dimanche 23 février 2020

Semaine du 16 février

Au lendemain du Défi des Collines enneigé que j'ai couru samedi le 15 février dernier, j'ai entrepris une semaine de fin de cycle d'entraînement où j'ai baissé légèrement mon kilométrage.

Après une progression de 4 semaines où je suis allé chercher les 75 km par semaine, j'ai terminé la semaine du 16 février avec 65.12 km. J'ai pris soin de bien récupérer du 30 km du Défi des Collines enneigé en laissant tomber la longue sortie avec le zoo et en ne faisant pas de séances d'intervalles. J'ai gardé l'allure en endurance fondamentale.

Malheureusement, j'ai eu un rhume. Comme les manifestations du virus ont commencé le mardi, je l'ai sûrement attrapé quelque part durant la fin de semaine. Le sommeil n'a pas été bon à Orford la veille de ma course et je me suis donné à fond sur le parcours. C'était donc la recette parfaite...

Si on ajoute à cela quelques journées de gros froid durant la semaine, j'ai travaillé mon mental plus qu'à l'habitude durant cette semaine du 16 février.

Voici maintenant le détail de cette semaine d'entraînement:

Dimanche 16 février: léger moulinage de 30 minutes sur le vélo stationnaire au Éconofiness Boulevard Hamel pour se remettre les jambes du 30 km du Défi des Collines enneigé. J'ai pédalé 13.34 km à une vitesse moyenne de 26.7 km/heure. Par la suite, j'ai enchaîné avec une séance de musculation avec des exercices de musculation pour le haut du corps seulement, des étirements pour les jambes et le bas du dos et 10 minutes sur le lit d'hydromassage.

Lundi 17 février: 11 C mais sans compter le petit vent du nord-ouest. Départ de la maison pour une sortie sur route où je suis passé par le campus de l'Université Laval. Ici, près du Stade Telus où il y avait pas mal de smog en ce lever du jour:




Les sensations étaient bonnes au lendemain de ma journée de repos. J'ai fait une sortie de moyenne distance de 15.34 km en 1:56:51, soit une allure moyenne de 7:37/km.

Mardi 18 février: -21 C. Départ de la maison pour une sortie sur route avec de la bonne traction. Pas mal froid mais avec des vents presque nuls. J'ai couru 10.25 km en 1:18:58, soit une allure moyenne de 7:43/km.

Mercredi 19 février: -2 C et début de rhume. Départ de Place de la Cité pour une sortie sur route passant par  le boulevard Laurier, la Grande-Allée jusqu'à la rue des Braves, le boulevard René-Lévesque et le campus de l'Université Laval. Les trottoirs étaient glissants au lendemain des chutes de neige. Je suis revenu vent de face et j'ai testé le buff qu'on nous a remis lors du Défi des Collines enneigé:



À cette température, ça fonctionne bien. Pour les froids extrêmes, je pourrai l'utiliser avec mon passe-montagne outdoor research.

Pour cette sortie, j'ai couru 10.02 km en 1:19:01, soit une allure moyenne de 7:53/km.

Par la suite, je suis entré au Éconofitness Place de la Cité pour mon programme de musculation full body.

Jeudi 20 février: -23 C, -31 C ressenti. Départ de la maison pour une sortie sur route où j'ai fait des côtes. J'ai couru 10.02 km en 1:16:19, soit une allure moyenne de 7:37/km.

Vendredi 21 février: -28 C, -34 C ressenti. Sortie en sentier à la Base de Plein Air de Sainte-Foy. Jusqu'à maintenant, pour l'hiver 2019-2020, ce fut ma sortie la plus froide:






J'ai couru 10.47 km en 1:27:40, soit une allure moyenne de 8:22/km.

Par la suite, je me suis rendu au Éconofitness Centre Innovation pour une séance de musculation full body. J'étais tellement gelé que j'ai fait mes exercices de musculation avec  deux couches de mes vêtements de course alors que je les fais normalement avec une paire de shorts et un t-shirt.

Samedi 22 juin: pour la sortie trail de la semaine, le Parc National des Grands Jardins   dans Charlevoix était au programme et plus particulièrement, le sentier du Mont du Lac des Cygnes:




Donc, ce sentier, aller-retour, fait 8.6 km et 480 mètres de D+. Au fond, le 480 mètres de D+ est sur 4.3 km.

