lundi 30 octobre 2017

Marathon de Magog 2017

J'ai terminé ma saison de compétitions 2017 avec le marathon de Magog, dimanche le 29 octobre:


Il s'agissait de mon troisième marathon cette année et de mon 91ième à vie. Mais avant de vous parler de mon marathon, voici le détail de la semaine du 22 octobre qui en a été une très légère:

Dimanche 22 octobre: 20.07 avec le zoo en 2:09:33, soit un pace moyen de 6:27/km. Ce fut le dernier entraînement digne de ce nom avant le marathon.

Lundi 23 octobre: congé de tout ce qui est très rare dans mon cas.

Mardi 24 octobre: 10 C. Début du taper. Une sortie sur un parcours près de la maison. Les jambes étaient lourdes en partant sûrement parce que j'avais couru un assez bon pace pour moi le dimanche précédant. 5 km à un pace moyen de 7:41/km.

Mercredi 25 octobre: Température estivale avec 16 C. Je suis sorti, toujours près de la maison, en shorts avec un gilet mince. Les jambes étaient un peu mieux que la veille. 5 km à un pace moyen de 7:29/km.

Jeudi 26 octobre: 11 C et un peu de pluie. Sortie sur la piste cyclable Chauveau et  dans le quartier Les Méandres. 5 km à un pace moyen de 7:47/km.

C'est cette journée la que j'ai commencé ma surcharge glucidique de trois jours toujours axée sur les pâtes. Pour la complémentation avec les barres énergétiques, je suis revenu aux barres Vector.  Avant le marathon de Rimouski, j'ai trouvé que les barres Clif me travaillaient plus dans les intestins. Elles contiennent probablement plus de fibres que les Vector. Je digère très bien ces dernières et j'aime beaucoup leur goût chocolaté. Aussi bien se faire plaisir !

Vendredi 27 octobre: 8 C, 4 C ressenti, pluie et vent. Sortie dans les quartiers résidentiels près de la maison. Je suis parti tranquillement pour finir un peu plus rapidement mais sans forcer. 5 km à un pace moyen de 7:33/km.

Samedi 28 octobre: 2 C. Dernière petite sortie avant le marathon de Magog. Sur route et dans le sentier du Parc Chauveau pour un tour. 5 km à un pace moyen de 7:38/km.

Donc, ce fut une petite semaine de 45 km: 20 km à un bon pace et le reste relax. De plus, j'ai coupé la musculation totalement. Lors de mes deux autres marathons cette année, je coupais uniquement les exercices pour les jambes. Cependant, ce n'est pas suffisant car dans les douze derniers kilomètres de mes marathons cette année, les courbatures musculaires dans le haut du corps m'ont dérangé. De toute façon, un petit repos de musculation de temps en temps ne peut pas faire de tort.

Dimanche 29 octobre: journée du marathon

La décision de courir ce marathon s'est prise rapidement en octobre et lorsque j'ai parlé à mon ami Gilles Lamontagne, nous avons pris la décision de partir la journée même et de revenir immédiatement après la course. Comme Magog est à 2 heures 30 de Québec, la journée serait, en elle-même, un marathon.

Le départ de la course étant prévu pour 8 heures 40, j'avais préparé mes choses la veille en soirée et je me suis levé à 3 heures 45. Comme je devais d'abord aller chercher Paul Tessier à l'Ancienne-Lorette pour 4 heures 30, j'ai amené mon déjeuner que je mangerais un peu plus tard en conduisant. À 4 heures 45, Paul et moi étions devant la résidence de Gilles qui nous attendait pour notre départ.

Encore une fois, je n'ai pas vu passer le voyage qui s'est déroulé dans la bonne humeur. Je n'étais jamais allé à Magog. Nous sommes arrivé vers 7 heures 15 et  nous avons d'abord fait un arrêt dans un Tim Hortons pour les toilettes et un café pour mon ami Paul.

