dimanche 29 juillet 2018

Semaine post-marathon de Magog

J'ai très bien récupéré du marathon de Magog, version estivale, que j'ai couru dimanche le 22 juillet dernier.

Il s'agissait de mon quatrième marathon de l'année 2018. On pourrait penser que la fatigue accumulée aurait ralenti la récupération. En fait, c'est plutôt le contraire. J'ai l'impression de continuer à bâtir mon endurance de marathon en marathon, la récupération devenant plus facile de fois en fois.

Cependant, j'ai besoin d'une petite pause mentale en ce qui a trait à la préparation marathon. Le fait que mon prochain marathon soit prévu seulement en octobre prochain  (Marathon de Québec) m'aidera dans ce sens. Aussi, afin de varier les plaisirs, j'essayerai de participer à d'autres courses, soit trail ou route.

Voici maintenant le détail de ma semaine du 22 juillet:

Dimanche 22 juillet: marathon de Magog, version estivale, en 5:12:46, soit un pace moyen de 7:24/km. En tenant compte des 6 arrêts pour ajuster le laçage de mon espadrille gauche, j'ai fait un chrono à peine plus lent qu'en octobre dernier. Je suis donc satisfait de ma performance vu que nous avions à courir dans la chaleur et l'humidité contrairement à l'automne dernier.

Lundi 23 juillet: quelques étirements au lever et retour à Québec.

Mardi 24 juillet: 30 minutes de vélo stationnaire au World Gym (11.8 km, soit une vitesse de 23.8 km/heure).

Par la suite, séance de musculation Pectoraux - Épaules - Triceps.

Mercredi 25 juillet: 30 minutes de vélo stationnaire à la maison (12.5 km, soit une vitesse de 25 km/heure).

Jeudi 26 juillet: 21 C, pluvieux et très humide. Reprise de la course à pied. J'ai fait une sortie relax dans le Parc linéaire, secteurs Les Saules et Duberger, avec départ du Boulevard Hamel. 7 km à un pace moyen 8:23/km.

Lors de cette sortie, j'ai cassé ma nouvelle paire d'espadrilles de trail Salomon Sense Ride. Je suis très satisfait. J'aime bien le fitting de ces espadrillesElles ont 8 mm de drop, ce qui n'est pas une grande différence avec les Asics Cumulus (10 mm) et sont de 11 grammes plus légères. Elles sont aussi plus souples que les Asics Fuji Trabuco avec lesquelles j'ai courues le Québec Méga Trail et elles ont plus de crampons. J'ai bien hâte de les tester sur des sentiers techniques.

Vendredi 27 juillet: 18 C. Sortie dans le secteur de l’aéroport à l’Ancienne-Lorette. Comme je me rendais au World Gym, je suis passé par la route de l'aéroport et je me suis stationné sur la rue du Bosquet à l'Ancienne-Lorette afin d'aller faire une boucle passant près de l'aérogare. 7 km à un pace moyen de 7:32/km.

Par la suite, je me suis rendu au World Gym pour une séance Dos - Biceps - Abdominaux. Il s'agissait de ma dernière séance au World Gym. Je commencerai dans un nouveau gym la semaine prochaine. Je vous en parlerai dans mon prochain billet.

Samedi 28 juillet: 17 C. Départ du Parc des Chutes de la Chaudière pour une sortie jusqu'à Saint-Rédempteur aller-retour. Je n'étais pas allé aux Chutes de la Chaudière depuis plusieurs années. J'ai pris la piste cyclable où je suis d'abord passé par une belle passerelle de bois de couleur verte:


Cette passerelle menait au pont suspendu au dessus de la rivière Chaudière:


sur laquelle j'ai eu une belle vue sur les chutes:


Il y avait quelques bosses sur les deux premiers kilomètres de cette piste cyclable dont celle-la:


Par la suite, j'ai débouché sur la piste cyclable menant à Saint-Rédempteur où j'ai passé devant la jolie petite église datant de 1938 avant de revenir, un peu plus loin, sur mes pas:


Au total, j'ai couru 7.14 km à un pace moyen de 7:30/km avec de bonnes sensations. Je trouve que c'est très rafraîchissant psychologiquement de courir sur de nouveaux parcours en mode découverte.

Pour la semaine du 22 juillet, avec la distance du marathon de Magog, j'ai couru 63 km, fait 24.3 km de vélo ainsi que deux séances de musculation. Je suis donc très satisfait de cette semaine post-marathon.

Enfin, j'ai contacté la Clinique Podiatre Plus pour revoir Martin Demers. Mes orthèses devront être ajustées de nouveau vu le problème vécu à Magog. C'est à suivre...

Zoo du 29 juillet

Ce dimanche 29 juillet, j'avais à l'horaire un brunch réunissant beaucoup de membres du côté de ma famille maternelle. Je devais être à la Grande Ferme de Cap Tourmente pour 10:30.

J'avais au programme une sortie de 20 k,. Je suis donc arrivé sur le stationnement du Centre Lucien-Borne autour de 6:20 heures avec l'idée de faire un long réchauffement autour de 15 km et de compléter avec le groupe à 8:15 heures. J'aurais ainsi le temps de me doucher et de partir pour Cap Tourmente afin d'arriver à l'heure là-bas.

