dimanche 25 novembre 2018

Semaine post marathon de Philadelphie

Le quart de ma récupération active est déjà passée suite au marathon de Philadelphie que j'ai couru le dimanche 18 novembre.

J'ai fait une coupure de course pendant 3 jours mais j'ai quand même activé mes jambes avec le vélo stationnaire, les étirements et le rouleau de massage. Avec six marathons cette année, j'ai donc bien intégré ce processus de récupération.

J'ai repris la course jeudi le 22 novembre avec 5 km. Je ne dépasserai pas cette distance les trois prochaines semaines sauf pour mes longues sorties où je tournerai autour de 20 km. Ce sera du pace facile et j'éviterai tout travail de vitesse.

L'hiver est déjà bien entamé à Québec, un mois avant son arrivée officielle. Je ne déteste pas courir l'hiver. J'ai d'ailleurs commencé à me mettre en mode trail d'hiver car j'aimerais participer au Trail de la nuit polaire le 19 janvier prochain. J'irai donc courir régulièrement sur des sentiers blancs dans les prochaines semaines afin d'habituer mes articulations à travailler sur cette surface.

Le vendredi 23 novembre, j'ai rencontré la nutritionniste du club Nautilus Plus où je m'entraîne. Elle m'a félicité pour ma perte de poids depuis le mois d'août. Cependant, je devrai réajuster ma nutrition. Je mange trop de fruits et de protéines le matin. Je devrai baisser la quantité de fruits et de protéines et réintroduire les féculents de qualité.

Quant aux collations, elle m'a fait des suggestions intéressantes. Il faut toujours s'assurer de prendre une collation contenant des glucides et des protéines afin d'éviter le pic glycémique . De plus, elle m'a conseillé certaines marques de fromage et de barres énergétiques à prendre comme collations si on ne s'entraîne pas. Les barres SimplyPortein , par exemple, contiennent plus de protéines que les barres Vector. Il semblerait que les barres Vector sont les moins bien cotées. Par contre, je peux en prendre après un entraînement intense comme une séance de musculation ou une longue sortie par exemple.

Enfin, je ne bois pas assez d'eau. Je devrais normalement boire 3 litres d'eau par jour. Comme je n'aime pas beaucoup l'eau, elle m'a conseillé l'eau pétillante aromatisée comme solution de rechange. Le jus Oasis Hydra-fruit contenant 60 % moins de sucre est une bonne boisson d'hydratation mais elle ne remplace pas l'eau. Je devrai donc travailler cet aspect de ma nutrition

En une heure de consultation, la nutritionniste a analysé ma façon de m'alimenter et m'a fait des suggestions très pertinentes. À moi de les mettre en application !

Maintenant, voici le détail de ma semaine du 18 novembre suite au marathon de Philadelphie:

Dimanche 18 novembre: marathon de Philadelphie décrit ici . J'ai couru les 42.2 km en 4:33:38, soit un pace moyen de 6:25/km.

Lundi 19 novembre: nous étions à Albany le matin du 19 novembre. J'ai fait quelques étirements et utilisé mon petit rouleau de massage afin d'activer la circulation sanguine de mes jambes avant de prendre la route pour Québec.

Mardi 20 novembre: 30 minutes de vélo stationnaire au Nautilus Plus suivies d'une séance de musculation pour le haut du corps, d'étirements et du rouleau de massage pour les jambes. Pour la musculation,  je commençais un nouveau programme avec les appareils à pression Keiser, les élastiques et les exercices au sol.

Mercredi 21 novembre: 30 minutes de vélo stationnaire au Nautilus Plus suivies d'étirements et du rouleau de massage pour les jambes.

Jeudi 22 novembre: -17 C, -29 C ressenti. Départ de la maison en direction du Boisé des Compagnons de Cartier où j'ai couru, à la frontale,  dans le sentier sur neige durcie et instable:


J'ai fait 5 km à un pace moyen de 8:44/km.

Vendredi 23 novembre: Encore froid avec -14 C, -17 C ressenti. Départ du Nautilus Plus pour une petite boucle  sur route est-ouest. Sortie de 5 km à un pace moyen de 7:43/km.