Par la suite, le gps nous a amené près du petit Parc des Braves qui se trouve près de la rue Principale à Magog. Nous avons trouvé un stationnement en face d'une école près du Parc. Nous étions prêts à faire nos courses respectives, Paul et Gilles étant inscrits au 10 km:


Au Parc des Braves, une grande marquise était installée. Nous y avons retiré nos dossards. L'organisation est simple. On ne nous donne pas de t-shirts ou de gilets mais uniquement une tuque:



Il y avait une école à l'arrière et nous pouvions nous habiller pour la course. Une cela fait, nous avons laissé nos sacs dans ma voiture qui était près du quartier général et j'ai laissé ma clé à Gilles car ils termineraient leur course au moins trois heures avant mienne. Gilles et Paul m'ont accompagné à la ligne de départ. Eux partaient 15 minutes plus tard.

Le peloton du marathon comptait environ 200 coureurs. La température était de 12 C avec un ciel très couvert et peu de vent. Après le départ, le premier kilomètre était déjà en montant. Comme j'étais trop à l'avant, de nombreux coureurs m'ont dépassé. J'ai immédiatement commencé à gérer en passant le premier kilomètre à 6:37/km. J'étais préparé mentalement à faire cette course aux sensations et je m'attendais à avoir un chrono lent.

Voici le parcours du marathon:


En fait, c'est le demi-marathon que nous courons deux fois. Et voici, le profil tiré de ma page Garmin Connect:



C'est presque toujours up and down. Il y avait de longues et de courtes montées, ces dernières étant sèches et brutales comme des murs. Aucun moment de moment de repos sur ce marathon ! C'est une course casse-pattes.

Mes sensations ont été très ordinaires dans le premier demi, surtout que j'ai couru sous une pluie soutenue entre le 8ième et le 20ième. Mon pace moyen est rapidement monté à 6:48/km et à 6:54/km. Je ne faisais que gérer. Mais quel paysage ! Une nature magnifique comme je m'y attendais avec le mont Orford dans les nuages en pointe de mire. De nombreux kilomètres étaient aussi courus sur une belle piste cyclables, soit faite de poussière de pierres ou d'asphalte.

J'ai trouvé que le premier demi n'est pas passé rapidement. Je savais que je manquerais d'énergie si je gardais mon alimentation habituelle, soit un gel à chaque 8 kilomètres. Je n'avais rien à perdre et j'ai décidé de tester. À partir du 20ième kilomètre, ce fut un gel à chaque 4 kilomètres. L'énergie est revenue rapidement.

Au 22ième kilomètre, j'ai fait un arrêt d'une trentaine de secondes pour ajuster mon espadrille gauche car je l'avais lacée trop serrée et le dessous du pied gauche me faisait mal. Le tout est rentré dans l'ordre. J'étais parti pour la guerre.

Mes sensations furent très bonnes dans le deuxième demi avec ma nouvelle alimentations. J'avais beaucoup d'énergie et j'attaquais les côtes même s'il fallait énormément ralentir pour les franchir. Je ne marchais pas et je les grimpais. J'ai dépassé plusieurs coureurs.

J'ai terminé le marathon avec un chrono très lent de 4:56:28 à un pace moyen de 7:01/km selon le site Sport Chrono. Cependant, j'ai fini fort et ça, c'est important pour moi.

Voici la médaille que j'ai reçue à l'arrivée:




Oui, il n'était pas facile mais j'ai aimé mon expérience à ce marathon. J'y suis même prêt à le refaire.

Mais amis Gilles et Paul m'attendaient patiemment à l'arrivée. Gilles a terminé son 10 km en 1:06:31 et Paul en 1:06:34. Paul avait réussi à rejoindre à la fin mais Gilles ne lui a pas donné de chances et lui a donné le coup de grâce. Nous avions bien ri. L'esprit de compétition est toujours présent entre ces deux amis qui s'entraînent ensemble.

Côté organisation, je vous ai mentionné qu'elle était simple. Cependant, elle était extraordinaire. L'esprit du marathon habite les bénévoles, un peu comme aux États-Unis. Je l'ai vraiment apprécié, particulièrement aux ravitaillements. À quelques endroits, les adolescentes qui y travaillaient étaient hystériques. Elles n'avaient rien à envier à celles du Boston College qui crient au 20ième kilomètre du marathon de Boston. Dans le deuxième demi, j'ai reçu tout un boost d'énergie de ces jeunes filles. Chapeau !

Par contre, j'ai une petite critique. Les verres de plastique aux points d'eau, ce n'est pas facile de boire en courant avec ça. On voulait peut-être nous obliger à arrêter un peu pour se reposer...

Pour le reste, tout était correct. J'ai eu mon lait au chocolat après le marathon, un yogourt grec et une bonne petite soupe. Cependant, je ne suis pas resté longtemps sous la marquise car j'étais mouillé. Je suis rapidement entré dans l'école pour m'essuyer et mettre des vêtements secs. Il n'y avait pas d'endroits prévus pour prendre une douche.

Nous sommes reparti de Magog rapidement. Nous nous sommes arrêté à Sherbrooke pour prendre un bon repas dans un restaurant Scores. Le voyage de retour s'est aussi bien déroulé qu'à l'aller. Je peux vous dire que j'ai bien dormi la nuit suivante.

Maintenant, place au repos !

Jean-Yves au Marathon de Lucerne

Avant nos courses de Magog, notre ami Jean-Yves Sanfaçon avait déjà terminé son deuxième marathon de son périple suisse, soit celui de Lucerne:


Il a complété son marathon en 3:47:54 avec beaucoup de fierté, la bière suisse à la main:


Il était très satisfait surtout qu'il s'était payé des randonnées et des joggings en montagne dans les jours précédents. Il aurait sûrement aimé le marathon de Magog :)

Donc, bravo à toi mon ami ! Merci aussi pour les beaux partages que tu as fait sur Facebook. Ça donne le goût d'aller courir en Europe et c'est très motivant.

10 commentaires:

  1. très intéressant de te lire mon Ami et encore CHAPEAU d'avoir couru ce marathon hors de l'ordinaire......Gilles

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  2. Félicitation à toi ! J'ai aussi fait le 42km sur ce parcours varié j'ai adoré ! Bizarre par contre que je n'ai pas reçu la même médaille que toi...J'ai eu celle avec le ruban blanc inscrit courirenestrie

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    1. Effectivement, un ami qui avait fait le 10km me l’a fait remarquer. Lui a eu la même médaille que toi. Ils ont peut-être manqué de médailles et ont sorti le stock d’une autre année. Mais pour moi ça importe peu. Ma médaille est d’avoIr complété ce marathon.

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    2. Ça s'expliquerait ! En plus au 42km il y avait 2 Mathieu Morin et j'ai eu celui pour H40-49 et j'ai 35 ans. Pour le parcours il entre dans mon TOP 3 avec Sugarloaf et Québec.

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  3. Bravo François pour ton marathon c'est super

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  4. Un beau marathon surtout la portion sur les sentiers en bois. C'est vraiment différent. Bravo pour ta course !

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  5. Ce n'est qu'un peu tardivement que je réagis, mais félicitations pour ta course, ça semble avoir été un très beau marathon malgré la flotte ... et puisque tu es volontaire pour le refaire, j'aurais probablement l'occasion d'aller juger par moi même ... (et oui, faut faire attention à ce qu'on écrit car les écrits restent ... )

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    1. Jean-Yves c’est justement ce que je pensais lorsque j’ai écrit ça. Ce serait un marathon parfait pour toi :)

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  6. Compliments pour ce nouveau marathon bouclé François ! Celui-ci, avec des conditions météorologiques pas évidentes et un tracé assez relève. Ça valorise encore plus ta performance. Bravo !

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  7. Félicitations a toi pour cette belle course, je reste admiratif de ce que tu accompli, 91 marathons... WOW :-)

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