Je croyais devoir faire ce réchauffement seul mais Claude Létourneau est arrivé un peu après moi. Claude participera à un marathon à Rockland Lake dans la région de New-York le 23 août prochain. Comme il voulait faire une très longue sortie de 35 km, lui aussi comptait faire un long réchauffement. Nous somme donc parti ensemble.

Après quelques kilomètres dans le quartier Montcalm, nous somme retourné au Centre Lucien-Borne pour 7:15 heures afin de voir si d'autres amis faisaient un réchauffement. André Lepire et Bruno Samson sont joints à nous. Un peu plus loin, ce fût Rénald Bouchard et Camilien Boudreau. Une belle équipe pour le réchauffement en cette fin juillet !

Nous sommes passé par les Plaines d'Abraham comme à l'habitude:


Et par le Vieux-Québec. Au Carré d'Youville, une scène était montée pour le Festival des journées d'Afrique danses et rythmes du monde de Québec se déroulant du 26 au 29 juillet:


À 8:15 heures et tel que prévu, j'avais déjà complété presque 15 kilomètres.

Nous étions douze à prendre part à l'entraînement officiel qui consistait en une sortie de 21 km sur la promenade Samuel-de-Champlain par une descente de la côte Ross et une montée de la piste cyclable située près de la côte Gilmour:


Avec le groupe,  je ne suis allé que sur les Plaines et je suis rentré au Centre Lucien-Borne avec André Lepire. Il me restait un peu moins que deux kilomètres que j'ai complétés seul.

J'ai terminé cette sortie de 20 km en 2:25:02 à un pace moyen de 7:15/km, soit un pace confortable une semaine après le marathon de Magog. Même si la température n'était pas tellement élevée ( entre 17 C et 20 C ), il y avait quand même 100 % d'humidité.

La semaine prochaine, nous attaquerons déjà le mois d'août qui sera un mois de transition avant un mois de septembre plus élevé en kilométrage en vue de mes deux derniers  marathons de l'année 2018, soit Québec le 14 octobre  et Philadelphie le 18 novembre.













lundi 23 juillet 2018

Marathon de Magog version estivale 2018

Mon quatrième marathon de l'année 2018 et mon 96ième à vie est maintenant chose du passé suite au Marathon de Magog version estivale:


Tout d'abord, durant la semaine du 15 juillet, j'ai couru 47 km de la façon suivante: 20 km avec le zoo le dimanche, 5 km le mardi, 6 km le mercredi, 5 km le jeudi, 5 km le vendredi et 6 km la veille du marathon de Magog. Comme toujours avant mes marathons, ce fut des sorties en endurance fondamentale. Les sensations ont été plus ou moins bonnes toute la semaine. C'est souvent le cas lorsque l'on diminue le kilométrage. Il y avait peut-être aussi de la fatigue accumulée. Pour la musculation, j'ai pris congé afin de n'avoir aucune courbature le jour du marathon.

Le marathon de Magog version estivale était couru le dimanche 22 juillet à 16:00 heures. Jean-Yves, le gardien du zoo, a fait le voyage avec moi afin de prendre part, lui aussi, au marathon. J'avais réservé une chambre dans un Bed and Breakfast près de Magog par le site Airbnb sur les conseils de notre ami Rénald. Comme le checkin était à 15:00 heures, nous avons opté de prendre deux nuits afin de ne pas nous presser vu l'heure inhabituelle du marathon.

Le samedi 21 juillet, nous avons d'abord fait un arrêt à Sherbrooke afin d'aller le long du Lac des Nations:


Par la suite, nous avons fait une visite à la Boutique Le Coureur de Sherbrooke où il y avait une vente d'été. Nous avons trouvé chacun une paire d'espadrille. De mon côté, comme il me fallait une autre paire d'espadrilles pour le trail, j'ai fait l'achat d'une paire de Salomon Sense Ride:


Une fois ces achats complétés, nous avons pris la direction du Bed and Breakfast  pour prendre possession de notre chambre avant d'aller faire un petit jogging de réchauffement en fin d'après-midi.

J'avais baptisé cette version estivale du marathon Magog on the beach même si le parcours du marathon de Magog n'a rien à voir avec la plage. Par contre, le courir en plein de mois de juillet avec la chaleur...

Afin de continuer le running  joke, Jean-Yves m'a proposé que le parcours de notre réchauffement passe par la plage du Lac Memphrémagog:





Une petite sortie de 6 km sous une chaleur de plus de 30 C, les dés étaient jetés pour Magog on the beach.

Dimanche 22 juillet, journée du marathon

Régine, propriétaire du Bed and Breakfast, nous avait préparé de bonne crêpes pour le déjeuner que nous avons pris avec Véronique Bouchard et Robert Desjardins,un couple de coureurs de Saguenay. Véronique était inscrite au demi-marathon et Robert au marathon. J'ai pu parler de trail avec eux. Ils avaient, entre autres, pris part au Québec Méga Trail à la fin du mois de juin dernier. Ils sont d'excellents descendeurs et ils m'ont donné des informations intéressantes.

Nous avions le reste de la journée pour nous reposer, ce que nous avons fait. Nous devions garder nos énergies pour ce qui nous attendait à 16:00 heures.

Vers midi, nous nous sommes rend au Centre Ville de Magog afin d'acheter nos dîners pré-marathon dans un supermarché Métro. Comme la remise des dossards se faisait à proximité à partir de 13:00 heures, nous les avons récupéré avant de retourner à notre chambre pour se reposer un peu plus et faire les derniers préparatifs pour notre marathon.