Jean-Yves et moi sommes arrivé au Centre de services du Mont du Lac des Cygnes vers 9:30 heures après 1:30 heure de route de Québec:


Suite à la journée SEPAQ à la fin janvier où nous étions allé au Parc National de la Jacques-Cartier, nous avions une passe gratuite mais nous nous sommes quand même enregistrés dans le Centre de services.

Le début des sentiers se trouvait près du stationnement:


Dès que je me suis mis en action, mes bronches ont commencé à brûler. Je pensais que les symptômes de mon rhume s'étaient atténués mais ce n'était pas le cas. Comme les 4.3 km premiers kilomètres étaient tout en montée, j'ai surtout marché d'un bon pas. J'étais dans une bonne zone de travail mais pas trop élevée pour faire attention à mes bronches. Surtout que de bonnes sections du sentier étaient sur de la neige instable où il était facile de caler:


Tout au long de la montée, nous avons eu plusieurs magnifiques points de vue sur les montagnes de ce secteur:







Un vrai régal pour les yeux !

Un peu avant le panneau du 3.5 km, nous nous sommes arrêté devant le Lac Georges:


Après cet endroit, la montée a commencé à être plus abrupte. Voici, ici, l'approche du sommet qui est découvert:



Au pied de la montagne, la température était de -5 C. Par contre, au sommet, avec les vents, nous avions un ressenti de -15 C. Nous étions bien contents de notre ascension:


Voici le sommet:



La vue était vraiment magnifique. Ici, la vue sur le Lac des Cygnes au bas:



et ici, sur d'autres montagnes:


Il y avait un panneau qui donnait le nom de toutes les montagnes que l'on pouvait voir du haut de ce sommet:


J'ai pris 1 heure 13 minutes pour faire l'ascension, sans compter les arrêts pour les photos, avec une allure moyenne de 16:30/km. Nous sommes resté que 5 minutes au sommet vu le vent froid qui soufflait.

Naturellement, la descente a été plus rapide et faite, cette fois-ci, à la course sauf dans les sections où l'on calait dans la neige. J'ai mis autour de 45 minutes pour descendre.

J'ai terminé cette sortie avec 9.01 km en 2:02:34 soit une allure moyenne de 13:36 km. Jean-Yves, quant à lui,  a fait quelques aller-retour pour venir me chercher et couru un peu dans le bas de la montagne à la fin de la sortie. Il a terminé avec 11.04 km en 2:05:02, soit une allure moyenne de 11:19/km.

Même si j'ai été affecté par mon rhume, je n'ai pas regretté d'avoir fait cette sortie. Je ne connaissais pas ce Parc National. Il est vraiment très beau. J'ai hâte d'y retourner durant une autre saison.

Zoo du 23 février

C'était la dernière fin de semaine du Tournoi international de hockey Pee-Wee de Québec et pour la circonstance, Jean-Yves avait partagé le parcours Zoo-Pee-Wee:


Le rhume qui m'avait embarrassé la veille était toujours bien présent. J'ai quand même décidé d'aller courir un peu, question d'aller saluer mes amis du zoo que je n'avais pas vu depuis deux semaines.

Je suis arrivé vers 7:20 heures et j'ai fait, seul, un petit réchauffement  d'environ 4.7 km sur les Plaines d'Abraham et dans le quartier Montcalm. Sur les Plaines, je suis passé sur le site du Pentathlon des Neige Québec  qui était bien tranquille à cette heure:



Mes sensations étaient pourries et les bronches me brûlaient. J'ai donc joggé très lentement tout en crachant mes sécrétions. Au moins, ça décollait...

À 8:15 heures, nous étions 11 au Centre Lucien-Borne avec la belle visite de notre ami Roger Goulet, le fondateur du zoo:



J'étais très heureux de le revoir même si ce fut court. En effet, il y va à la marche maintenant et il est parti seul. Il m'a mentionné qu'il reviendrait le dimanche à l'occasion. Roger, il continue à me motiver. J'ai toutes ses sorties sur Garmin Connect. Il est d'une régularité exemplaire car il marche presque à chaque jour et à une bonne allure.

