Semaine du 3 mars

J'ai commencé à ressentir de la fatigue musculaire dans la semaine du 3 mars.

Il faut dire que mon week-end des 2 et 3 mars en a été tout un: 2 hre 33 en sentiers le 2 mars et 3 hre 43 sur route le 3 mars pour un total de 6 hre 16 minutes d'entraînement. La fatigue ressentie dans la semaine qui a suivie est un signe que j'en ai trop fait. J'ai donc l'intention de faire une semaine plus facile à partir du 10 mars.

Malgré la fatigue musculaire, j'ai tout de même fait une semaine de 66.61 km. Cependant, je n'ai fait que deux sorties avec de la qualité au lieu de trois. Une seule aurait été préférable et peut-être même aucune.

Côté musculation, j'ai fait trois séances.

Voici le détail de ma semaine:

Dimanche 3 mars: Longue sortie avec le zoo: 25.01 km en 3:43:31 (8:56/km).

Lundi 4 mars: Départ du Econofitness Boulevard Hamel pour une sortie sur route en mode récupération: 5.01 km en 46:31 (9:17/km).

Par la suite, j'ai fait une séance de musculation.

Mardi 5 mars: Départ de la maison pour une sortie sur route en endurance fondamentale sous une température douce: 7.01 en 1:02:57 (8:59/km).

Mercredi 6 mars: Départ près de Place de la Cité pour une sortie sur route passant par le campus de l'université Laval sous un peu de pluie et du vent.  Fartlek 3 minutes- 1 minute du km 2 au km 5. Au total, 7.01 km en 58:24 (8:20/km).

Par la suite, j'ai fait une séance de musculation au Econofitness Place de la Cité.

Jeudi 7 mars: Départ de la Marina de Cap-Rouge pour une sortie sur route en endurance fondamentale sous une température douce avec un peu de vent et des jambes fatiguées: 8.52 km en 1:16:06 (8:56/km).

Vendredi 8 mars: Départ de l'avenue des Gouverneurs pour une sortie sur route passant par le Bois de Coulonges. Tempo du km 2 au km 5. Encore des sensations de jambes lourdes. Au total, 7.01 km en 1:00:03 (8:34/km).

Par la suite, j'ai fait une séance de musculation au Econofitness Place de la Cité.

Samedi 9 mars: Comme je devais assister à des funérailles en après-midi, j'avais déjà annoncé à Jean-Yves que la sortie en sentiers de ce samedi serait courte et facile. De plus, après la semaine difficile que je venais de passer musculairement, une récupération active s'imposait.

J'ai donc proposé à Jean-Yves d'aller sur le sentier le long de la Rivière Cap-Rouge. Le matin même, nous avons décidé de partir du parc Champigny au lieu de partir du parc des Écores à Cap-Rouge. 

C'était la première fois de l'hiver 2023-2024 que j'allais courir sur la neige sur ce sentier. Par contre, je le connais bien parce que j'y suis allé plusieurs fois vu qu'il est près de la maison.

Nous avons commencé notre sortie sur une température de - 2 C à  7 hre 12. La luminosité sur le sentier était très belle:

En partant du parc Champigny en direction ouest, nous n'avions que 2.5 km à faire avant de déboucher dans un quartier résidentiel où nous avons fait une petite boucle sur route avant de revenir sur le sentier. 

Ici, la rivière Cap-Rouge sur le dernier pont avant de déboucher dans le quartier résidentiel:

Avant de revenir à mon véhicule, nous avons fait le tour du terrain de baseball du parc Champigny:

et sommes allé voir la rivière sur le petit pont qui débouche au coin du Boulevard Auclair et de la rue Paul-VI:

J'ai terminé cette sortie avec 7.04 km en 1:07:02 en mode récupération (9:31/km) et Jean-Yves avec 8.32 km en 1:10:58 (8:32/km).

Dimanche 10 mars: longue sortie du zoo

Jean-Yves avait partagé ce parcours en vue de la longue sortie du zoo du dimanche 10 mars, soit un parcours de 23 km allant à Beauport et intitulé Zoo-Cochon mignon:

Les conditions étaient mauvaises en cet avant-midi du 10 mars: du vent ainsi qu'une neige lourde et mouillante qui tombait de façon abondante.

Nous n'étions que trois à prendre le départ de cette sortie à 8 hre 15 au Centre Lucien-Borne, soit Jean-Yves Sanfaçon, Camilien Boudreau et moi-même.

De mon côté, j'avais décidé que je me limiterais à une quinzaine de kilomètres vu la fatigue musculaire ressentie depuis une semaine. J'ai alors dit à mes amis que je couperais au 8ième kilomètre du parcours et que je retournerais au Centre Lucien-Borne sur le parcours de retour.

Il y avait beaucoup de neige au sol et beaucoup de bancs de neige. J'avais mis une paire de chaussures de trail afin d'avoir une meilleure traction.

Ici, la descente de la rue de la Couronne dans les premiers kilomètres de la sortie:

J'ai rapidement enlevé mes lunettes parce que je ne voyais plus rien. Et nous n'avions que le vent de côté...

Au cinquième kilomètre, nous avons pris la 18ième rue en direction est. Là, les choses se sont gâtées. Nous avions alors le vent dans la face. La neige lourde qui tombait collait et fondait sur nous. Nous commencions à être détrempés. Un peu avant d'arriver aux Galeries Canardière (km 6.5 du parcours), Camilien m'a dit qu'il en avait déjà plein le casque et qu'il était certain qu'il ne ferait pas le parcours du jour au complet. Aux Galeries Canardière, nous avons pris une décision commune de couper au km 8 du parcours et de tous revenir ensemble.

Voici ce que nous avions l'air aux Galeries Canardière:

Nous avons donc continué jusqu'au km 8 du parcours et sommes revenus sur nos pas, le vent dans le dos.

Camilien avaient les mains et les doigts complètement gelés depuis un certain temps. Craignant les risques d'engelure, je lui ai conseillé de faire un arrêt au magasin Dollarama des Galeries Canardière pour se procurer une paire de gants en caoutchouc et imperméable. Malheureusement, ce magasin n'avait pas les gants auxquels que je pensais. Cependant, Camilien s'est quand même procuré des gants pour avoir les mains au sec jusqu'à son retour chez lui.

Lorsqu'il nous a quitté au coin des rues Saint-Joseph et Saint-Vallier, ces mains n'étaient plus mouillés mais elles étaient encore gelées. Il nous a dit que cela prendrait quelques heures, chez lui, avant qu'elles dégèlent.

J'ai terminé ma sortie avec Jean-Yves. Même si nous avions des mitaines imperméables, elles ont fini par prendre l'eau et nous commencions, nous aussi, à avoir les mains gelés.

Au Centre Lucien-Borne, je suis allé reconduire Jean-Yves, en auto, chez lui car c'était assez pour lui aussi.

J'ai terminé cette sortie avec 15.24 km en 2:27:25 (9:40/km). Comme la veille, j'ai pris une allure très confortable pour continuer de récupérer. 

Je suis bien satisfait d'avoir terminé cette sortie même si je commençais à être en hypothermie lorsque je suis arrivé chez moi. Une bonne douche chaude a remis mon corps à la bonne température.

Hommage à mon ami coureur Yvon Gagné

Le 16 décembre 2023, notre ami coureur Yvon Gagné est décédé après s'être battu courageusement contre le cancer pendant plus de dix ans. Il était âgé de 79 ans:

Son fils Pierre m'avait demandé de faire une petite allocution à ses funérailles tenues le samedi 9 mars. Je vous laisse en vous en partageant les grandes lignes:

-         J’ai connu Yvon dans le club la Foulée dans les années 80 et 90-  Yvon a couru plusieurs marathons et nous nous entraînions ensemble dans le club ; aussi, il connaissait mon oncle Bob chauffeur d’autobus;

 

-          J'ai quitté le club en 1999 suite à la naissance de ma fille mais j'ai continué à m'entraîner seul pour le marathon des Deux-Rives pendant 11 années ;

 

-          De 2002 à 2007, alors que je restais à Saint-Pie X, j'ai eu l'occasion de côtoyer Yvon de plus près ; les dimanches matins durant l'été, il m'attendait toujours sans que nous ayons pris rendez-vous pour courir ensemble dans notre préparation pour le marathon ; j'ai toujours trouvé très agréable mes sorties de course avec lui ;

-         Après mon déménagement à Neuchâtel en 2007, je l'ai perdu de vue ;

 

-         En 2010, j'ai recommencé à m'entraîner avec mes amis coureurs qui étaient dans le club de la Foulée, soit la "gang à Roger" ; Yvon est venu à quelques reprises pour les entraînements ; cependant, sa maladie a fait en sorte qu'il est peu venu avec le groupe par la suite ;

 

-         Au déjeuner de Noël des anciens de La Foulée en 2022, il était présent et très heureux d'être avec ses amis coureurs;

 

-         Dans la dernière année avant son décès, j'avais des nouvelles de lui par notre ami Rénald qui venait s'entraîner avec nous et les nouvelles étaient de moins en moins bonnes ;

 

-         Je suis allé le voir au début du mois de décembre 2023 à l'hôpital et il était très amaigri et affaibli mais vraiment content de me voir ; il voulait aller au déjeuner de Noël mais je me doutais bien que ce ne serait pas possible ;

 

-         Je suis retourné le voir à l’hôpital une douzaine d'heures avant son décès mais il était inconscient ; j'ai pu m'entretenir avec son fils Pierre ;

 

-         Je retiens d'Yvon sa bonne humeur que j'ai découverte quand je l'ai côtoyé de plus près entre 2002 et 2007 ainsi que sa force et son courage jusqu'à la fin ; il m'a donné toute une leçon de vie.