J'avais un petit rhume qui avait commencé dans la nuit du vendredi au samedi et j'étais un peu congestionné. J'ai donc pris deux acétaminophènes avant de partir car cela fonctionne toujours très bien à l'entraînement. Même si je n'étais pas dans des conditions optimales pour courir, ce n'était pas un petit rhume qui allait m'arrêter...

Peu après 15:00 heures, nous sommes retourné au centre ville de Magog pour le départ. Nous nous sommes d'abord assis à une table sous la grande marquise. J'y ai rencontré Laurent Bouchard et son épouse. Laurent prenait, lui aussi, part au marathon. Laurent est un ami coureur que je connais depuis les années 80.

Dix minutes avant le départ, les marathoniens ont été appelés à se rendre près de l'arche de départ, ce que nous avons fait:




Patrick Mahoney, le directeur du marathon,  a donné les dernières instructions:


Il y avait 63 inscrits sur le marathon. Après avoir terminé ses instructions, Patrick nous a demandé si nous avions besoin de quelque chose comme un calin par exemple (ha ha !!!).

Je connaissais bien le parcours pour l'avoir couru à la fin octobre. Les premiers kilomètres sur la rue des Pins sont en montant et nous indiquent immédiatement ce qui nous attend. J'y suis donc allé aux sensations autour de 7:00/km.

La température était de 27 C. C'était donc chaud. Par contre, le ciel était couvert. Par chance que le soleil ne s'est pas pointé !

Malgré tout, avec ce mercure et l'humidité, ma stratégie a été de bien m'hydrater aux postes de ravitaillement et de m'arroser la tête à chaque poste pour que mon corps reste le plus frais possible.

Afin d'avoir le plus d'énergie possible dans les nombreuses côtes, j'ai commencé à prendre des gels dès le 10ième kilomètre. J'en ai pris 8 en tout, soit un à chaque 4 kilomètres.

Tout a bien fonctionné pour l'hydratation, la thermorégulation et l'alimentation. J'ai eu une belle énergie tout le long du marathon comme à l'automne 2017. J'ai pu bien monter toutes les côtes sans marcher une seule fois:


Cependant, comme il n'y a rien de parfait en ce bas monde, j'ai du perdre entre 5 et 10 minutes car je me suis arrêté à 6 reprises pour refaire le laçage de mon espadrille gauche. Le mauvais point de pression à la plante du pied près du 2ième métatarse a commencé à être très douloureux à partir du 15ième kilomètre et il n'était pas question d'endurer cela. Je devrai faire corriger mon orthèse gauche.

J'ai donc terminé ce marathon en 5:12:46 au 43ième rang sur 50 finissants. 13 coureurs ont abandonné. La noirceur était bien tombé lorsque j'ai passé la ligne d'arrivée. Il n'y avait presque plus personne sous la marquise mais on servait encore le petit lunch d'après-course.

Si j'enlève le temps perdu pour le problème avec mon espadrille gauche, j'aurais terminé un peu après 5 heures de course, ce qui n'est pas si mal comparativement à mon chrono de l'automne 2017 (4:56:31) où les conditions climatiques étaient idéales.

Mon ami Jean-Yves, quant à lui, a terminé le marathon en 4:24:44,  au 30ième rang. Son deuxième demi a été plus difficile car des nausées l'ont dérangé. Malgré tout, le gardien du zoo, c'est un tough et il a bien progressé dans la deuxième partie du marathon. Bravo Jean-Yves ! J'avais gagé que je lui payerais le poulet piri-piri après le marathon s'il terminait ce marathon sous les quatre heures. J'ai gagné mon pari (ha ha).

Durant le marathon, au 30ième kilomètre, j'ai dépassé Robert Desjardins que nous connu au Bed and Breakfast. Robert était aussi embarrassé par des nausées. Il m'a repris vers le 37ième kilomètre à cause de mes arrêts pour changer le laçage de mon espadrille. Nous étions dans une descente et il l'a faite très rapidement vu qu'il est un excellent descendeur. Cependant, il m'a dit que le rattraperais sur le plat et dès les premières montées. Ce fut le cas vu que j'avançais régulièrement. Robert a terminé peu de temps après moi en 5:15:32. Bravo Robert !

À l'arrivée, avec Jean-Yves, Laurent Bouchard m'attendait. Il a terminé en 4:52:37 dans la catégorie 70 ans et plus. Chapeau Laurent ! Tu m'as toujours impressionné et tu le fais encore.

Après le petit repas sous la marquise, nous sommes retourné au Bed Breakfest pour une bonne douche et pour la nuit.

Le lendemain matin, nous avons de nouveau déjeuner avec Véronique et Robert:


Véronique n'a pas pu terminer son demi-marathon vu des problèmes musculaire aux obliques mais l'a pris avec philosophie. En plus de courir, Robert et Véronique sont d'excellents joueurs de curling ayant même participé aux Championnats canadiens. Ils nous ont partagé leur passion. Bien content de vous avoir rencontré !