Je suis donc parti très lentement à l'arrière du peloton. Comme mon ami Gilles Lamontagne était présent, j'en ai profité pour courir avec lui à son allure, autour de 9:00/km. Dès que je jasais avec un autre ami et que je courrais autour de 7:20/km, les bronches me brûlaient. Habituellement, 7:20/km est une allure confortable le dimanche pour moi.

Au Centre Vidéotron, nous sommes arrivé au lieu d'intérêt de cette sortie:


Nous en avons profité pour faire une autre photo de groupe:




Gilles nous a quitté et nous avons continué à 9. Avant la rue Sapinière-Dorion est, il y a eu une grosse mutinerie: Jean-Yves a continué avec Claude et Magalie tandis que je suis retourné vers le Centre Lucien-Borne avec Claudine, Gilbert, Sylvie, Gerry et André. Ce fut vraiment une bonne décision car j'ai eu de la difficulté à terminer la sortie. Je ne m'aurais pas vu monter jusqu'au Trait-Carré.

Nous sommes plus ou moins revenu sur nos pas. J'ai monté la côte Sherbrooke en mode trail, soit en marchant. J'ai terminé cette sortie avec 18.17 kn en 2:33:59, soit une allure moyenne de 8:28/km.

Maintenant, j'espère guérir ce satané rhume rapidement...


dimanche 16 février 2020

Défi des Collines enneigé 2020

En 2019, j'avais voulu participer  au Défi des Collines enneigé mais la course avait été annulée compte tenu que l'organisation n'avait pu trouver suffisamment de bénévoles pour tenir l'événement.

Cette course fait partie du circuit Courir en estrie dirigé de main de maître par Patrick Mahoney. Le marathon de Magog, que j'ai couru à l'automne 2017 et à l'été 2018, fait partie de ce circuit. C'est le marathon le plus difficile au Québec compte tenu des nombreuses côtes qu'il faut grimper. Il a 490 mètres de D+ selon ma montre Garmin.

Le Défi des Collines est couru  en septembre. La version hivernale est tenue sur le même parcours. Le D+ est de 402 mètres mais sur 30 km au lieu de 42.2 km. Donc, je m'attendais à un gros challenge et c'est ce que j'aime.

Pour l'année 2020, la course n'a pas été annulée. Jean-Yves et moi avions décidé d'attendre la fin des inscriptions par internet pour voir si la course serait tenue. Aussi, je n'aurais pas fait le voyage dans la région de Magog ( 2 heures 15 minutes de Québec) dans des conditions de tempête de neige.

Nous avons fait cette course le 15 février:


Avant de vous en parler, je commence par ma semaine d'entraînement. Avec le Défi des Collines enneigé, j'ai couru 75.08 km, soit le même kilométrage que la semaine précédente. J'ai aussi commencé un nouveau programme de musculation full body en super sets de deux exercices. Je suis remonté de 8 à 12 répétitions pour travailler l'endurance musculaire. Pour la semaine du 9 février, je n'ai fait que deux séances de musculation pour ne pas hypothéquer ma course du samedi.

Voici donc le détail de ma semaine d'entraînement du 9 février dans lequel vous trouverez le récit de mon expérience au Défi des Collines enneigé:

 Dimanche 9 février: -17 C. Longue sortie carnavalesque avec le zoo de 24.82 km que j'ai courue en 2:55:43, soit une allure moyenne de 7:05/km.

Lundi 10 février: 30 minutes de vélo stationnaire au Éconofitness Place de la Cité (13.52 km à une vitesse moyenne de 27 km/heure) et ma première séance de mon programme full body en super sets.

Mardi 11 février: -4 C et glissant. Départ de la maison pour une courte sortie sur route passant dans les secteurs des Compagnons et de Marly. J'ai couru 5.01 km en 41:04, soit une allure moyenne de 8:12/km. J'ai commencé à me préparer au Défi des Collines enneigé même si nous n'étions pas encore certains d'y aller.

Mercredi 12 février: -4 C, -11 C ressenti. Départ de la maison pour une sortie descendant sur Versant-Nord et remontant dans le secteur du Château Bonne Entente. J'ai couru 5.41 km en 42:09, soit une allure moyenne de 7:47/km.