Par la suite, j'ai enchaîné avec une séance de musculation pour le haut du corps.

Samedi 24 novembre: -7 C, -11 C ressenti. Je me suis rendu en auto au Quai des Cageux pour une sortie sur la Promenade Samuel-de-Champlain:



C'est maintenant un sentier de trail d'hiver. J'ai couru 5 km à un pace moyen de 8:14/km.

Donc, au total pour cette semaine du 18 novembre, j'ai couru 57 km incluant mon marathon.

Zoo du 25 novembre

En ce dimanche 25 novembre, la température était autour du point de congélation et un peu de pluie verglaçante tombait.

Je me suis présenté au Centre Lucien-Borne un peu avant 8:15 heures pour faire une longue sortie relax autour de 20 km. Nous étions neuf à prendre le départ. Il y avait aussi Kathlyn qui était venu nous saluer et nous faire goûter ses bons biscuits santé faits selon la recette de Madame Labrinski avant d'aller s'entraîner en salle vu une blessure au genou. Vraiment bons ses biscuits !

Le parcours dessiné par Jean-Yves passait par le Centre Vidéotron en basse-ville afin d'aller voir la sculpture de Jean Béliveau, le célèbre joueur de hockey du Canadien de Montréal, qu'on appelait aussi le Gros Bill:


Comme nous avions à débuter par la descente de la côte Sherbrooke, quatre amis ont décidé de partir de leur côté, craignant que la descente soit glacée. Nous sommes donc parti à cinq.

La descente de la côte Sherbrooke s'est bien négociée. Nous l'avons faite en courant sur la route qui n'était pas vraiment glacée. Au Centre Vidéotron, nous nous sommes arrêté pour admirer cette fameuse sculpture de Jean Béliveau:



Lors de son inauguration cette semaine, elle a fait parler d'elle car elle n'a pas fait l'unanimité. Pour voir notre le Gros Bill, il faut se placer à un endroit précis, soit une grosse rondelle des As de Québec. 

Après cet arrêt, nous avons continué en direction nord jusqu'à la 55ième rue dans l'arrondissement Charlesbourg pour revenir vers le sud. Je me suis arrêté un bref instant devant le Palais de justice pour croquer la rivière St-Charles qui était magnifique avec ses glaces flottantes:


Par la suite, nous avons pris la direction du Vieux-Port jusqu'au Quartier Petit-Champlain. La Place Royale a, depuis quelques temps, son allure du temps des Fêtes:


Nous avons fait un détour par la rue Saint-Vallier et sommes passé en face du domicile de Camilien. Nous avons terminé par la montée de la côte Sherbrooke.

J'ai terminé cette sortie avec 19.6 km à un pace moyen confortable de 7:14/km. J'ai ralenti légèrement dans les derniers kilomètres, les jambes commençant à être raides, résultat de mon petit 5 km de la veille couru sur le sentier de neige de la Promenade Samuel-de-Champlain. Ce fut, cependant, une sortie fort agréable.

Rétrospective de mon année 2018

Mon année 2018 n'est pas encore terminée, côté entraînement.  Cependant,  j'en suis à 3 242 km depuis le 1er janvier 2018. Il reste un peu plus de cinq semaines à cette année 2018 et je devrais terminer l'année entre 3 400 et 3 500 km. C'est donc une bonne année côte kilométrage.

Côté compétitions, j'ai pris part à six marathons, un demi-marathon et deux trails.