Pour boucler la boucle, sur l'heure du dîner, nous avons dégusté du poulet piri-piri au restaurant Saint-Hubert:


Après avoir vu leur publicité sur le Boulevard Champlain à l'été 2017 lors de nos longues sorties à la la grosse chaleur, il  fallait bien que j'y goûte. C'est vraiment épicé comme les marathons à la chaleur.

















dimanche 15 juillet 2018

Semaine du 8 juillet

Après le Québec Méga Trail, le 30 juin dernier, j'ai continué de travailler fort dans les côtes pendant une semaine de plus en vue du marathon de Magog, version estivale, que je courrai la semaine prochaine, plus précisément le 22 juillet.

La fatigue s'est donc accumulé et je l'ai ressenti lors de ma dernière longue sortie de 30 km le dimanche 8 juillet. Comme il ne faut étirer trop l'élastique au risque qu'il ne casse, il était donc temps, à deux semaines du marathon de Magog, de relâcher un peu l'entraînement. Avec 30 km pour débuter la semaine, j'ai donc planifié ne courir que 40 km du lundi 9 juillet au samedi 14 juillet pour compléter une autre semaine de 70 km mais de façon plus facile.

Voici donc le détail de ma semaine d'entraînement du 8 juillet:

Dimanche 8 juillet: 30.7 km avec le zoo en 3:44:55, soit un pace moyen de 7:19/km.

Lundi 9 juillet: repos de course. Séance de musculation Pectoraux - Épaules - Triceps au World Gym.

Mardi 10 juillet: 19 C avec un peu d'humidité. Sortie sur route en passant par les boisés des Compagnons et Marly. Les jambes étaient très pesantes pour les deux premiers kilomètres. 8 km à un pace moyen de 7:54/km.

Mercredi 11 juillet: 12 C. Les jambes étaient encore fatiguées. J'ai fait une sortie relax sur route. 8 km à un pace moyen de 7:41/km.

Jeudi 12 juillet: 18 C. Sortie sur le Boulevard Versant Nord. En direction est, au lever du jour, j'avais une belle vue sur les montagnes au nord de la région de Québec:


Les sensations étaient meilleures que les deux jours précédents. J'ai couru 8 km à un pace moyen de 7:28/km.

En après-midi, je me suis rendu au World Gym pour une séance de musculation Dos-Biceps-Abdominaux. Durant la prochaine semaine, soit la dernière avant le marathon de Magog, je prendrai un congé de musculation. Après le marathon, il ne me restera qu'une semaine à écouler sur mon abonnement au World Gym de Neufchatel que je fréquente depuis trois années. À la fin juillet, je prendrai un abonnement dans un gym plus près de l'endroit où je demeure maintenant.

Vendredi 13 juillet: 13 C. Départ du Parc Nautique de Cap-Rouge pour une sortie dans le sentier de la plage Jacques-Cartier et le sentier des Grèves. Les escaliers no. 7 et 8 étaient enfin ouverts:




Je me suis rendu en bas du pont Pierre-Laporte avant de revenir sur mes pas:


J'ai fait une sortie de 8 km à un pace moyen plus lent de 8:32/km vu les nombreux escaliers du sentier des Grèves. Mon ami Bruno m'a mis au défi de compter toutes les marches de la plage Jacques-Cartier jusqu'aux ponts et j'ai pris bonne note.

Samedi 14 juillet: 18 C et pluie. Sortie relax sur le Pont de Québec en mémoire du marathon des Deux-Rives:


Ici, vue sur la rive-sud du fleuve:


De l'autre côté du pont, j'ai continué sur la piste cyclable qui longe l'accès au pont de Québec et  où nous passons au dessus de la rivière Chaudière:


Ici, au retour, vue sur la rive-nord du fleuve:


Pour cette sortie, j'ai couru 8 km à un pace moyen de 7:35/km. Je compte recourir sur des portions de l'ancien parcours du marathon des Deux-Rives (ou marathon de Québec SSQ) car il était magnifique. Gestev tente quelque chose avec le nouveau parcours mais je souhaite qu'on revienne un jour à l'ancien.

Zoo du 15 juillet

À une semaine du marathon de Magog, mon programme pour le zoo du 15 juillet n'était que de courir le parcours de l'entraînement principal à 8:15 heures.

Jean-Yves, dans sa trilogie Nouveau parcours du marathon de Québec, nous a amené, cette fois-ci, à courir dans les rues de Sillery et de Sainte-Foy que nous emprunterons dans le dernier tiers du marathon le 14 octobre prochain:


Nous étions dix coureurs au départ du Centre Lucien-Borne. Ce parcours n'avait rien de particulier par rapport à ceux que nous faisons habituellement dans ce secteur, mis à part le fait d'emprunter certaines rues précises du nouveau parcours du marathon de Québec. Jean-Yves n'a pas jugé bon de nous faire faire la longue ligne droite du Boulevard Laurier car elle n'a rien d'intéressant.  Il nous a fait plutôt passer près du Jardin Van Den-Hende et par le campus de l'Université Laval:


La température était très humide et lourde tel qu'il se dégage de la photo ci-haut. Sur la piste d'athlétisme du Peps de l'Unversité Laval, se déroulaient les championnats provinciaux d'athlétisme Benjamins-Cadets-Juvéniles:


Nous avons terminé cette sortie à sept. Mes sensations ont été très bonnes malgré l'humidité qui a détrempé mon tshirt. Les jambes étaient bonnes et j'ai fait quelques accélérations dans les derniers kilomètres afin de vérifier mon état de forme. C'est encourageant pour le marathon de Magog. 

Au total, pour cette longue sortie, j'ai complété 20 km en 2:15:49, soit un pace moyen de 6:47/km.