Par la suite, je me suis rendu au Éconofitness Place de la Cité pour ma séance de musculation full body.

Comme les inscriptions par internet au Défi des Collines enneigé se terminaient la veille, j'ai vérifié la page Facebook de Courir en estrie et aucune annulation de la course était annoncée. J'ai donc contacté Jean-Yves afin de confirmer notre participation. J'ai trouvé rapidement sur Airbnb un motel zoo proof  par cher ( 70 $ pour la nuit ) afin de pouvoir arriver le vendredi.

Jeudi 13 février: -3 C. Sortie en sentier dans le Parc linéaire de la rivière St-Charles avec un départ à l'entrée du Boulevard Hamel. Dans le sentier, il y avait une barrière empêchant l'accès en direction est vu qu'il y avait des travaux forestiers. J'ai donc couru dans l'autre direction jusque sous l'autoroute de la Capitale. La petite section dans ce dernier secteur n'est pas entretenue. J'ai couru 5.01 km en 43:50, soit une allure moyenne de 8:45/km.

Vendredi 14 février: -21 C. Départ de la maison pour une sortie sur route. J'ai couru 5.01 km en 38:38, soit une allure moyenne de 7:43/km. La journée s'annonçait très froide.

Jean-Yves et moi avons pris le départ pour Orford vers 13:00 heures. C'est à cet endroit que se trouvait le motel zoo proof . Ayant pris le temps de prendre un café chez notre commanditaire Timoton, nous y sommes arrivé à notre destination un peu après 16:30 heures:


Après avoir pris possession de notre chambre, nous sommes rapidement sorti faire une reconnaissance en vue de sorties trail éventuelles ou même d'un trail à Orford un de ces jours. Nous avons commencé par le Parc National du Mont-Orford qui était très prêt du motel. Ici, la vue que nous avions derrière le chalet d'accueil du Parc National:


et la carte des sentiers hivernaux:


Comme il restait peu de temps avant que la noirceur arrive, nous nous sommes immédiatement dirigé vers le centre de ski Orford afin de voir la montagne de près:




Nous avons été surpris de constater qu'il n'y avait pas d'illumination des pistes pour du ski de soirée. Quoiqu'il en soit, nous ne sommes pas resté à l'extérieur très longtemps, le froid étant glacial. Cependant, je ne connaissais pas Orford. C'est magnifique, de quoi donner le goût d'aller courir en trail à cet endroit.

Ne restait plus qu'à aller faire nos réserves pour le lendemain. Ce ne fût pas possible à Orford, le restaurant étant complet pour la Saint-Valentin. Nous avons réussi à avoir une table au Ranch du spaghetti  à Magog, restaurant que nous connaissions pour y être allé en juillet 2018 la veille du marathon de Magog. Les assiettes sont généreuses, parfaites pour faire nos réserves de glycogène:


Samedi 15 février, jour du Défi des Collines enneigé

Le départ de la course était à 9:30 heures et nous avons quitté le motel vers 7:45 heures. Le site de départ à Sainte-Catherine-de-Hatley se trouvait à une douzaine de minutes en voiture.

Sainte-Catherine-de-Hatley est un petit village de 2 464 habitants entouré par les belles montagnes de la région de Magog. Jean-Yves a pris quelques photos que je vous partage:



Le quartier général de la course se trouvait dans la petite salle communautaire de Sainte-Catherine-de-Hatley:


Lorsque nous sommes arrivé, il y avait peu de coureurs:


Nous nous sommes inscrits en payant 80 $ en argent soit le même montant que nous aurions payé par internet. On nous a demandé notre nom et notre âge uniquement. J'ai eu le dernier dossard noir qui distinguait le 30 km et Jean-Yves a eu un dossard rouge, soit la couleur du 15 km, sur lequel était inscrit 30 km.

Quatre épreuves étaient à l'horaire: le 5.5 km, le 11 km, le 15 km et le 30 km. En tout, 79 coureurs ont pris part aux différentes épreuves:

- pour le 5.5 km: 28 participants;
- pour le 11 km: 17 participants;
- pour le 15 km: 14 participants;
- pour le 30 km: 20 participants;

Donc, une très petite course en terme de participation.