J'ai d'abord débuté mon année de compétitions avec le marathon d'hiver à Albany en février. J'ai réappris à courir un marathon en solitaire. Ce fut une belle longue sortie faite en 4:39:45, soit un pace moyen de 6:33/km:


Fin avril, je prenais part au Marathon des Érables. J'ai eu d'excellentes sensations sur le deuxième demi et j'ai terminé fort en 4:28:35, soit un pace moyen de 6:21/km. Après la course, une belle photo en compagnie du lapin de 4:30 heures au centre et de Steve Baker à gauche:


Un mois plus tard, ce fut le marathon d'Ottawa. La température était plus chaude que lors du marathon des Érables et j'ai terminé mon marathon en 4:33:06, tout de même bien satisfait de ma course. Ici, avec mes trois compagnons du zoo qui ont fait le voyage avec moi, soit de gauche à droite, Jean-Yves, Camilien et Bruno:


À la fin du mois de juin, je prenais part à ma première course de trail, soit le Québec Méga Trail au Mont Sainte-Anne. Je n'ai pas commencé le trail doucement car j'étais inscrit au 25 km. J'avais l'endurance pour faire cette course mais pour la technique, j'avais tout à apprendre. J'ai été dépassé rapidement dans la montée du Mont Sainte-Anne, surtout dans les sentiers où il y avait de petites descentes techniques. J'ai donc pris mon rythme et gérer la course du mieux que je pouvais. J'ai terminé mon trail en 4:32:14, 230ième sur 236 coureurs, en bas du temps limite de 5 heures pour compléter. Malgré tout, j'étais heureux de cette première expérience, prêt à refaire d'autres trails:


Le 22 juillet, mon ami Jean-Yves et moi prenions part au marathon de Magog, version estivale. J'avais couru la version automnale à la fin octobre 2017. Je fus déçu de cette version estivale. Il y avait moins de coureurs et de bénévoles. Le départ était donné à 16:00 heures sous une température chaude et humide. Sur ce point, je savais à quoi m'attendre en courant un marathon au mois de juillet. Cependant, le parcours du marathon de Magog est très difficile avec ses nombreuses côtes. J'ai terminé ma course en 5:12:46, un de mes pires chronos sur marathon. Dans les derniers kilomètres, j'ai couru à la noirceur et à certaines intersections, il n'y avait plus de bénévoles. Je suis d'avis que Patrick Mahoney, l'organisateur en chef de Courir en Estrie,  devrait se concentrer sur la version automnale du marathon. Ici, Jean-Yves et moi au départ du marathon:


Le dimanche 26 août, je participais à mon deuxième trail, soit le trail MEC de Rawdon sur 20 km. Nous avons eu droit à un petit cours avant la course donné par un trailer d'élite. J'ai appris certaines techniques intéressantes. Je suis parti trop rapidement et j'ai brûlé mes cartouches trop tôt dans la course. J'ai eu une immense ampoule sous le pied gauche et j'ai terminé la course difficilement en 3:05:15, 126ième sur 136. Une deuxième expérience qui va me servir l'année prochaine. Voici, le peloton au départ de ma course:


Le 23 septembre, c'était mon test sur demi-marathon à quelques semaine du marathon de Québec. Je l'ai fait au demi-marathon des Tours de Pont-Rouge, course que je faisais pour la première fois. Sous une température fraîche, j'ai eu d'excellentes sensations et j'ai terminé mon demi-marathon en 1:53:46, ce qui est un bon chrono pour moi. C'était de bonne augure avant le marathon de Québec. J'ai couru avec Jacques Papillon et sa fille Anne-Sophie. Ici, avec Jacques avant de faire un petit réchauffement pré-course:


Venait le marathon de Québec, le 14 octobre dernier. Sous une température fraîche et idéale, j'ai fait mon meilleur chrono de l'année sur marathon en complétant la course en 4:26:15,soit un pace moyen de 6:16/km. Nous courrions sur le nouveau parcours essentiellement dans la ville de Québec. Il y avait de bonnes côtes et j'ai tout bien négocié. Ici, avec Luc Dufresne à gauche et Pierre Plante au centre:


Restait le marathon de Philadelphie que j'ai couru dimanche passé et que j'ai terminé en 4:33:38. Ce fut un beau marathon avec beaucoup d'ambiance et un beau voyage avec mes amis Jean-Yves, Rénald et Laurent:


En résumé, je peux dire que ce fût une très belle année 2018. Je n'ai eu aucune blessure, l'entraînement s'est bien déroulé et j'ai eu beaucoup de plaisir en compétitions autant sur route qu'en trail. J'ai terminé l'année avec mon 98ième marathon à vie. Mon 100ième devrait être complété à Ottawa en mai prochain.