Marathon de Magog


Jean-Yves et moi partirons de Québec samedi le 21 juillet en avant-midi. Le départ du marathon se donnera à 16:00 heures le lendemain. Nous serons de retour à Québec le lundi 23 juillet. C'est l'été et il faut relaxer un peu.

En ce qui me concerne, comme je connais bien le parcours et que j'ai un temps de référence, j'essayerai de l'abaisser. La difficulté additionnelle viendra probablement de la température car j'ai couru ce marathon à la fin de mois d'octobre dernier dans des conditions climatiques idéales. Je vous reviendrai donc, dans mon prochain billet, avec le récit de mon expérience.




dimanche 8 juillet 2018

Semaine post Québec Méga Trail

Je croyais que la semaine suivant le Québec Méga Trail serait difficile en ce qui a trait aux courbatures,  un peu comme après un marathon.

Ce ne fut pas le cas. Le dimanche 1er juillet, lendemain du Québec Méga Trail, les jambes étaient raides, de la même manière que le lendemain d'une longue sortie de 30 km. Je n'ai donc pas couru mais j'ai fait circuler le sang dans mes jambes avec un peu de vélo stationnaire. Dès le lundi, je reprenais mon entraînement normal.

Bien que j'ai complété mon trail de 26 km en 4 heures 32 minutes, les dommages musculaires furent moindres que durant un marathon. Même si les fréquences cardiaques ont monté plus haut que durant un marathon, il y avait des périodes où elles redescendaient en fonction de la configuration du parcours. Aussi le fait de courir sur des surfaces plus molles que l'asphalte et de ne pas pouvoir toujours courir quand les pentes étaient trop élevées a causé moins de dommages musculaires.

Par contre, j'ai eu plus mal aux pieds qu'après un marathon parce que les surfaces durant le trail étaient inégales, parsemées de pierres et de racines. Cependant, ce mal de pieds ne m'a pas empêché de reprendre rapidement mon entraînement.

Donc, durant cette semaine du 1er juillet, j'ai pu courir 70 km et garder le cap sur le marathon de Magog, version estivale, qui aura lieu le 22 juillet prochain. Comme nous avons traversé une canicule, je n'ai couru qu'en endurance mais sur des parcours où il y avait des côtes et des escaliers afin de rester prêt pour le parcours difficile de Magog. Côté musculation, je n'ai fait que des séances pour le haut du corps afin de garder mes jambes pour les côtes.

Voici donc le détail de ma semaine du 1er juillet:

Dimanche 1er juillet: 30 minutes de moulinage sur le vélo stationnaire à la maison (12.7 km, soit une vitesse de 25.4 km/heure) avec des exercices d'étirement et des massages à l'aide du rouleau. Ce fut parfait pour éliminer les toxines.

Lundi 2 juillet: 19 C et très humide. Sortie dans le Parc linéaire, secteurs Les Saules et Duberger. J'ai stationné ma voiture à une entrée du Parc le long du Boulevard Hamel, un peu avant la Maison O'Neill:


J'ai couru vers le Centre-Ville jusqu'à cet endroit sous le Boulevard Hamel avant de revenir sur mes pas:


Surprenamment, les jambes étaient bonnes. Il restait juste un peu d’inflammation à la plante du pied gauche pour les raisons expliquées plus haut. Ma sortie a été de 10 km à un pace moyen de 7:47/km.

Immédiatement après, je me suis rendu au World Gym pour une séance de musculation Pectoraux-Épaules-Triceps.

Mardi 3 juillet: 22 C, 29 C humidex à 6:00 heures du matin. Je voulais faire un peu plus de distance cette journée la. Je me suis rendu au Quai des Cageux qui était dans la brume caniculaire:



Le temps était vraiment très lourd. J'ai pris la promenade Samuel-de-Champlain et la piste cyclable en direction du Centre-Ville. Avant d'arriver au bas de la côte Gilmour, la piste cyclable était détournée pour une centaine de mètres en raison de travaux au réservoir Foulon:



Dans les prochaines années, avec les travaux de la phase 3 de la Promenade Samuel-de-Champlain, il faut s'attendre à plusieurs contournements lorsque nous courrons sur cette portion de la piste cyclable. Ces travaux dureront jusqu'à décembre 2021. Les détails sont ici .

Je me suis rendu un peu avant Place Royale jusqu'à cet endroit avant de revenir sur mes pas:


J'ai couru 16.2 km à un pace moyen de 7:18/km dans une humidité étouffante. En remplacement de la recette fétiche du zoo, soit le poulet Piri piri, j'ai suggéré au gardien du zoo le homard bouilli:


Mercredi 4 juillet: 17 C et humide. Je suis parti du Parc nautique de Cap-Rouge et j'ai commencé  par le sentier du Parc Jacques-Cartier et le sentier des Grèves. Il y a beaucoup de marches à monter dans ce dernier sentier. À certains endroits, il y a de petites bornes historiques où l'on nous rappelle des évènements historiques. Ici, le naufrage de la drague Manseau 101 où dix marins ont perdu la vie en 1966 lors de la construction du Pont Pierre-Laporte:




Toujours sur le sentier des Grèves, dans le bas de l'ancien dépôt à neige, nous avons une belle vue sur le pont Pierre-Laporte et le vieux pont de Québec:


À l'entrée des escaliers 7 et 8 qui sont encore fermés, j'ai continué sur des chemins de terre qui menaient à un endroit où l'on faisait des travaux sur le Pont Pierre-Laporte. Comme c'était un chemin sans issu, je suis revenu sur mes pas dans le secteur de l'Aquarium de Québec pour terminer sur le Chemin St-Louis, le boisé Marly et la descente de la côte de Cap-Rouge. Donc, ce fût une sortie varié avec des marches, de la montée et de la descente. 12 km à un pace moyen de 8:00/km.

Jeudi 5 juillet: journée de mon anniversaire. 21 C, toujours très chaud et humide. Départ de la Passerelle Les Saules pour une sortie dans le Parc linéaire secteurs Chauveau sud et nord avec côtes et escaliers. Les orages du début de la semaine avaient laissé des traces dans le sentier:


J'ai couru 10 km à un pace moyen de 8:52/km. J'ai commencé à désactiver mon auto-pause sur ma montre Garmin afin que les calculs gps puissent inclure les portions d'escaliers

Immédiatement après, je me suis rendu au World Gym pour une séance de musculation Dos-Biceps-Abdominaux.

Vendredi 6 juillet: 22 C et encore très humide. Sortie sur route. J'ai fait un parcours de côtes entre le Boulevard Versant-Nord et le Chemin Ste-Foy toujours en préparation pour le marathon de Magog du 22 juillet. 12.1 km à un pace moyen de 7:35/km.

Samedi 7 juillet: 12 C. Enfin de la fraîche ! Je suis allé fêter cela à la Base de plein air avec une petite sortie relax. 10 km à un pace moyen de 7:53/km.

Bref, j'ai réussi à faire une bonne semaine d'entraînement suite au Québec Méga Trail. J'ai respecté la canicule en écoutant mes sensations tout en faisant un bon travail musculaire en vue du marathon de Magog.

Zoo du 8 juillet

À deux semaines du marathon de Magog, mon objectif du jour pour ma longue sortie dominicale était de courir un dernier 30 km.

Je suis arrivé au Centre Lucien-Borne à 7:00 et il n'y avait personne pour le réchauffement. J'ai attendu environ 15 minutes et je suis parti seul.

Les jambes étant raides et les deux premiers kilomètres ont été lents. Sur les Plaines d'Abraham, je suis passé devant la grande scène du Festival d'été de Québec qui a commencé le 5 juillet et qui va se terminer le 15 juillet:


Sur la Grande-Allée,  Camilien m'a rejoint et nous avons terminé le réchauffement ensemble. Il était très heureux de sa performance au marathon de Sept-Iles qu'il a gagné le 1er juillet dernier.

À 8:15 heures, nous étions 11 à prendre le départ de l'entraînement principal. Nous sommes descendu à la Basse-Ville par la côte du Palais et avons pris la direction du Domaine Maizeret. Le long de la rivière Saint-Charles se déroulaient les différentes courses du Défi Entreprises :


Nous avons fait une petite pause au Domaine Maizeret pour se rafraîchir à l'abreuvoir:


Par la suite, six coureurs nous ont quitté et nous avons poursuivi à cinq sur la piste cyclable vers Beauport pour rejoindre le Parc de la rivière Beauport:


Nous l'avons traversé aller-retour. Au bout, il y a une jolie chute d'eau et une série de marches:



Nous sommes revenu au Centre-Ville par le même chemin, soit la piste cyclable. Au Palais de justice, nous avons continué le long de la rivière Saint-Charles, du côté nord. À l'approche du Parc Cartier-Brébeuf, nous entendions les départs des courses du Défi Entreprises qui se donnaient de l'autre côté de la rivière.

Nous avons terminé cette sortie par la côte Sherbrooke. Ma Garmin indiquait 30.75 km en 3:44:55, soit un pace moyen de 7:19/km. Les sensations ont été plus ou moins bonnes. Je crois que le Québec Méga Trail et la semaine d'entraînement dans la canicule, par la suite, ont laissé des traces. De plus, la température était assez chaude

Durant cet entraînement, je cassais une nouvelle paire d'espadrilles pour mes longues sorties, soit des Asics Cumulus 20 achetées la veille:



Lorsque je les ai essayées au magasin Sports Experts, j'ai trouvé qu'elles étaient plus confortables que les Cumulus 18 et plus légères. Lors de ma longue sortie, après plus de 20 kilomètres, le mauvais point de pression au niveau du 2ième métatarse gauche est revenu. J'ai ajusté mon laçage en serrant plus le dernier oeillet des espadrilles afin de mieux tenir le talon et le tout est rentré dans l'ordre.

Durant les deux prochaines semaines, je vais faire des sorties plus courtes afin d'arriver le plus frais possible au marathon de Magog qui clôturera la première partie de mon année 2018. Courir de nouveau ce marathon, cette fois-ci en plein été, sera toute une commande.


dimanche 1 juillet 2018

Québec Méga Trail 2018

Il y a quelques années que je voulais participer à une vraie course de trail et c'est finalement dans la semaine du 24 juin que je l'ai fait.

J'avais ciblé le Québec Méga Trail  parce que je n'avais rien au programme en juin et pour la proximité de l'endroit où cette course se déroulait. J'avais aussi lu que c'était un des plus beaux trails au Québec. Au surplus, pour avoir déjà grimpé le Mont Saint-Anne, je savais que ce serait un bon défi pour moi.

Quant à la distance, j'ai opté pour le 25 km. Je voulais avoir un bon test en endurance sur les sentiers. Donc, en ce qui me concerne en tant que néophyte du trail mais ayant une bonne endurance, ce serait ni trop long ni trop court.

Dans la semaine qui a précédé, j'ai fait un entraînement de 30 km avec le zoo afin de maintenir le cap sur le marathon de Magog que je courrai le 22 juillet prochain. Cependant, dans les jours qui ont suivi, de mardi à vendredi inclusivement, je n'ai fait que de courtes sorties faciles sur route de 5 km dans le même pattern que dans la semaine précédant mes marathons. Aussi, j'ai pris congé de la musculation afin de n'avoir aucune courbature le samedi 30 juin,  jour du Québec Méga Trail.

En ce qui a trait à la nutrition, j'ai tout simplement mangé plus de pâtes la veille de la course.

Le jeudi 28 juin, je suis passé par la Boutique La Vie Sportive afin de récupérer mon dossard:


Sur le côté, nous pouvons voir le dénivelé de la course de 25 km:


1066 mètres de dénivelé positif et 1066 mètres de dénivelé négatif sur des sentiers essentiellement techniques. Le niveau technique de ce trial était coté 3/5.

Tel que recommandé par le guide de l'athlète, j'avais téléchargé l'application Ondago sur mon téléphone intelligent afin d'avoir la carte du parcours qui permettait d'avoir un signal gps sur le tracé et ce, même hors ligne:

C'était uniquement la boucle qui était le tracé du trail de 25 km. La partie du bas à droite était l'endroit où les coureurs du 100 km rejoignaient la boucle qu'ils devaient courir pour terminer leur ultratrail commencé à 5 heures du matin de Petite Rivière Saint-François. Wow !!!

Samedi le 30 juin

Après mon déjeuner, j'ai rassemblé tout mon matériel: montre gps, veste d'hydratation, un bidon de 500 ml, de l'huile à mouche, un gobelet pour les deux ravitaillements parce qu'on ne donnait pas de verres, du linge de rechange et une serviette pour après la course.

Le départ de la course était prévu pour 8 heures et je suis parti de Sainte-Foy entre 6:30 heures et 6:45 heures.Vers 7:15 heures, j'étais à destination.

Les coureurs du 50 km s'apprêtaient à prendre le départ fixé pour 7:30 heures:


L'homme que l'on voit au premier plan donnait les instructions concernant le parcours et expliquaient les indications qui s'y trouvaient:



Après avoir fait un léger réchauffement, je suis allé ma placer dans le peloton pour mon départ:


Voici maintenant la carte détaillée du 25 km:



Dès la départ, nous avons commencé à grimper le Mont Sainte-Anne par le côté ouest, plus précisément par le sentier Libériste que je ne connaissais pas. Il ressemble au sentier des Pionniers car il y a des roches mais il est plus graduel.

Je m'étais positionné dans le milieu du peleton pour monter ce sentier. Dès qu'il y a eu de petites descentes, je me suis fais dépassé rapidement par les coureurs qui étaient derrière moi. Tous étaient très polis en m'indiquant qu'ils passaient, soit à droite ou à gauche. C'est une belle communauté que celle des trailers.

Je me suis donc retrouvé là où ma place devait être: vers la fin du peleton. C'était parfait car je pourrais ainsi gérer ma course à ma façon.

Après 5 km de montée, je me suis retrouvé au haut du Mont Sainte-Anne, de la crête comme disent certains trailers. J'ai fait beaucoup de marche rapide dans cette première section, mon kilomètre le plus lent ayant été couvert en 13:44. Il faut gérer tout le long selon nos sensations. D'ailleurs, ce fut le cas pour tout le trail.

Les jambes commençaient à être dures en haut du Mont Saint-Anne. J'ai recommencé à courir mais à une allure lente. Les roches, les racines et les spots de boue ne me permettaient pas d'aller plus rapidement même si mon endurance et mon cardio me l'auraient permis. J'ai donc avancé régulièrement en restant dans ma bulle et en étant concentré sur le terrain afin de ne pas m'enfarger dans une roche ou une racine.

Le parcours nous faisait descendre le versant nord où le premier ravitaillement se trouvait un peu avant le 8ième kilomètre. Je ne m'y suis pas attardé. J'ai rempli mon bidon d'eau et j'ai pris un morceau de banane. J'avais pris le départ avec cinq gels GU et je les ai tous pris durant ma course. La température était humide, donc je buvais régulièrement en courant.

Par la suite, ce fut de la descente et de la montée, très rarement du plat pour prendre un rythme. Les sentiers étaient tout simplement magnifiques. Je gérais aux sensations mais je travaillais fort. J'ai joggé plusieurs montées, rattrapant même deux coureurs. Cependant, ils m'ont rejoint et dépassé dans une descente. L'inégalité de la surface ne permettaient pas de bons appuis pour bien descendre. En fait, je sentais un mauvais point de pression sous la plante du pied gauche au niveau du 2ième métatarse et je n'étais pas à l'aise pour bien dérouler sur ces surfaces. J'ai donc été prudent.

Lorsque sont arrivés les single track couverts de racines, j'ai eu beaucoup de difficultés à relancer à cause des mauvais appuis. J'alternais entre la marche et le jogging alors qu'il n'y avait pas ou peu de dénivelé.  J'ai perdu du temps à ces endroits. Une coureuse m'a dépassé. Elle marchait rapidement et avait des bâtons pour prendre de bons appuis.

À partir du 20ième kilomètre, les quatre ou cinq premiers coureurs du 50 km m'ont dépassé. Wow !!! Des machines !!!

Les derniers kilomètres du parcours passaient le long de la rivière Jean-Larose. Il fallait la traverser à deux reprises autour du 25ième kilomètre, les deux pieds dans l'eau jusqu'en bas des genoux. À la première traverse, j'ai retrouvé la coureuse aux bâtons qui semblait bien hésitante à traverser la rivière. Moi, je n'ai pas hésité et je pense que cela lui a donné une poussée pour le faire car elle ne voulait pas se faire dépasser.

Après la deuxième traverse, j'ai retrouvé la coureuse aux bâtons mais je me suis détaché pour finir fort dans un dernier bon faux plat montant dans le bas des pentes de ski. J'ai passé la ligne d'arrivée dans un temps officiel de 4:32:14, dans les derniers du peloton, soit 230ième sur 236. Le trail faisait plus de 26 km, 26.53 km selon ma Garmin. Mon allure moyenne fut de 10:15/km. Même si cela ne veut pas dire grand chose en trail, je l'ai surveillée régulièrement durant ma course. La limite pour finir ce 25 km était de 5 heures et j'avais calculé que cela correspondait à une allure autour de 11:30/km.

À la ligne d'arrivée, on ne nous remettait pas de médaille mais plutôt le verre du Finisher, ce qui est original:



Il y avait une douche d'eau très fine à la ligne d'arrivée et j'ai pu me rafraîchir après avoir englouti quelques morceaux de melon d'eau pour me réhydrater.

Après m'être changé dans une toilette, je me suis rendu dans le Centre des congrès du Mont Sainte-Anne pour le buffet d'après course:


On nous servait un beau petit repas santé pour bien refaire nos réserves:


Un coureur est venu s'asseoir à ma table et nous avons entamé la conversation:


Il s'agit de Mathieu Dubé de Terrebonne. Il avait pris part au 50 km. Il a été le premier coureur de cette épreuve à me dépasser et il a gagné l'épreuve 4:38:16, presque le même chrono que moi pour deux fois la boucle de 25 km. Très impressionnant ! Mathieu a déjà réalisé un chrono de 2 heures 27 au marathon de Philadelphie il y a quelques années et s'est reconverti au trail. Il compte prendre part à l'épreuve du 100 km l'année prochaine.  Bravo à toi Mathieu !

Il n'y avait qu'un seul coureur de Québec que je connaissais qui participait au Québec Méga Trail, soit Jacques Papillon. Jacques a terminé le 50 km en 6:44:49 améliorant son chrono de l'année dernière d'une trentaine de minutes. Bravo à Jacques !

Mes conclusions sur mon expérience

J'ai beaucoup aimé. Ce fut une expérience magnifique d'être en forêt pendant plus que 4 heures 30 minutes.

La course était très bien organisée et le balisage parfait. On ne pouvait pas se perdre. Bravo à l'organisation !

Par contre, je n'ai pas été à l'aise dans mes Asics Fuji Trabuco. Même si j'avais de la stabilité, ces espadrilles de trail sont lourdes et mes pieds ne travaillent pas bien à l'intérieur Je devrai trouver une espadrille de trail plus souple, peut-être du côté de Salomon.

Cette course a été difficile avec le dénivelé et les sentiers techniques. Mes jambes étaient très courbaturées après la course, mon talon droit inflammé et la plante de mon pied gauche sensible près du 2ième métatarse, un peu comme après marathon. Je verrai durant la semaine si les lésions musculaires sont aussi profondes que pour un marathon.

Cependant, mon expérience a été concluante et je veux refaire ce trail et d'autres. J'espère aussi apprendre à bien descendre les sentiers techniques afin de ne pas perdre trop de temps.

Je crois que le trail peut-être un bon complément à la course sur route. Par contre, il n'est pas question pour moi de me reconvertir.

Marathon de Sept-Iles

Quatre coureurs du zoo étaient à Sept-Iles, dimanche le 1er juillet, dans le cadre du Marathon Mamu .

Merci à Danielle Goulet de m'avoir relayé les résultats parce qu'ils n'étaient pas encore disponibles à l'heure où j'ai mis en ligne ce billet.

Au marathon, Camilien Boudreau a terminé premier de la course en 3:07:16 et Dominique Jobin a complété son marathon en 3 heures 38. Soulignons aussi la victoire chez les femmes de Johanne Normand de Lévis en 3:13:32.

Au demi-marathon, Danielle Goulet a terminé en 1:54:57 et Roger Goulet en 2 heures 37.

Voici quelques photos partagés par Danielle sur sa page Facebook:

Dominique et Danielle

Les deux Roger soit Roger Goulet et Roger Vachon, organisateur en chef du Marathon Mamu

Johanne Normand, première au marathon chez les femmes

Camilien Boudreau, premier au marathon chez les hommes

Félicitations à mes amis pour vos courses respectives !

À venir

Avec mon trail, j'ai couru 78 km dans la semaine du 24 juin. Il me reste trois semaines avant le marathon de Magog: deux bonnes semaines et une semaine de repos actif. Les prochains jours seront chauds et humides. À suivre...