Je vous ai mentionné à maintes reprises ma passion pour le marathon. Il est vrai que j'ai fait beaucoup de compétitions sur d'autres distances dans les années 80 et 90 mais toujours dans le but d'être plus rapide sur marathon. Tous mes meilleurs temps sont maintenant derrière moi et j'ai dû, depuis l'année 1999, accepter d'être un coureur plus lent.
D'un coureur de 140lbs dans ma vingtaine, je suis passé à un coureur de 150lbs dans ma trentaine. J'avais encore un poids acceptable pour tourner régulièrement autour de 3 heures 30 au marathon. Cependant, dans ma quarantaine, j'ai couru à 160lbs et ce fût autour de 4 heures au marathon. Graduellement, mon poids a augmenté à 170lbs et mes temps se sont situés autour des 4 heures 30. On peut donc parler d'une demi-heure de plus pour chaque 10lbs de plus.
Pourquoi cette prise de poids alors que j'ai toujours continué à m'entrainer annuellement pour le marathon ? Il semble que mon métabolisme se soit ralenti dans la quarantaine et à l'approche de la cinquantaine. Je brûle moins de calorie au repos. J'ai essayé de faire toutes sortes d'ajustements au niveau alimentation mais je n'ai pas obtenu le résultant escompté. Conséquemment, j'en ai pris mon parti sans avoir jeté la serviette définitivement. En effet, je rêve de trouver la solution alimentaire qui me permettra de redevenir le coureur de 150lbs plus rapide. Celà reste plus gratifiant de finir un marathon en 3 heures 30 qu'en 4 heures 30. Cependant, j'ai toujours la même satisfaction personnelle de compléter la distance et d'essayer d'abaisser mes temps avec d'autres repères chronométriques.
Pour l'année 2008, j'ai poursuivi ma série de persévérance au marathon des Deux-Rives. Cette année-là, la température est torride. Comme j'avais été très déçu avec mon temps de 4heures 46 l'année précédente, je m'organise, dans le deuxième demie, pour prendre un rythme qui me permettra de faire le marathon sans en marcher de portions dans les derniers 10 km. C'était la première fois en 2007 que j'avais marché des portions d'un marathon. Donc, résultat pour 2008, 4:33:09:
Me voici en action avec le singlet bleu dans les deux derniers kilomètres de ce marathon carte-posteale:
Et quand je vous parle de satisfaction d'avoir complété la distance, la joie est toujours aussi grande malgré les jambes en charpie:
L'année suivante, en 2009, j'ai fêté mon cinquantième anniversaire de naissance le 5 juillet. Pour le marathon, ma fille Catherine, alors âgée de 10 ans, ma soeur Johanne et son conjoint Marc m'attendaient au 41ième kilomètre. L'idée était que Catherine m'accompagne en courant dans le dernier kilomètre. Sur le boulevard Champlain, la course fut difficile comme à l'habitue. Je n'ai cessé de penser au 41ième kilomètre. Lorsque j'ai aperçu ma fille à cet endroit, m'attendant fidèlement, une joie immense m'a envahi. Catherine est embarqué avec moi dans ce dernièr kilomètre. Ces moments resteront gravé dans ma mémoire pour le reste de mes jours. Catherine était fraiche et moi complètement brûlé. Une force magique m' transporté jusqu'à la ligne d'arrivée. Cette force venait de ma fille qui courait à mes côtés. Cliquez sur le lien et un petit vidéo apparaîtra où on voit Catherine terminer avec moi et un autre coureur:
J'ai terminé le marathon en 4:36:32 et de nouveau, c'était la joie à l'arrivée, joie décuplée par la présence de ma fille sur ce dernier kilomètre:
Encore une fois, deux belles années dans ma vie de coureur. Je ne veux pas passer sous silence l'entrainement pendant ces deux années qui m'ont permis, de nouveau, de vivre l'aventure du marathon. Cet entrainement m'aide à me sentir vivant dans tous les sens du terme.
Mon prochain billet traitera uniquement de l'année 2010 car j'ai recommencé à participer à d'autres compétitions que le marathon des Deux-Rives. Une autre belle année que je vous invite à parcourir...
À suivre...
Le poids est une bataille constante pour tout marathonien. Tu t'es bien adapté, mais ce que je trouve le plus important, tu conserves le plaisir de courir.
RépondreSupprimerQuel coup de pouce pour le dernier kilomètre! Ne perds surtout pas ton enthousiasme et ton plaisir à courir. J'espère que tu continueras d'écrire après ton récit de 2010. 70 marathons et plus c'est toute une belle histoire.
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