Le goût du trail

J'ai vraiment pris le goût du trail en cette année 2018. Je vous laisse avec un magnifique vidéo du Festival des Templiers qui se tenait en France du 18 au 20 octobre 2018 afin de vous donner aussi ce goût du trail:













;

lundi 19 novembre 2018

Marathon de Philadelphie 2018

Mon dernier marathon de l'année 2018, celui de Philadelphie est maintenant chose du passé:


J'ai suivi le même pattern de semaine pré-marathon qu'à l'habitude, soit une sortie de 20 km avec le zoo le dimanche et cinq petites sorties autour de 5 kilomètres du mardi au samedi inclusivement. Cependant, nous avons eu à Québec des conditions hivernale et j'ai couru relax compte tenu qu'il a fallu me réhabituer à la neige et au froid.

Je ne suis allé au Nautilus Plus qu'une seule fois pour une séance de vélo stationnaire d'une trentaine de minutes le lundi 12 novembre.

Le vendredi 16 novembre, nous avons pris la route pour les États-Unis autour de 7:00 heures. Laurent Bouchard est venu me rejoindre à la maison où il y a laissé sa voiture. Rénald Bouchard et Jean-Yves Sanfaçon sont arrivé ensemble presque au même moment.

Nous avons voyagé avec l'automobile de Rénald, une belle Toyota Camry de l'année. Les conditions climatiques à notre départ laissaient désirer avec de la neige et du vent. La visibilité sur les autoroutes québécoises était mauvaise et il y avait passablement de neige sur la voie de dépassement. Une fois la frontière de Lacolle passée, les conditions se sont améliorées dans l'état de New-York.

Nous avons fait un arrêt pour prendre un repas de spaghetti avec meatballs dans un restaurant de Lake George dans le Parc des Adirondack. Par la suite, nous avons continué jusqu'à Bordentown dans le New-Jersey où nous nous sommes arrêté pour prendre une chambre, manger de la lasagne et dormir. Environ 11 heures de route pour cette journée, incluant la congestion routière en fin d'après-midi à la hauteur de la ville de New-York.

Samedi le 17 novembre

Nous étions dans un Days Inn près de l'autoroute à Bordentown:




Après y avoir déjeuné, nous avons quitté pour Philadelphie tôt le matin. Il ne nous restait qu'environ 1 heure 30 de route pour arriver à Philadelphie.

À destination, nous avons cherché un stationnement dans le centre-ville. Nous en avons trouvé un fait en hauteur. Nous avons laissé l'automobile au dixième étage de ce stationnement, soit le dernier. Nous y avions une belle vue sur les édifices environnants:





À Bordentown, avant de partir, nous avions revêtu nos vêtements pour courir car l'idée était de faire notre dernier jogging pré-marathon dans le centre-ville et faire en même temps une visite touristique.
Ce fut le festival du selfie, gracieuseté de Jean-Yves, le gardien du zoo.

Chinatown:


Independence hall:


Le demi-marathon se déroulait en même temps que notre jogging et nous avons croisé le peloton des coureurs:


Nous nous sommes dirigé en direction de l'arche de départ du marathon jusqu'à un point de contrôle. On pouvait voir, de loin,  le fameux Musée des beaux-arts dont Sylvester Stallone, incarnant Rocky Balboa, a grimpé les marches en courant:


Par après, nous avons complété notre jogging (6.4 km à ma Garmin) jusqu'au stationnement afin de mettre des vêtements secs et se diriger vers le Centre des congrès où était tenu le salon du coureur. Nous y sommes arrivé un peu avant l'ouverture de 10:00 heures et nous sommes allé patienter en prenant un café dans un Dunkin Donuts à proximité.

Notre visite du salon du coureur fut brève:


J'en ai profité pour me procureur un coupe-vent officiel du marathon:



Avant de sortir du salon, un coureur québécois de Gatineau  a eu l'amabilité de nous photographier avec nos dossards:


Nous avons, par après, continué notre visite touristique en entrant dans le magasin Macys où se trouve le plus grand orgue au monde:


Nous avons pris notre dîner, encore avec des pâtes , dans un petit restaurant du centre-ville. Une fois le repas pris, il restait un peu de temps avant de prendre possession de notre chambre Airbnb et nous sommes allé voir de plus près le fameux Independence Hall:



Une manifestation se tenait sur un terrain adjaçant:


Nous ne nous sommes pas attardé à cet endroit, il y aurait pu y avoir de la casse, on ne sait jamais... Nous sommes retourné chercher le véhicule au stationnement afin de prendre possession de la chambre où nous passerions notre dernière nuit avant le marathon. Elle se trouvait sur Parrish Street,  près du Musée des Beaux-arts, donc de l'aire de départ et d'arrivée du marathon.

Naturellement, la visite touristique n'aurait pas été complète sans aller voir la statue de Rocky Balboa près du Musée des Beaux-arts et monter les célèbres marches:






L'heure du dernier repas de pâtes approchait. Nous sommes d'abord allé prendre un breuvage chaud. En nous dirigeant vers le restaurant que nous avions pointé, nous avons vu un autobus du zoo de Philadelphie:


Il serait parfait pour les coureurs du zoo...

Une fois notre dernier repas de pâtes pris, nous sommes retourné à notre chambre pour relaxer dans la soirée. Il faut dire que ce fût une deuxième grosse journée de suite avant de courir notre marathon. Cependant, on ne pouvait pas passer à côté de tout cela.

Dimanche le 18 novembre, journée du marathon

Le départ du marathon étant à 7:00 heures, nous nous sommes levé à 4:00 heures afin de prendre notre petit déjeuner. Nous avons quitté notre chambre vers 5:45 heures et nous nous sommes rendu au site de départ du marathon.

Nous avons passé le point de contrôle rapidement. Suite à l'attentat du marathon de Boston, les grands marathons aux États-Unis passent au peigne fin les personnes qui entrent sur les sites des courses. On nous avait remis un sac transparent où nous pouvions mettre nos effets personnels à déposer dans un camion UPS avant la course. Notre sac était fouillé et nous devions nous soumettre à une fouille corporelle par palpation.

Le site du marathon était encore dans l'obscurité:



La température était autour du point de congélation. Même bien habillé, ce n'était pas évident de patienter plus d'une heure à l'extérieur. Il y avait deux tentes chauffées pour que les coureurs puissent se changer. Cependant, elles ont plutôt servi à plusieurs coureurs pour se réchauffer. Nous y sommes entré:


Les coureurs étaient debout, cordés comme des sardines. Rénald a découvert un petit coin caché où il n'y avait personne:


Il y avait même deux chaises.

Vers 6:30 heures, nous avons enlevé nos survêtements et déposé nos sacs transparents dans des camions UPS. On nous enfilait un bracelet autour du poignet avec le numéro du camion et un numéro séquentiel qui ne correspondait pas à notre numéro de dossard.

Il y avait différents corrals de départ selon le chrono que nous avions estimé lors de notre inscription:


J'étais dans le mauve car j'avais inscrit 4 heures 15 comme chrono estimé. Je suis donc allé prendre place dans mon corral 15 minutes avant 7:00 heures comme il était demandé. Voici les coureurs à l'arrière de moi et ceux devant:



Je croyais que l'heure de départ était 7:00 heures pour tous les coureurs. J'ai donc jeté le sac de poubelle qui gardait ma chaleur corporelle 2-3 minutes avant 7:00 heures. Cependant, chaque corral avait un départ séparé, de telle sorte que je suis plutôt parti autour de 7 heures 20 .

J'ai donc attendu dans le corral plus de 35 minutes et vers la fin, je gelais. J'étais en avant du corral. Quant le départ a été donné, je me suis fais dépasser de tous les côtés. Après 200-300 mètres, j'ai ressenti un étourdissement et j'ai ralenti au-dessus de 7:00/minutes au kilomètre. Je suis passé en 6:44 au premier kilomètre et l'étourdissement avait disparu. Il fut probablement causé par une mise en action trop rapide après avoir été immobile dans le froid trop longtemps. Il aurait été préférable que je sois à l'arrière du corral pour partir à mon rythme sans me faire autant dépasser.

