J'essaye toujours de bien me préparer durant l'été. Même si le parcours est difficile et qu'il fait souvent chaud, je tiens à bien le terminer dans un temps pas trop éloigné de ce que je fais sur un marathon plus rapide et plus frais.
En ce dimanche 24 août, je suis parti de la maison vers 5:40. Le départ du marathon était à 8:30 heures mais nous devions prendre le traversier qui mène à Lévis entre 6:00 heures et 7:00 heures. Comme je voulais m'assurer d'un stationnement près du Palais de justice, donc près de l'arrivée, je suis arrivé tôt sur les lieux.
J'ai marché jusqu'au traversier Québec-Lévis que j'ai pris à 6:20 heures. À Lévis, il y avait les navettes et j'ai eu le premier autobus en direction du Centre du Congrès, lieu de départ du marathon. À l'avant, étaient assis un couple de du zoo, soit Danielle Goulet et Dominique Jobin. Je me suis assis derrière eux:
Comme Danielle, fille de notre gardien Roger, faisait son premier marathon et que nous sommes pas mal de la même vitesse lors des entraînements, elle m'avait demandé de courir avec moi pour que je la pace et la coach en même temps. Aucun problème pour moi. Je me souviens du marathon de Québec 1998 où je l'avais fait pour Denis Duchesne et d'une autre fois pour Gerry McDonald à un autre marathon. Les amis aiment bien le contrôle du pace que je pratique depuis mes débuts en course à pied.
L'autobus nous a déposés au Centre des Congrès. Quelques amis du zoo étaient déjà arrivé. Avant de laisser nos sacs dans les camions Purolator, quelques photos s'imposaient:
De gauche à droite, moi-même, Roger Goulet, Danielle Goulet et Dominique Jobin Sans le savoir, nous nous étions donné le mot pour le bleu en cette journée ensoleillée.
De gauche à droite, première rangée, Camilien Boudreau, moi-même, Gilbert Robitaille qui nous a fait une surprise de s'inscrire au marathon, Roger Goulet, Mélanie Roberge, Danielle Goulet et Claude Létourneau. À l'arrière, Dominique Jobin et Luc Maclure.
La température était déjà chaude. Au coup de départ, je suis parti avec Rénald Bouchard et Danielle Goulet. Les 6 premiers kilomètres se couraient sur le boulevard de la Rive-Sud en direction est. Il y avait quelques sections faux plats montants et nous avions le vent de dos. Déjà, on ressentait beaucoup la chaleur. Je me suis retenu bien que j'étais à mon pace marathon. Danielle est restée bien sagement avec son professeur comme nous l'a dit notre ami Alain Caron de Charlo que nous avons rencontré à plusieurs reprises sur le parcours.
Nous étions très réguliers avec de très bonnes sensations, surtout lorsque nous avons pris la piste cyclable qui longe le fleuve en direction ouest. Nous avions alors le vent de face, ce qui nous rafraichissait. Nous avons ralenti un peu la vitesse pour rester confortable vent de face. Nous prenions aussi soin de bien s'hydrater aux postes d'eau avec la boisson d'hydratation Oasis et l'eau. Je m'aspergeais aussi le reste de mon verre d'eau sur la tête.
À St-Romuald, plusieurs résidents avaient sorti des arrosoirs et je n'en ai pas manqué un. Nous avons passé le demi-marathon en 2:12:40. J'avais oublié la barre du 4 heures 15 mais je savais qu'il était possible de terminer sous les 4 heures 30 compte tenu des bonnes sensations. Restait toujours le doute de l'enfer du Boulevard Champlain où le température avoisinerait alors les 30 C avec vent de dos et aucun nuage dans le ciel.
Au 23ième kilomètre, c'est la difficile côte Garneau (dénivelé positif de 13 %). Elle n'est pas longue mais il faut savoir la prendre. Nous l'avons monté sans forcer. C'est là que j'ai vu que tout le travail musculaire fait durant l'été dans le sentier du Parc linéaire servait.
Tout était sous contrôle. Nous avons bien traversé le pont et bien négocié la longue descente qui mène au Boulevard Champlain. Cette descente est traître et il ne faut pas se laisser aller dedans. Elle peut finir nos quadriceps pour le reste de marathon, soit la partie la plus difficile sur le Boulevard Champlain. Dans le bas de la descente, un coureur était allongé sur le bord de la route et recevait les secours. Nous étions avertis de ce qui nous attendait.
Sur le Boulevard Champlain, nous avons continué d'être réguliers et nous dépassions beaucoup de coureurs. Il faut croire que la gestion de course avait été bien faite. Nous avons vu Lorraine qui encourageait les coureurs avec sa cloche. Elle est la conjointe de Gilles Lamontagne qui a plus 200 marathons à vie. C'est un vétéran IV. Il a toute une attitude. Constatez par vous même celle qu'il avait dans cette fournaise du Boulevard Champlain:
Demandez moi pas pourquoi je parle tant du zoo. Un peu plus loin, ce fût deux autres membres du zoo, Magalie Bellefeuille et Denis Babin, qui étaient venu nous encourager avec leur fils Raphaël. Il nous ont donné des pops afin de nous rafraîchir. Il y avait aussi quelques douches à gros jets dont j'ai continué à profiter. J'avais l'impression de sortir d'une piscine mais je restais relativement frais. La température tournait autour des 30 C et nous avions effectivement le vent de dos. Je m'arrosais, je restais frais pour moins de 5 minutes et j'attendais l'autre point d'eau ou de douche. Le secret était de s'asperger le plus possible car nous avions l'impression de cuire sur place comme des poulets.
Vers le 37ième, ce fut un peu plus difficile pour Danielle qui a du marcher à un point d'eau. Je l'ai attendue. Au point d'eau du 40ième km, elle m'a dit de ne pas l'attendre vu que j'avais une possibilité de terminer en moins de 4:30 heures. Je suis donc parti seul en accélérant légèrement. J'ai terminé avec de bonnes sensations en 4:29:16, donc mission accomplie pour moi.
Quant à Danielle, André Lepire, qui avait couru le demi-marathon, est venu la rejoindre pour terminer les deux derniers kilomètres. C'était déjà prévu. Elle a finalement conclu en 4:30:39. Elle était très heureuse de son premier marathon, d'être restée en arrière à un rythme confortable et d'avoir bien géré l'alimentation avec les gels, l'hydratation et l'utilisation des douches, Cela nous a permis d'être réguliers et de dépasser de nombreux coureurs dont quelques membres du zoo.
J'ai finalement couru le marathon avec mes vieilles orthèses. Je n'ai pas vraiment eu de problèmes sauf dans les derniers kilomètres, après le 37ième km. J'ai commencé alors à ressentir la même douleur sur le devant de la jambe droite, près du pied. Cela reste donc à surveiller. Je crois que dois essayer de renforcer mon pied droit par des exercices très spécifiques. Je vais m'y mettre dans les prochaines semaines. Je tiens à faire encore plusieurs marathons.
Les autres coureurs du zoo
Il y avait une bonne délégation du zoo comme on a pu le voir sur la photo ci-haut. Au surplus, il manquait quelques membres de notre groupe sur la photo.
Au marathon, voici, dans l'ordre d'arrivée, les chronos des amis;
- Camilien Boudreau: 2:56:52;
- Mélanie Roberge: 3:12:19;
- Dominique Jobin: 3:33:28;
- Claude Létourneau: 3:41:16;
- Jean-Yves Sanfaçon: 4:12:11;
- Luc Maclure: 4:28:37;
- Gilbert Robitaille: 4:37:43;
- Gilles Lamontagne: 5:09:37;
- Roger Goulet: 5:14:30;
Au demi-marathon:
- André Lepire: 1:54:13;
- Denis Duchesne: 2:00:37;
- Paul Tessier: 2:19:20;
Mélanie Roberge
Notre lièvre féminin du zoo a terminé deuxième au général chez les femmes. En allant au Palais de justice le lundi 25 août, j'ai entendu, à la radio, une entrevue donnée par Mélanie. Vous pouvez l'écouter ici en choisissant la date du 25 août 2014 dans la section Les grandes entrevues et chroniques de la page Bouchard en parle FM 93.
Recette de boisson hydratante au sirop d'érable
Notre lièvre féminin du zoo a terminé deuxième au général chez les femmes. En allant au Palais de justice le lundi 25 août, j'ai entendu, à la radio, une entrevue donnée par Mélanie. Vous pouvez l'écouter ici en choisissant la date du 25 août 2014 dans la section Les grandes entrevues et chroniques de la page Bouchard en parle FM 93.
Recette de boisson hydratante au sirop d'érable
Certains m'ont demandé la recette de la boisson hydratante faite avec du sirop d'érable dont je vous ai parlée dans mon billet précédent. La voici:
- 500 ml d'eau;
- 45 ml de jus d'orange;
- 30 ml de sirop d'érable;
- 15 ml de jus de lime;
- une pincée de sel;
Je le rappelle, elle est délicieuse. Au surplus, le sirop d'érable est un super glucide car il contient beaucoup de nutriments essentiels.
À venir
On se repose un peu et on reprend une dernière préparation pour le Baystate marathon que je courrai à Lowell le 19 octobre prochain.
un gros Bravo à toi mon ami Frank pour ta performance au marathon, c'est très mérité et surtout BIEN travaillé cette performance. CHAPEAU G.L
RépondreSupprimerQuelle belle réussite dans cette chaleur. Je suis surtout bien impressionné de Camilien qui a fait 2h56 dans ce four. Il est constant comme un métronome peu importe les conditions. Chapeau !
RépondreSupprimerélicitations François tu as rencontré ton objectif tu as de quoi être fier bravo pour ce beau marathon
RépondreSupprimerDiane et Raymond
Félicitation à toute la gang
RépondreSupprimerBRAVO À TOI BELLE PERFORMANCE
RépondreSupprimerC'est presque dommage que tu n'es pas pu finir avec ton "disciple" 4:29:16 et 4:30:39, ça fait un bien petit écart mêmel si je sais que les minutes sont très chères après ces longues heures de courses.
RépondreSupprimerBravo à tous donc !
(et c'est marrant cette boisson au sirop d'érable!)
Français en partance pour le Québec d'ici 2 mois, c'est avec plaisir que je découvre ton blog et son suivi d'entrainements!
RépondreSupprimerBravo pour ce marathon réalisé à une date rare dans un calendrier, 42km au soleil au mois d'Aout c'est plus qu'un marathon!!
Bravo à toi et a Danielle. Cela fait un de plus a ton palmarès :-)
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