45 minutes au World Gym. Lors de ma dernière blessure au genou en décembre 2015, j'ai guéri rapidement mon grâce à l'elliptique. Il n'y a aucun impact et je vascularise bien mon genou de cette manière tout en me tenant en forme.
En revenant de mon entraînement, j'ai écrit aux organisateurs du
Baystate marathon pour savoir si je pouvais changer pour le demi-marathon lors du salon du coureur du 15 octobre. En fin de journée, j'ai reçu une réponse positive.
Jeudi 13 octobre: cette fois-ci, 35 minutes d'elliptique tôt le matin. J'ai enchaîné avec une séance de musculation pour le dos, les épaules et les triceps.
Vendredi 14 octobre: 2 C, 0 C ressenti. Je n'avais pas couru depuis le dimanche précédant et je suis sorti faire un test sur 7 km pour voir comment le genou se comportait. J'ai mis une genouillère afin de mieux le soutenir. J'ai fait ma distance à un pace confortable de 7:16/km et je n'ai pas ressenti de douleur et de réconfort.
Donc, je pensais prendre le départ du marathon. En fin d'après-midi, en sortant de ma voiture pour aller au supermarché, j'ai de nouveau ressenti cet inconfort au genou que je connais trop bien. La décision fut donc prise de changer pour le demi-marathon.
J'ai donc informé mes amis par courriel que prendrais part au voyage tel que prévu.
Samedi 15 octobre
Mes trois compagnons pour le voyage à Lowell cette année étaient Jean-Yves Sanfaçon, Bruno Samson et Roger Goulet. Ce sont des coureurs du zoo avec qui je fais des voyages régulièrement et nous nous connaissons bien.
Nous avions décidé que nous prendrions ma voiture pour ce voyage de plus de six heures dans la région de Boston. J'avais passé une bonne nuit et j'étais prêt à conduire pour tout le voyage d'aller.
Je suis allé chercher mes amis à leur résidence respective à partir de 6:50 heures.. Le voyage à Lowell s'est très bien déroulé. Nous étions rendu à destination vers 14:00 heures.
Nous logions à l'hôtel Radisson comme l'année dernière. Nous avons d'abord pris possession de nos chambres. J'en partageais une avec Roger et Jean-Yves et Bruno avaient l'autre. En passant, nous avons eu un excellent accueil au Radisson cette année. Les préposées à la réception de l'hôtel nous ont remis une enveloppe contentant de la documentation, un petit coupon pour un cadeau des organisateurs du marathon et un petit sac de noix.
Rapidement, nous nous sommes rejoint et sommes descendu au salon du coureur qui était tenu dans l'hôtel même. C'est un petit salon avec peu d'exposants. Cependant, les bénévoles du marathon sont d'une efficacité exemplaire qui fait la renommée du
Baystate marathon. On nous a remis une tuque à l'effigie du marathon en échange du petit coupon cadeau. Par la suite, nous avons récupéré nos dossards et nos gilets du marathon (gilet à manches longues).
J'ai fait le changement pour le demi-marathon à la table d'information. La bénévole s'est souvenu de mon courriel en voyant mon prénom sur mon dossard.
Ce passage au salon du coureur ne fut que d'une quinzaine de minutes. Nous avons eu le temps d'aller jouer les touristes au centre-ville de Lowell une petite heure:
C'est la troisième année en ligne que je vais à Lowell et je n'avais pas admiré les particularités de cette ville. La ville de Lowell a de nombreux canaux et elle est surnommée la Venise des Amériques.
Après cette visite, nous nous sommes rendu au
Mamas's Restaurant, soit le restaurant italien où nous avions pris notre dernier repas de pâtes l'année dernière. Encore une fois, nous n'avons pas été déçu.
Dimanche 16 octobre
J'ai passé une nuit plus ou moins bonne côté sommeil. Par contre, j'ai réussi à bien me reposer avec mon enregistrement d'
hypno-sommeil.
Nous avons fait notre
check-out de l'hôtel vers 6:15 heures avant de prendre une navette à 6:30 heures nous amenant au départ du marathon.
La température extérieure était légèrement fraîche avec 8 C. Rendus près de ligne de départ, nous sommes entré dans le
Tsonga Center:
C'est l'aréna de hockey de Lowell. Les courses se terminent à proximité et l'aire d'arrivée se trouve derrière cet édifice. Nous avons enlevé nos survêtements à l'intérieur, le temps de se réchauffer un peu avant le départ. Nous étions prêts à prendre le départ:
Nous avons laissé nos sacs aux bénévoles prêts de la ligne de départ. Ils les ont déposé dans un camion avant d'aller les porter sous une marquise dans l'aire d'arrivée. Le départ et l'arrivée des courses sont à proximité.
Le demi-marathon et le marathon partaient à la même heure. Les marathoniens se trouvaient du côté gauche du
Father Morissette Boulevard et les demi-marathoniens du côté droit. Il y avait une clôture séparant les deux courses et les lignes de départ de chaque course étaient légèrement décalées.
J'ai donc souhaité bonne course à mes amis et je me suis placé dans le peleton du demi-marathon entre les pancartes 9:00 minutes au mille et 10:00 minutes au mille.
Voici le parcours du demi-marathon:
Les demis-marathoniens courent les 4 premiers kilomètres avec les marathoniens et se séparent d'eux à un pont que les marathoniens empruntent une fois pour compléter leur deuxième boucle:
Après l'hymne national américain, le départ des deux courses a été donné simultanément. J'ai essayé de partir à mon pace marathon mais mon genou était barré. Je courais
croche. J'étais sur un pace d'environ 6:20/km. J'ai jeté un coup d'oeil du côté gauche où se trouvaient les marathoniens et j'ai vu mon ami Roger que j'ai salué.
Une fois le premier kilomètre franchi en 6:21, j'ai enfilé les deux suivants à 6:00/km. C'était moins c
roche. Après 3 km, j'ai fait les six suivants autour de 5:45/km. Après la première boucle, j'étais à une moyenne de 5:52/km.
En entamant la deuxième boucle, mon genou gauche me faisait plus mal. J'ai commencé à ralentir avec 2 kilomètres autour de 6:00/km et quatre autour de 6:15/km. À partir du 15ième kilomètre, j'ai fait un effort pour revenir autour de 6:00/km jusqu'à la fin. J''ai terminé avec un chrono de 2:07:26 et une moyenne de 6:00/km sur ma Garmin. C'est un mauvais temps de demi-marathon pour moi.
Par contre, avec cette blessure au genou, je m'étais fixé d'essayer de faire cette course à mon pace marathon. Donc, mission accompli pour l'objectif du jour. Par contre, avec un goût amer dans la bouche même si le
Baystate half marathon est un très bel événement. 1280 coureurs ont terminé la course de telle sorte que nous ne courons jamais seuls. J'ai terminé 725ième et 71/103 dans la catégorie 50-59 ans.
Une fois franchie l'arrivée, j'ai récupéré mon sac pour me changer. J'ai pris quelques aliments et j'ai attendu un peu plus d'une heure mon premier ami du zoo qui prenait part au marathon. Ce fut Bruno Samson avec un chrono de 3:32:55, bon pour un
BQ (Boston Qualification) par près de huit minutes. Bruno débordait de joie et je le comprends.
Par la suite, ce fut Jean-Yves avec un chrono 3:49:29. Il était bien content car c'était son meilleur chrono de l'année 2016 qui fut plus difficile pour lui.
Finalement, nous nous sommes déplacé pour voir passer Roger dans le dernier kilomètre et nous l'avons encouragé. J'ai vu le visage de mon ami s'illuminer. Quel coureur il est ! À 75 ans, il a terminé son 294ième marathon à vie en 4:53:34. Bruno avait oublié ses
shorts à Québec et Roger lui en a passé une paire qu'il avait en trop. Il faut croire qu'elles étaient magiques avec la performance faite par Bruno.
Nous sommes retourné à l'hôtel avec la navette. On avait prévu une suite pour les coureurs qui avaient fait leur
check-out et qui voulaient prendre leur douche avant de repartir sur la route. Quel service nous avons eu cette année au Radisson ! Tout cela en coopération avec les organisateurs du
Baystate marathon.
Comme toujours, nous avons demandé à quelqu'un de prendre la traditionnelle photo d'après-course pour couronner le tout:
Pour le retour à Québec, j'ai conduit ma voiture jusqu'à Littleton pour un peu plus de deux heures mais mon ami Jean-Yves, qui avait mieux dormi que moi, a pris le volant pour le reste de la route après que nous soyons sorti du restaurant
Applebee.
Post-mortem
J'ai des sentiments mitigés après cette expérience. D'un côté, je me sens
looser de n'avoir fait que le demi-marathon. Cependant, cette distance était le maximum vu l'état de mon genou. Elle était peut-être de trop aussi.
D'un autre côté, j'ai partagé une autre belle fin de semaine avec mes amis du zoo comme à l'habitude. Même si le voyage est fatiguant, c'est toujours très plaisant.
Quoiqu'il en soit, mon année 2016 de compétitions est terminée. Je vais maintenant m'appliquer à guérir cette blessure du 23 septembre dernier et préparer mon année 2017.