Quoiqu'il en soit, dans le deuxième kilomètre, j'ai pris mon rythme autour de 6:00/kilomètre en suivant le peloton très compact dans les rues du centre-ville.

Les bonnes sensations sont revenu. Il y avait beaucoup d'animation sur le parcours avec les groupes de musique et les spectateurs très enthousiastes.Je dégustais.

Vers le 15ième kilomètre, Laurent Bouchard m'a rejoint. Il était parti vers la fin du corral mauve. Il a du s'arrêter pour aller aux toilettes. Cependant, il m'a rejoint vers le 18ième kilomètre et m'a dépassé. Je l'ai perdu de vue.

Voici le parcours du marathon:


Dans la première partie, nous passions dans le centre-ville et près de plusieurs lieux d'intérêt touristique.

Vers le 23ième kilomètre, nous repassions près du Musée des Beaux-Arts pour courir dans l'autre direction sur un aller retour.

J'ai passé le demi-marathon en 2:13:20. Mon pace moyen était ordinaire. Sur la deuxième partie, nous croisions les coureurs plus rapides qui revenaient. Cela donnait une certaine énergie. Cependant, j'ai ralenti un peu. Les sensations étaient moins bonnes, pas du tout comme les excellentes que j'avais eues au marathon de Québec, le 14 octobre. Mon talon droit était plus sensible qu'à l'habitude. Par contre, j'étais régulier autour de 6:30/km et j'avançais assez bien.

J'ai finalement franchi la ligne d'arrivée en 4:33:38, soit un pace moyen de 6:25/km.

J'étais un peu déçu car je pensais faire un meilleur chrono qu'au marathon de Québec (4 heures 26). Il faut croire que je n'étais pas dans une bonne journée. Je pense aussi que ce voyage, bien que plaisant, a été aussi fatiguant. À Québec, la veille du marathon, j'étais resté à la maison à me reposer tandis qu'à Philadelphie, nous avons pas mal marché. Mon talon droit était d'ailleurs un peu sensible en fin de journée, le samedi.

Après la course, j'ai reçu ma médaille. J'ai ramassé les aliments et breuvages qu'on nous donnait. Voici une partie site d'arrivée de jour:



J'ai immédiatement récupéré mon sac afin d'enfiler mon survêtement avant de passer à une toilette chimique. J'ai mangé un peu et pris la direction de notre chambre Airbnb où nous avions convenu de nous rejoindre afin de prendre une douche avant de partir de Philadelphie.

Vers 13:45 heures, nous reprenions l'autoroute en direction nord. Nous avons roulé jusqu'à Albany, soit 371 kilomètres ou plus de 3 heures. Nous nous y sommes arrêté pour prendre une chambre dans un Travel Lodge. Nous avons pris notre repas post-marathon dans un restaurant à 600 mètres de l'hôtel. Mes amis ont aussi dégusté une bonne bière.

Voici donc la traditionnelle photo post-marathon, de type selfie:

De gauche à droite, Jean-Yves, Rénald, Laurent et moi-même

Jean-Yves a complété son marathon en 3:47:50 et Laurent en 4:29:25. Ce dernier n'était pas très loin devant moi avant que je tourne au retour sur la dernière partie du marathon. Il nous a confié avoir un malaise à une cheville depuis quelque temps. Quant à Rénald, son tendon d'Achille le fait encore souffrir et il avait prévu prendre le départ mais ne pas compléter le marathon. Il a couru 24 km.

Nous sommes revenu à Québec lundi le 19 novembre.

Globalement, ce fut une belle expérience de course. J'avais pris part à ce marathon dans les années 90 et mes souvenirs étaient vagues.

Merci à mes trois amis pour ce beau voyage ! Particulièrement, merci à Jean-Yves qui est un bon guide et qui est très habile pour s'orienter en voyage.

Ceci clôt mon année de compétition 2018. Maintenant place au repos actif pour les quatre prochaines semaines !