Vers 9:15 heures, Patrick Mahoney a pris la parole pour organiser le transport à la ligne de départ du 15 km pour les coureurs de cette épreuve. Voici la carte du parcours:


Les coureurs du 15 km partaient près du Lac Massawippi un peu avant l'embranchement pour la route 141. Ils avaient 9.5 km à faire avant d'arriver à Sainte-Catherine-de-Hatley où ils faisaient une boucle de 5.5 km. Quant aux coureurs du 30 km, nous partions de Sainte-Catherine-de-Hatley, faisions d'abord la boucle de 5.5, nous rendions au départ du 15 km, revenions sur nos pas et terminions par la boucle de 5.5 km.

Patrick Mahoney nous avait dit que le départ serait retardé à 9:35 heures. Comme la température était de -17 C, sans le vent, nous sommes sorti de la salle communautaire à 9:30 heures. Nous avons alors entendu qu'il restait 45 secondes avant le départ. Je n'ai donc pas eu le temps de prendre une photo du petit peloton de 20 coureurs  avant le départ.

Dès le départ, je me suis retrouvé en queue de peloton avec deux femmes. Les deux premiers kilomètres étaient en montant. Je n'étais pas réchauffé et j'ai contrôlé mes sensations car ma respiration était assez forte pour un départ de 30 km. J'ai échangé un peu avec les deux femmes mais je les ai distancées rapidement.

Dans cette première boucle, un photographe captait tous les coureurs. D'abord, Jean-Yves ( sur la photo en noir ) qui est plus rapide que moi:



et moi-même:




Un peu plus loin, je me suis retrouvé avec un coureur de Laval qui participait au 11 km et j'ai pu aussi échanger avec lui. De retour à la salle communautaire, ce coureur a tourné à droite pour refaire la boucle de 5.5 km et moi, j'ai continué tout droit.

Là, je me suis retrouvé seul vent de face. Je me sentais quand même bien. Jusqu'à l'endroit où nous revenions sur nos pas, il y avait une longue descente et quelques montée et descentes.  Ce n'était pas un parcours roulant et j'y suis allé aux sensations. J'avais mis ma veste d'hydratation sous mon coupe-vent et je pouvais prendre mon Gatorade à chaque 15 minutes environ. Il y avait tout de même plusieurs postes de ravitaillement mais je ne m'y suis pas arrêté sauf pour prendre trois gels à l'érable durant la course. Mais chapeau à ces bénévoles qui ont travaillé dans le froid et qui étaient très enthousiastes ! Comme au Marathon de Magog.

Après les premiers 15 kilomètres, pour le retour, nous avions le vent de dos. Comme le mercure avait monté depuis le départ, j'ai commencé à avoir chaud. J'ai enlevé mes gants et ouvert mon coupe-vent pour me rafraîchir. Aussi, vers le 19ième kilomètre, j'ai enlevé mon passe-montagne.

À partir du 22ième kilomètre, nous avions à remonter la longue côte en faux plat que nous avions descendue pour l'aller. J'ai travaillé fort mais j'ai ralenti. Les jambes commençaient à être plus pesantes mais je savais que j'avais l'énergie pour bien finir quand ça deviendrait plus roulant.

Le début de la boucle de 5.5 km n'était pas évidente à faire pour finir. La côte de la rue Gingras rentre dans les jambes. J'ai d'ailleurs couru le 26ième kilomètre en 8:42. Cependant, après les dernières grosses montées, c'était plus roulant et j'ai bien terminé. Voici, mon résultat:


Selon Sports Chrono, ce fût une allure moyenne de 6:44/km. Je suis bien content car mon objectif était de faire cette course avec une allure moyenne inférieure à 7:00/km. Au marathon de Magog, j'avais terminé avec une allure moyenne de 7:25/km à l'été 2018 et de 7:03/km à l'automne 2017.

Quant à mon classement, j'ai terminé 18ième sur 20:



Jean-Yves, quant à lui, a terminé 30 minutes avant moi, 14ième sur 20:



Il a eu le temps de prendre quelques photos avant d'aller se réchauffer et se restaurer à l'intérieur. Ici, l'arche de départ et d'arrivée:


Une table où il y avait des verres d'eau glacée après l'arrivée:



Ça ne donnait pas le goût de rester longtemps dans la zone d'arrivée. Je me suis dirigé rapidement vers la alsle communautaire. Un bénévole a même couru après moi pour me remettre ma médaille de participation. Je l'avais tout de même bien méritée.

À l'intérieur de la salle communautaire, il ne restait presque plus personne. Jean-Yves m'attendait. J'ai pu échanger brièvement avec Patrick Mahoney et le féliciter pour sa course. L'organisation était impeccable. Une bénévole était en train de ranger ce qu'il y avait sur la table du lunch mais Patrick Mahoney m'a dit de me servir et de prendre mon temps. Il était en train de plier et de ranger les tables. J'ai ramassé un bagel avec un peu de confiture, un yogourt et un jus de pomme, juste ce qu'il fallait. Patrick est venu nous voir et nous avons eu chacun droit à un petit cadeau:




Les bagels de Magog, ils sont réputés. Ils sont cuits au four à bois , faible en gras, sans sel, faits à la main et sans agent de conservation. Comme quoi, il y a parfois des avantages de terminer une course presque dernier...

Nous avons mis des vêtements secs dans les toilettes de la salle communautaire avant de quitter. Nous sommes passé par Sherbrooke chez Normandin pour manger une bonne pizza avant de revenir à Québec.

Je suis très heureux d'avoir fait cette course. Les collines de cette région sont magnifiques et encore plus en hiver selon un bénévole avec qui nous avons parlé. Comme pour le marathon de Magog, c'est l'endroit pour se frotter à un parcours difficile.

Zoo du 16 février

J'avais les jambes pas mal marquées après ce 30 km. Je n'ai pas couru le dimanche 16 février. Je ne cours jamais après mes longues sorties, donc encore moins pour une compétition sur cette distance. Je suis allé faire 30 minutes de vélo stationnaire au Éconofitness du Boulevard Hamel, une séance de musculation pour le haut du corps, des étirements pour les jambes et 10 minutes de lit d'hydromassage.

Jean-Yves, la Machine, s'est présenté au Centre Lucien-Borne. Comme il n'avait pas partagé de parcours, Danielle Goulet est devenu la gardienne du zoo.

Notre ami Roger Goulet était aussi présent et est parti avec Alex pour une marche.

Du côté du zoo, 9 amis étaient présents. Six ont suivi Danielle en tournant sur Charles Huot avant de revenir au Centre Lucien-Borne. Jean-Yves a continué avec deux autres amis jusqu'à la route de l'Église avant de revenir à Lucien-Borne. Le seul repos que Jean-Yves s'est octroyé a été de s'arrêter chez lui dans le quartier Montcalm. Il a quand même fait 19.44 km au lendemain de cette grosse course... Chapeau !

Quand performance rime avec plaisir

Kim Loiselle a écrit un excellent billet sur le site Groupe Défi:


Il s'agit d'un texte sur Christian Mercier, un des meilleurs marathoniens québécois, qui, à 45 ans, continue de performer ayant terminé le dernier marathon de Québec au troisième rang en 2 heures 32.

Malgré une vie de père de famille, il réussit à s'entraîner jusqu'à 200 kilomètres par semaine.

Je le suis depuis ses débuts. Je connaissais ses performances et son talent mais pas sa philosophie. Pour lui, on peut performer en s'amusant. Ce texte vaut la peine d'être lu. Il est ici .

Sage Canaday à l'ultra-trail de 102 km Tarawera en Nouvelle-Zélande

Je vous laisse sur la dernière vidéo de l'américain Sage Canaday où il nous partage son expérience à l'ultra-trail de 102 km Tarawera en Nouvelle-Zélande. Il avait remporté cette course en 2014. Cette fois-ci, il a terminée 5ième. Il était déçu de son chrono et de sa position mais fier de son accomplissement. Il revient sur l'avant-course, la course et l'après-course. On voit même sur le podium, le français Mathieu Blanchard qui vit au Québec et qui a terminé 2ième du 102 km. En plus de ses commentaires techniques dans le retour qu'il fait de sa course, Sage Canaday nous partage de magnifiques images de la Nouvelle-Zélande: