dimanche 28 avril 2019

Marathon des Érables 2019

Samedi le 27 avril, j'ai participé au marathon des Érables, mon 99ième à vie:

La semaine précédente a été facile:

Dimanche 21 avril: 21.5 km avec le zoo;
Lundi 22 avril: 30 minutes de vélo stationnaire au Nautilus Plus;
Mardi 23 avril: 5 km;
Mercredi 24 avril: 5km;
Jeudi 25 avril: 5 km;
Vendredi 26 avril: 5 km.

Ce fut la routine habituelle de ma semaine pré-marathon. Le seul changement que j'ai apporté est que j'ai commencé ma surcharge de glucides le mercredi au lieu du jeudi.

J'ai fait le voyage à Mont Saint-Grégoire avec Bruno Samson et Camilien Boudreau, deux coureurs du zoo qui participaient au marathon.  Notre départ s'est fait vendredi en début d'après-midi.

Il était prévu que j'utilise mon auto. Cependant, un problème mécanique a changé les plans. Nous avons finalement voyagé dans le véhicule de Bruno.

Nous sommes d'abord passé à l'Auberge Harris, située à Saint-Jean-sur-Richelieu où nous avons ramassé nos dossards respectifs:


C'est à ce moment que notre numéro de dossard a été attribué et entré électroniquement par un des bénévoles sur une tablette. Camilien, Bruno et moi avions trois numéros qui se suivaient. Le marathon est organisé par Justrun . Comme cette organisations met sur pied plusieurs événements, elle est bien rodée et efficace. À l'Auberge Harris, il n'y avait que le petit local que l'on voit sur la photo du haut. Une fois le dossard remis, nous sommes allé récupérer le gilet du marathon à l'extérieur dans une roulotte.

Après être passé à l'Auberge Harris, nous nous sommes dirigé au Holiday Inn Express où Bruno avait réservé une chambre:


À la réception, Bruno a demandé s'il était possible d'avoir un late check out le lendemain pour pouvoir prendre une douche. Le préposé à la réception a répondu qu'ils avaient beaucoup de coureurs et qu'ils ne pouvaient pas permettre cela pour nous car ils auraient à le faire pour tout le monde et que les femmes de chambre auraient des problèmes. Bruno a alors habilement argumenté qu'à Lowell, l'hôtel du marathon gardait une chambre pour les hommes et une pour les femmes afin que les coureurs puissent prendre une douche après la course. Finalement, l'argument a fonctionné et on nous a promis qu'on pourrait prendre une douche le lendemain.

Nous avons pris possession de notre chambre et sommes allé rapidement au restaurant Pacini à proximité afin de prendre notre dernier repas de pâtes.

Nous nous sommes couché tôt car le départ du marathon, le lendemain, était donné à 7:00 heures.

Samedi 27 avril, jour du marathon

4:00 heures AM, il fallait déjà se lever pour déjeuner et faire nos derniers préparatifs. Les prédictions météo pour l'avant-midi n'étaient pas très réjouissantes: 7 C, 1 C ressenti, de la pluie et du vent. Après notre déjeuner, nous sommes sorti brièvement à l'extérieur de l'hôtel pour "sentir la température". C'était quand même assez doux. Compte tenu de la pluie et du vent, nous avons finalement opté pour mettre un sous-vêtement épais sur le haut du corps et une couche plus mince par dessus. Pour le bas, Bruno et moi avons chois les shorts et Camilien un collant descendant jusqu'en bas des genoux. Nos combinaisons de vêtements respectives se ressemblaient donc. Pour les mains,  Bruno n'a donné une paire de gants minces en caoutchouc à mettre par dessus mes petits gants afin que ces derniers restent secs et que je puisse garder les mains chaudes.

À 6:00 heures, nous étions à Mont Saint-Grégoire. Les coureurs du marathon, partant à 7:00 heures, étaient les premiers à arriver sur le site de la course et pouvaient stationner leurs véhicules dans les rues près de la ligne de départ. Pour les autres distances (30 km, 21.1 km, 15 km, 10 km, 5 km et 1 km), les coureurs devaient aller plus loin et il y avait un service de navettes.

Comme il pleuvait passablement, nous avons attendu une vingtaine de minutes dans l'auto. Un autre coureur du zoo participait au marathon, soit Luc Dufresne. Il avait voyagé seul la veille mais plus tard que nous. Nous lui avons envoyé des textos et il attendait, lui aussi, dans son auto. Vers 6:30 heures, nous l'avons rejoint et nous nous sommes rendu ensemble au petit centre communautaire près de l'arche de départ. C'est à cet endroit que nous avons laissé nos sacs contenant des vêtements secs à mettre après la course:


Il restait une dizaine de minutes avant le départ et nous étions prêts:

De gauche à droite: Camilien, Luc, Bruno et moi-même

Camilien courait sous les couleurs du club La Foulée, Luc et Bruno sous celles du club de course à pied de l'Université Laval et moi avec un t-shirt du marathon d'Ottawa.

La ligne de départ était près du centre communautaire. Voici le tracé du parcours:


C'était le même parcours que l'année précédente où j'avais aussi couru ce marathon: un parcours aller-retour.

Après le coup de départ, j'ai couru assez rapidement, pour moi, les 5 premiers kilomètres du marathon: 6:06, 6:11. 5:56, 5:39 et 5:48. Il continuait à pleuvoir et nous avions le vent dans le dos.  Aussi, j'avais rejoint un coureur originaire de Rimouski, Jean-Claude Drapeau. Nous discutions et je suivais son pace sans effort.

Après le 5ième kilomètre, les choses se sont corsé car le vent s'est mis de la partie. Jean-Claude et moi avons travaillé ensemble dans le vent en se relayant à chaque minute pour se protéger du vent.

Sur le 4ième Rang Nord, nous n'avions plus le vent de face et Jean-Claude a pris de l'avance. Un peu plus loin, sur le 3ième Rang Nord, il a décidé de m'attendre pour continuer de courir avec moi.

Vers le 22ième kilomètre, je lui ai dit de ne pas m'attendre car j'ai du m'arrêter d'urgence à une toilette chimique pour soulager ma vessie. Au déjeuner, j'avais pris un peu de café et manifestement, je n'aurais pas du. J'en avais pourtant pris avant mes longues sorties depuis quelques semaines.

Après avoir fait mon petit besoin, j'ai rejoint graduellement Jean-Claude qui était avec un autre coureur. Après l'avoir rejoint, il m'a dit de ne pas l'attendre et de continuer à mon rythme.

Malheureusement, ma vessie a continuer à faire des siennes et j'ai du m'arrêter à deux autres reprises le long du chemin pour la vider complètement, soit dans le 29ième kilomètre et le 32ième. Cela a affecté mon chrono final car il y a un peu plus de 3 minutes entre mon temps de déplacement et mon temps cumulé.

Malgré ce problème technique, je me sentais très bien et j'avançais bien, toujours en écoutant mes sensations. Une fois les vallons du secteur des Érablières passés, j'ai couru mes deux derniers kilomètres en 6:11 et 5:52. Mon chrono final: 4:27:06.

J'étais très satisfait. L'année précédente, dans des conditions idéales, j'avais terminé ce marathon en 4:28:35. Cette année dans des conditions difficiles, c'est trente secondes d'amélioration. Mais en réalité, mon temps de déplacement étant de 4:23:52, c'est  près 5 minutes d'amélioration. Mon entraînement trail hivernal a encore payé !

Après l'arrivé, près du centre communautaire, j'ai vu Bruno qui m'a annoncé les résultats de mes amis. Camilien avait terminé 5ième sur 199 au général en 3:01:08, Bruno en 3:46:09 et Luc avait quitté la course entre le 21ième et le 22ième kilomètre car il n'avait plus de plaisir.

Dans le centre communautaire, j'ai revu Jean-Claude Drapeau et nous étions très heureux du partage que nous avions eu sur le marathon:


Jean-Claude a 73 ans et a une forme impeccable. Il a complété son marathon en 4:32:34.Il est aussi très sympathique.

J'ai aussi rencontré, avant la course, un autre coureur très sympathique: Pierre Lequient. Je l'ai connu virtuellement sur le site Dailymile en 2011. Pierre court des ultra-trails de 100 milles et est performant. Il est à gauche sur la photo ci-bas lors du Bromont Ultra, soit un ultra-trail de 160 km:


Pour le marathon des Érables, il était lapin de cadence pour le groupe 3 heures 30. C'était la première fois que je le rencontrais réellement. Fait à noter, Bruno, qui a couru son premier demi-marathon avec le groupe de Pierre, a remarqué sa foulée facile et très économique, qualités qu'il a développées lors de ses ultras.

Après avoir parlé avec Jean-Claude, je suis sorti chercher mon lunch d'après-course et je suis entré de nouveau dans le centre communautaire pour le prendre au chaud avec Camilien et Bruno.

Comme convenu la veille, nous avons pu prendre une bonne douche au Holiday Inn Express. Par après, dans le hall de l'hôtel, la photo traditionnelle zoo proof  d'après-marathon:


Et sur le chemin du retour, à Drummondville, les hamburgers, les frites et la rootbeer  chez A & W  pour se faire plaisir tout en ne perdant pas trop de temps pour revenir à Québec:

 

Je tiens à souligner les belles performances de Camilien et Bruno. Ils en étaient fiers et avec raison après un gros hiver d'entraînement. De mon côté, même si je suis plus lent qu'eux, j'étais, moi aussi, fier de mon amélioration car je sais que j'ai fait, comme eux, un gros entraînement cet hiver. Les chronos sont relatifs, l'important est le plaisir de courir et de partager de belles expériences de course avec des amis comme Bruno et Camilien. MERCI les gars !

Jean-Yves au marathon d'Hambourg en Allemagne

Un autre ami du zoo avec qui je partage de belles expériences de course, c'est Jean-Yves. En plus des longues sorties, des voyages pour des marathons, il vient faire des entraînements trail avec moi à chaque samedi.

Comme je vous l'avais annoncé dans mon billet précédent, Jean-Yves est maintenant en Europe depuis jeudi dernier. 

Dimanche le 28 avril, il a pris part au marathon d'Hambourg en Allemagne. Il l'a terminé en 3:51:46:


Le marathon d'Hambourg est un gros marathon en Allemagne. Pour vous donner une idée de ce marathon, je vous partage un vidéo de l'édition 2018:





Bravo à mon ami Jean-Yves pour sa performance à Hambourg ! Et merci pour les partages que tu fais des tes voyages sur Facebook. 

Jean-Yves participera à un deuxième marathon en deux semaines la fin de semaine prochaine, soit celui de Prague. Je vous en reparlerai.

Marathon de Londres

Je vous ai parlé, dans mon billet du 17 mars 2019, d'Eliud Kipchogue, le détenteur du record du monde sur marathon, soit 2:01:39 établi lors du marathon de Berlin 2018.

Kipchogue vient de remporter, aujourd'hui, le marathon de Londres en 2:02:37. C'est le deuxième chrono le plus rapide de l'histoire sur marathon et le record du parcours à Londres. Au surplus, Kipchogue est le premier homme à avoir gagné le marathon de Londres quatre fois. Il est incontestablement le plus grand marathonien de l'histoire, ayant gagné 11 des 12 marathons auxquels il a pris part.

Comment s'entraîne-t-il et vit-il ? Eh bien, comme les autres Kenyans, en altitude au Kenya. Et pour lui, la course à pied est un sport d'équipe. Je vous laisse avec ce vidéo très intéressant sur lui:



dimanche 21 avril 2019

Semaine du 14 avril

Je viens de compléter la première de mes deux semaines de taper avant le marathon des Érables du 27 avril.

Dans cette semaine du 14 avril, j'ai descendu mon kilométrage hebdomadaire de 80 à 70 km. C'est une baisse de 20 % par rapport à ma plus grosse semaine qui a été de 90 km.

J'ai aussi terminé mon petit programme split de quatre semaines sur les appareils Keiser  en ce qui a trait à la musculation. Durant la semaine du 20 avril, soit la dernière avant le marathon, je vais prendre une pause complète de la musculation.

Voici maintenant le détail de ma semaine d'entraînement du 14 avril:

Dimanche 14 avril: 31 km avec le zoo en 3:38:08, soit un pace moyen de 7:02/km. C'était ma dernière longue de 30 km avant le marathon. J'ai fait 6 longues sorties de 30 km pour ce marathon des Érables. Pour l'endurance, je suis prêt.

Lundi 15 avril: congé de course, 10 minutes de vélo stationnaire au Nautilus Plus et séance de musculation Pectoraux-Biceps-Abdominaux.

Mardi 16 avril: +2 C. Départ de la maison pour une sortie dans les quartiers résidentiels. Début du taper pour le marathon des Érables. Aussi, j'ai cassé mes nouvelles espadrilles Mizuno Wave Rider 22 que je vous ai montrées dans mon billet précédent . Sortie de 8 km à un pace moyen de 7:44/km.

Mercredi 17 avril: 0 C. Départ du Nautilus Plus. 2 km de réchauffement, tempo run de 3 km à un pace moyen de 5:56/km et 2 km de retour au calme. Au total, 7 km à un pace moyen de 6:58/km.

Par la suite, j'ai enchaîné avec une séance de musculation Jambes-Mollets.

Jeudi 18 avril: -2 C. Départ de la Marina Cap-Rouge:


Cette photo a été prise en direction ouest. En direction est, j'ai eu droit à un beau lever du jour:


qui se continuait à l'approche de la plage Jacques-Cartier avec le vieux pont de Québec comme fonds de scène:


L'idée était d'aller voir si le sentier des Grèves était accessible. Jusqu'à la plage Jacques-Cartier, la neige était complètement fondue sur le sentier. Par après, ce fut une autre histoire:


J'ai monté ce premier escalier. En haut, le sentier était glacé et dangereux:


Je n'avais que mes espadrilles de trail Salomon Sense Ride sans mes crampons. Je suis donc resté très prudent et j'ai marché.

Je suis arrivé en haut du grand escalier qui descend sur la grève:


À l'approche de l'avant-dernier escalier, je suis passé sur les glaces très près de l'eau:


Au retour, j'ai enfoncé à  un endroit de cette portion du sentier et la glace a causé une abrasion sur le devant de mon tibia gauche. Plus de peur que de mal !

Finalement, ce fut le dernier escalier, celui qui descend sur la promenade Samuel-de-Champlain:


Je suis allé près du Pont Pierre-Laporte avant de revenir sur mes pas. J'avais à cet endroit une magnifique vue sur le fleuve:


Durant cette sortie exploratoire, j'ai donc fait en entier le sentier des Grèves et monté tous les escaliers. Au total, ma sortie a été de 7.46 km à un pace moyen de 9:54/km.

Vendredi 19 avril: 4 C et pluie. Départ du Nautilus Plus pour une sortie passant par le Centre sportif de Sainte-Foy et la gare d’autobus. 6.58/km à un pace moyen de 7:48/km.

Par la suite, j'ai enchaîné avec une séance de musculation Dos-Épaules-Triceps.

Samedi 20 avril: à une semaine du marathon des Érables, je ne voulais pas faire une sortie trail trop difficile.

Ce fut donc le sentier du Parc linéaire de la rivière St-Charles, à partir du Lac St-Charles, qui fut choisi.

Pour la première fois, Jean-Yves et moi avons eu de la compagnie, soit Paul Tessier et son beau-fils David Rivest-Héneault.

Nous avons commencé notre sortie à 7:25 heures. Sur le bord du Lac St-Charles, nous pouvions apercevoir, au loin, les pistes de ski de la station de Stoneham:


La température était de 5 C et nous avions eu passablement de pluie depuis jeudi. Dans le deuxième kilomètre, nous avons commencé à voir beaucoup d'eau près du sentier:



Un peu plus loin, nous avons traversé une section où nous avions de l'eau jusqu'aux chevilles:




Peu après, nous sommes arrivé à un endroit où c'était complètement inondé et où l'on voyait le courant de la rivière Jaune passer:



Nous avons alors pris la sage décision de retourner sur nos pas jusqu'au stationnement. Nous n'avions alors que 3.5 km. Nous avons enlevé les crampons et avons continué sur route pour 6.5 km. J'ai terminé avec 10 km à un pace moyen de 7:56/km.

Comme à chaque samedi, nous avons conclu en allant prendre un café chez Tim Horton.

Zoo du 21 avril

En ce dimanche de Pâques, Jean-Yves avait ressorti le parcours qu'il avait dessiné l'année dernière pour cette fête religieuse:


Donc, il s'agissait du parcours Chemin de croix, soit la tournée de 26 églises  réparties dans des quartiers de la Basse et de la Haute Ville.

Le parcours faisait un peu plus de 20 km et  je me suis limité à cette distance pour ma dernière longue sortie avant le marathon des Érables. Par conséquent, je suis arrivé pour 8:15 heures et je n'ai pas fait de réchauffement.

Nous étions 17 à prendre le départ de la sortie. Voici le groupe face à la chapelle de l'Hôpital général de Québec:



La température était de 4 C et elle a monté jusqu'à 11 C durant l'avant-midi. J'ai enlevé mon coupe-vent à une couple de reprises afin de ne pas avoir trop chaud. Cependant, vent de face, j'étais content de l'avoir à portée de la main et de n'être pas parti habillé trop léger.

Des coureurs nous ont quitté tout au long du parcours, de telle sorte que nous avons terminé à 6.

De mémoire, c'est le seul parcours de Jean-Yves où nous avons à passer sur la rue Sous-le-Cap:


Elle longe la falaise du cap Diamant. Au début des années 1800, ce n'était qu'un sentier qui permettait aux passants de circuler de la Basse Ville vers la côte du Palais à marée basse.

Nous avons terminé par quelques côtes dans le secteur de la côte du Palais et passé près de d'autres églises dans le Vieux-Québec et le quartier Saint-Jean Baptiste.

Au total, pour cette longue sortie, j'ai couru 21.5 km en 2:22:54, soit un pace moyen de 6:39/km.

Défi des cocos

Samedi le 20 avril, se déroulait le Défi des cocos organisé par MEC dans le quartier Duberger:



Notre amie Sylvie Boivin du zoo a pris part à la course de 15 km qu'elle a terminée en 1:20:33.

Toujours au 15 km, Guy Therrien, un nouveau lièvre dans le zoo, a , quant à lui, couru la distance en 58:50 et terminé 4ième au général sur 118 coureurs.

Enfin, au 10 km, Denis Duchesne a complété sa course en 1:02:22.

Donc, bravo à mes amis pour vos performances !

Jean-Yves

Nous allons perdre Jean-Yves, le gardien du zoo, pour quelques semaines. Dans la semaine après Pâques, il s'envolera pour l'Europe où il participera à au moins deux marathons. Nous allons suivre son parcours grâce à ses beaux partages sur Facebook. Un beau voyage à toi Jean-Yves et de beaux marathons !

À venir

Il reste donc moins d'une semaine avant le marathon des Érables. J'y consacrerai mon prochain billet...





dimanche 14 avril 2019

Semaine du 7 avril

À trois semaines du marathon des Érables que je courrai le 27 avril prochain, j'ai commencé à diminuer mon kilométrage hebdomadaire.

Cependant, je n'ai diminué que de 10% passant de 90 km à 80 km. Je ne voulais pas faire un taper de trois semaines car je resterai en préparation marathon après le 27 avril compte tenu que je courrai le marathon d'Ottawa le 26 mai prochain. Ce sera mon 100ième marathon à vie. Mon taper pour le marathon des Érables sera plutôt de deux semaines.

Côté musculation, j'ai complété la troisième semaine d'un programme de quatre semaines où je travaille principalement avec les appareils à air comprimé de marque Keiser.

Le début de la semaine n'a pas été commode en ce qui a trait à la température. Nous avons reçu une bonne trentaine de centimètres de neige à Québec lundi et mardi. Le contraste a été étonnant entre lundi et samedi: nous sommes passé d'une tempête de neige à une température très agréable d'environ 12 C. La fonte de la neige s'accélère. Cependant, une question demeure: en restera-t-il au sol au mois de mai ?

Voici maintenant le détail de cette semaine du 7 avril:

Dimanche 7 avril: 30.1 km avec le zoo en 3:21:00, soit un pace moyen de 6:40/km, ma meilleure sortie de 30 km cette année. Ça roulait bien.

Lundi 8 avril: congé de course, 10 minutes de vélo stationnaire au Nautilus Plus et une séance de musculation Pectoraux-Biceps-Abdominaux.

Mardi 9 avril: Lendemain de tempête:



La température était de - 3 C et de -8 C avec le vent. Départ de la maison pour une sortie passant par le chemin Sainte-Foy sur la neige et la slush. 10 km à un pace moyen de 7:40/km.

Mercredi 10 avril: -3 C, - 8 C ressenti. Départ du Nautilus Plus pour une séance d'intervalles: 2 km de réchauffement, 4 X 6 minutes rapide-3 minutes lent (paces des 6 min rapide: 6:08, 6:02, 5:43, 5:49) et 2.7 km de retour au calme. Comme nous avons encore eu de la neige la veille, la surface était passablement glissante. Aussi, il y avait un bon vent sur une partie de la boucle sur laquelle je fais mes intervalles. Au total, 10 km à un pace moyen de 7:12/km.

Par la suite, j'ai enchaîné avec une séance de musculation Jambes-Mollets;

Jeudi 11 avril:  2 C. Départ de la maison à 6 heures et à la clarté pour une sortie avec quelques côtes où j'ai surtout couru sur des rues secondaires. 10 km à un pace moyen de 7:21/km.

Vendredi 12 avril: -2 C. Départ du Nautilus Plus pour une sortie passant par le Boulevard Laurier et le campus de l'Université Laval. Sur le Boulevard Laurier, le jour se levait et j'ai pu assister à ce magnifique spectacle:


Ma sortie a été de 10 km à un pace moyen de 7:16/km.

Par la suite, j'ai enchaîné avec une séance de musculation Dos-Épaules-Triceps.

Samedi 13 avril: le mercredi précédant, j'avais transmis un courriel aux membres du zoo disant que la sortie trail du samedi se ferait sur les sentiers de la Clinique du Coureur au Lac Beauport.

Comme toujours, seul Jean-Yves m'a accompagné. Nous n'étions vraiment pas certains de pouvoir courir dans les sentiers vu que la température dans la nuit du vendredi au samedi avait été au-dessus de zéro.

Arrivés au Centre de plein air Le Saisonnier, nous avons vu le début du sentier et il semblait praticable. Nous avons donc mis nos crampons et nous sommes parti.

La température était de +4 C lors de notre départ à 7:30 heures et le mercure est  monté de quelques degrés durant notre sortie d'environ deux heures. Entre le deuxième et le troisième kilomètre, j'ai enlevé mon coupe-vent pour rester uniquement avec mon gilet technique manches longues sur le haut du corps car je sentais que je commençais à surchauffer. Je me suis alors senti beaucoup mieux. La trail de la Clinique du Coureur est exigeante et le cardio est très sollicité.

Il fallait faire attention car il y avait des trous et on pouvait caler facilement, ce qui a occasionné quelques chutes sans conséquence dans la neige. Ici, le quatrième kilomètre du parcours de 5 km:


Après une première boucle, nous avons fait la deuxième en évitant une couple de passages beaucoup moins praticables. À cet endroit, nous avons évité la trail de la Clinique du Coureur et sommes monté directement:


Nous sommes arrivé devant ce fort de bois, une installation pour les jeunes du Centre de plein air Le Saisonnier:



Nous avons pris, par la suite, la trail de la Clinique bien indiquée par les petites pancartes avec la coureur en bleu. Après la deuxième boucle, il me manquait environ 500 mètres pour compléter la distance de 10 km et nous les avons courus sur le début du parcours. J'ai terminé avec 10 km en 1:54:37, soit un pace moyen de 11:27/km. Jean-Yves a fait quelques aller-retour et un peu plus à la fin pour compléter 11 km en 1:56:05, soit un pace moyen de 10:31/km.

Salon du Coureur

En après-midi, samedi le 13 avril, je suis allé faire ma visite annuelle au Salon du Coureur tenu au PEPS de l'Université Laval:


Je cherchais des espadrilles de route Mizuno Wave Rider. Depuis le mois de janvier, je fais mes longues sorties avec une paire de Mizuno Wave Rider 20 que j'avais achetées il y a deux ans et avec lesquelles j'avais peu courues. J'ai trouvé que mes sensations avec ces espadrilles étaient meilleures depuis le dernier ajustement de mes orthèses en novembre dernier. Par contre, la pointure est 7 et demie et je les trouve un peu justes. Je voulais donc essayer des 8. Il y avait deux exposants qui avaient des Wave Rider en spécial mais aucun avait des 8. Après ma visite, je suis monté au Sports Experts du PEPS  et ils n'avaient pas de huit. Finalement, j'achèterai, le lendemain, à la boutique Le Coureur Nordique, une paire de Wave Rider 22, pointure 8:



Je ne suis tout de même pas parti bredouille du salon du coureur  car j'ai trouvé une paire de bas Teko à 50 % de rabais qui sont de très bonne qualité (laine mérino) et d'une grande résistance. Ils sont comme ceux en haut de la photo:


Détaillé à 23 $ la paire, le rabais était intéressant, J'avais profité du même rabais au Salon du coureur du marathon de Québec en octobre dernier et j'en avais acheté deux paires. J'ai adoré ces bas cet hiver. Au PEPS, il ne restait qu'une paire à ma pointure.

Aussi, je me suis arrêté au stand de deux exposants pour des courses de trail, soit celui de l'Ultra Trail Gaspesia 100 et celui de l'Ultra-Trail Chic Chocs. Dans les deux cas, ils ont des distances autour de 25 km à leur programme. Aux Chic Chocs, il y a un 23 km. J'ai discuté avec un coureur qui donnait des informations et je lui ai demandé si le 23 km était plus difficile que le 25 km du Québec Mega Trail que j'ai fait l'année dernière. Selon lui, il faut compter 30 minutes de plus pour compléter la course par rapport au Quebec Mega Trail. Par contre, la vue serait magnifique.

Comme, cette année, j'ai l'intention de courir de nouveau le 25 km du Québec Méga Trail, ce sera peut-être pour l'année prochaine compte tenu de la proximité des dates en juin.

Zoo du 14 avril

Pour la longue sortie du dimanche 14 avril avec le zoo, j'en était à ma dernière distance de 30 km avant le marathon des Érables.

Comme dans les dernières semaines, je suis arrivé pour mon réchauffement vers 6:45 heures. Je suis parti avec Claudine et André Lepire. Gilbert était absent car il se trouvait à Boston pour encourager notre ami Claude Létourneau au marathon de Boston.

J'ai couru un peu plus de 10 km lors de ce réchauffement à un pace relax (moyenne autour de 7:20/km).

Nous étions 15 à 8:15 heures pour la partie principale de l'entraînement. Le parcours du jour partagé par Jean-Yves était celui du maire Labeaume:


L'idée était d'aller saluer Bruno et Luc qui travaillaient comme bénévoles au  5 km Défi du Printemps qui était tenu sur le campus de l'Université Laval. Comme Bruno et Luc s'entraînent maintenant avec le Club de course à pied de l'Université pour leurs intervalles, ils avaient décidé de faire leur part dans les activités du club.

Voici le groupe pour ce dimanche 14 avril:


Le groupe s'est séparé à la hauteur de l'avenue Charles-Huot et nous avons continué à six et après à cinq quand Gilles nous a quitté.

Quand nous sommes arrivé sur le campus de l'Université Laval, les derniers coureurs de la première vague du 5 km terminaient leur course:



Nos amis Bruno et Luc étaient à leur poste respectif:

Bruno

Luc

Bravo les gars pour votre implication !

En passant, Bruno, qui travaillait dans le corridor d'arrivée, a pu capter François Lamontagne, un membre du zoo, qui terminait son 5 km:



Bravo à François qui a complété sa course en 31:29.

Les cinq derniers kilomètres ont été passablement rapides pour moi (6:16, 6:07, 6:04, 6:14) alors que j'avais jusque là un pace moyen autour de 7:15/km. Mes quatre amis semblaient avoir hâte de rentrer à l'écurie. Cependant, j'avais le jus nécessaire pour finir fort, ce qui est bon pour la confiance. J'ai terminé ma sortie avec 31 km en 3:38:08, soit un pace moyen de 7:02/km.

Marathon de Boston

Le 15 avril, c'était la journée du marathon de Boston.

Cette année, j'ai fait enlever une chaîne sur mon forfait Vidéotron et j'ai eu, en retour, les cinq chaînes TSN. Le marathon de Boston était télédiffusé sur TSN 2. Yess !!!

J'ai regardé en entier le reportage en avant-midi. Du départ:



À l'arrivée:



Les conditions étaient plus ou moins fraîches, ayant varié entre 14 C et 19 C. Le taux d'humidité était, semble-t-il, assez élevé.

Chez les femmes, l'éthiopienne Worknesh Degefa l'a emporté en 2:23:31. À un certain point, elle avait plus de deux minutes d'avance sur la plus proche concurrente. Par contre, dans les derniers kilomètres, la championne de l'édition 2017, la kenyanne Edna Kiplagat a fait une remontée fantastique  pour terminer à 42 secondes de Degefa.

Chez les hommes, le suspense a duré jusque dans les derniers mètres alors que trois coureurs sont entré ensemble dans la dernière ligne droite sur Boylston Street, soit l'éthiopien Lelisa Desisa et les kenyans Lawrence Cherono et Kennetth Kipkemoi. Finalement, c'est le kenyan Cherono qui l'emporté en 2:07:57, soit deux secondes de plus que Desisa suite à un sprint endiablé. Quelle fin de course !

Deux coureurs du zoo s'étaient qualifié pour l'édition 2019, soit Mélanie Roberge et Claude Létourneau.

Mélanie a terminé en 3:22:04 et Claude en 4:27:34.

Aussi, j'ai suivi la course de deux amis Facebook soit Steve Baker de Québec et François Perreault de Salaberry-de-Valleyfield. François a terminé son marathon en 3:30:04 et Steve en 4:09:31.

Donc, félicitations à mes amis pour vos performances. Aussi, une mention spéciale  à Junior Cabana, Roger Goulet et Gilbert Robitaille qui ont fait le voyage à Boston pour encourager Mélanie et Claude.

Marathon de Paris

Dimanche le 14 avril, était tenu le Schneider Electric Marathon de Paris .

À mon lever, vers 5:00 heures, les gagnants du marathon étaient déjà connus, soit les éthiopiens Abrha Milaw, chez les hommes, en 2:07:05, et Gelete Burka, chez les femmes, en 2:22:47:


La seule personne que je connais qui courrait ce marathon est un ami blogueur français, soit Julien Djozikian. Il a terminé son marathon en 3:11:47. Bravo !

Julien tient un excellent blog intitulé Mangeur de cailloux . Ce titre lui va bien parce qu'en plus de courir sur route, il aime beaucoup le trail. Il a, entre autres, complété la SaintéLyon à quelques reprises. C'est un trail de 76 km couru au début de décembre dans la région de Lyon. En France, c'est un trail mythique. 

Son blog est très intéressant parce que Julien partage plusieurs conseils techniques. Dans le billet dont j'ai mis le lien plus haut, il a expliqué son plan pour courir le marathon en 3 heures 10. Il a demandé à ses lecteurs de prédire son chrono. J'avais mis 3:11:30. Je n'étais donc pas bien loin :)

Marathon des Sables

Un autre blogueur que je suis est Greg Runner et ce, depuis plusieurs années. Son blog est intitulé Trail and Running .

Greg est, lui aussi, polyvalent en courant sur route et en trail. Il a, entre autres, complété l'Ultra-Trail du Mont Blanc (UTMB) , une course de 170 km faisant le tour du Mont Blanc et comportant plus de 10 000 mètres de D+. C'est le marathon de Boston des ultra-trailers et il faut se qualifier pour pouvoir y prendre part.

Durant la semaine du 7 avril, il a pris part au Marathon des Sables , une course à étape dans le désert du Sahara au Maroc.

Dans son blog, il a écrit un billet nous résumant chacune des étapes et incluant un vidéo qu'il a fait lui-même avec une GoPro. Je vous partage celui de l'étape longue de 76 km. C'est très intéressant de voir ce genre de course extrême de l'intérieur: