lundi 8 juillet 2013

10 km du Grand Lévis


Vendredi soir le 5 juillet, jour de mon 54 ième anniversaire, avait lieu le 10 km du Grand Lévis. J'avais ciblé cette compétition que j'avais faite l'année dernière afin de me tester sur cette distance de 10 km dont je travaille souvent le pace lors de mes entraînements d'intervalles.

Je suis parti du bureau vers 15:00 heures afin de passer à la maison pour me reposer un peu et  me préparer. Compte tenu que le départ du 10 km était à 19:15 heures, j'ai pris une légère collation afin de me pas manquer de glucides lors de l'épreuve.

Départ vers 17:00 heures et il a fallu d'abord affronter la congestion sur l'autoroute Henri-IV menant au Pont Pierre-Laporte. Un voyage d'un peu plus de 60 minutes dans l'heure de pointe. Cependant, cette belle petite course du Circuit régional des 10km en vaut le coup.

Arrivé sur le site, des bénévoles nous dirigent très efficacement afin que nous puissions stationner nos véhicules. La tente du retrait des dossards était à quelques pas du stationnement. En fait, toutes les installations, incluant la ligne de départ et l'arche d'arrivée sont regroupées. Je suis donc allé immédiatement chercher mon dossard ( # 1027 ) et  je suis retourné à mon véhicule pour finir de me préparer.

J'avais encore une heure avant le départ du 10 km. Je suis donc allé tuer le temps en allant voir les coureurs du 5km dont le départ se donnait à 18:30 heures. Vers 18:45 heures, je suis retourné de nouveau à mon véhicule car j'avais oublié de mettre ma Garmin Forunner 305. Où avais-je la tête ?

Une fois cet oubli corrigé, j'ai commencé mon réchauffement de 3km sur la route longeant la piste cyclable où sont tenues les compétitions. Dès le début, j'ai croisé Dominique Jobin, un ami du zoo, qui, lui aussi, se réchauffait. Il s'est joint à moi et il a pris mon rythme même si Dominique est un coureur plus rapide que moi. Il faut dire qu'avec un mercure de 30 C et un facteur humidex de 33 C, on avait pas le goût d'aller très rapidement. Malgré ce temps très chaud pour une compétition, mes sensations étaient bonnes durant le réchauffement.Dans le dernier kilomètre, j'ai même inclus cinq accélérations de 100 mètres au pace 10km afin de voir comment mes jambes réagissaient.

Nous avons rejoint la ligne environ 5 minutes avant le départ. Gilles Lamontagne, un autre ami du zoo s'y trouvait. Gilles prenait part, lui aussi au 10km. Roger Goulet, le gardien du zoo, s'y trouvait lui aussi. Il avait participé au 5km,  le 10km étant complet lorsqu'il a voulu s'inscrire. Au jour de la course, toutes les épreuves étaient complètes.

Dans la dernière minute avant le départ, j'ai essayé de m'avancer un peu dans le peloton d'environ 350 coureurs. Il n'y avait pas de tapis électronique sur la ligne de départ mais uniquement un à la ligne d'arrivée. Après le coup de départ, j'ai mis sept secondes à franchir la ligne.

Comme je le disais plus haut, la course se fait sur une piste cyclable, cette piste longeant le Fleuve St-Laurent. Nous partons vers l'ouest pour 1.5km et nous revenons sur nos pas vers l'est. Lorsque nous revenons au site de départ, nous avons 3km parcourus. Le point d'eau se trouve à cet endroit. Nous continuons sur la piste cyclable en direction est pour 1km et revenons sur nos pas vers la site de départ. Nous avons alors 5km parcourus. Nous faisons cette boucle une autre fois pour le 10km. Nous passons donc aux points d'eau 3 fois durant la course. Je ne compte pas la quatrième fois parce que c'est le sprint pour terminer. Cette course en aller-retour, tout en permettant une logistique facile pour les organisateurs, est amusante car les coureurs se croisent souvent durant la compétition.

Mon objectif secret était de recourir dans les 49 minutes comme lors de mes deux compétitions de 10km en 2012. J'ai donc pris ce pace pour les deux premiers kilomètres ( 4:54 et 4:58 ). Cependant, je n'étais pas capable de le garder. Je devais relancer continuellement. La chaleur était trop intense. Après 2km, je savais que l'objectif de 49 minutes était trop ambitieux compte tenu des conditions climatiques difficiles et j'ai décidé de poursuivre aux sensations. Les trois autres kilomètres se sont faits en 5:06. 5:08 et 5:13. Lorraine, l'épouse de Gilles, m'a pris en  photo un peu avant le cinquième kilomètre:



J'ai fait l'erreur, dans cette course, de ne pas prendre un deuxième verre d'eau pour me le verser sur ma tête au troisième et au cinquième kilomètre. Je ne prenais que quelques gorgées d'eau. Sur un 10km, je bois peu ou pas car la vitesse est élevée et ce, afin de ne pas avoir de crampes. Par contre, les verres d'eau sur la tête auraient fait baisser ma température corporelle. Dans le deuxième cinq,  j'ai continué à ralentir. 5:20 pour le sixième kilomètre et 5:21 pour le septième. J'avais alors l'impression que la tête m'exploserait tellement que ma température corporelle était haute. Le huitième kilomètre a été fait en 5:28. Là`, je me suis versé un verre d'eau sur la tête mais c'était trop tard. J'étais trop à la limite. J'ai du survivre pour le 9ième kilomètre avec un pace de 5:45/km. J'ai été capable dans les derniers mètres de donner un petit coup pour terminer le 10ième en 5:38. Temps final et officiel: 52:51. Trois minutes que l'année dernière à cette compétition. Et encore, grâce à mon entraînement. Par contre, je peux me consoler parce que tout le monde a vécu cette situation.

À l'arrivée, j'ai retrouvé Dominique Jobin qui a terminé en 47:17. Nous avons repris nos force ensemble en s'hydratant et en mangeant chacun une banane afin de refaire notre potassium tout en attendant notre ami Gilles Lamontagne. Gilles a fini en 63:40. Dominique a du partir. Lorraine est arrivé et a pris cette belle  photo:




A ma gauche, Gilles, et à ma droite Rénald, du club Lévis. Rénald vient parfois courir avec le zoo. Il travaillait, cette journée là, comme bénévole. Cette course est organisée par le Club de Lévis. Rénald m'a confié que c'était l'édition la plus chaude,, côté température depuis les débuts de cette course.

Au 5 kilomètre, Roger Goulet a terminé en 27:31. Aussi, Jean Bouchard, le coureur aveugle que j'ai guidé dans les années 80, a complété en 29:26. À l'âge de 77 ans, il faut le faire. En fait, Jean Bouchard est un athlète exceptionnel.

Chapeau aux organisateurs du Club de Lévis ! Pour 30 $, on a une course bien organisée avec une très belle ambiance, une médaille et un petite collation post compétition complète ( une banane, un lait au chocolat, un ficello de fromage et une barre tendre ).  C'est une course à refaire même s'il faut parfois affronter la chaleur compte tenu de la période de l'année.




3 commentaires:

  1. BRAVO pour ta pef dans des conditions bien difficiles il me semble!

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  2. C'est vrai que avec cette chaleur c'était évident, bravo tout de même pour cette course François. Et puis avec un peu de retard un bon anniversaire :-)

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  3. Une belle course dans la chaleur. Le test est bon.

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