J'ai suivi le même pattern de semaine pré-marathon qu'à l'habitude, soit une sortie de 20 km avec le zoo le dimanche et cinq petites sorties autour de 5 kilomètres du mardi au samedi inclusivement. Cependant, nous avons eu à Québec des conditions hivernale et j'ai couru relax compte tenu qu'il a fallu me réhabituer à la neige et au froid.
Je ne suis allé au Nautilus Plus qu'une seule fois pour une séance de vélo stationnaire d'une trentaine de minutes le lundi 12 novembre.
Le vendredi 16 novembre, nous avons pris la route pour les États-Unis autour de 7:00 heures. Laurent Bouchard est venu me rejoindre à la maison où il y a laissé sa voiture. Rénald Bouchard et Jean-Yves Sanfaçon sont arrivé ensemble presque au même moment.
Nous avons voyagé avec l'automobile de Rénald, une belle Toyota Camry de l'année. Les conditions climatiques à notre départ laissaient désirer avec de la neige et du vent. La visibilité sur les autoroutes québécoises était mauvaise et il y avait passablement de neige sur la voie de dépassement. Une fois la frontière de Lacolle passée, les conditions se sont améliorées dans l'état de New-York.
Nous avons fait un arrêt pour prendre un repas de spaghetti avec meatballs dans un restaurant de Lake George dans le Parc des Adirondack. Par la suite, nous avons continué jusqu'à Bordentown dans le New-Jersey où nous nous sommes arrêté pour prendre une chambre, manger de la lasagne et dormir. Environ 11 heures de route pour cette journée, incluant la congestion routière en fin d'après-midi à la hauteur de la ville de New-York.
Samedi le 17 novembre
Nous étions dans un Days Inn près de l'autoroute à Bordentown:
Après y avoir déjeuné, nous avons quitté pour Philadelphie tôt le matin. Il ne nous restait qu'environ 1 heure 30 de route pour arriver à Philadelphie.
À destination, nous avons cherché un stationnement dans le centre-ville. Nous en avons trouvé un fait en hauteur. Nous avons laissé l'automobile au dixième étage de ce stationnement, soit le dernier. Nous y avions une belle vue sur les édifices environnants:
À Bordentown, avant de partir, nous avions revêtu nos vêtements pour courir car l'idée était de faire notre dernier jogging pré-marathon dans le centre-ville et faire en même temps une visite touristique.
Ce fut le festival du selfie, gracieuseté de Jean-Yves, le gardien du zoo.
Chinatown:
Independence hall:
Le demi-marathon se déroulait en même temps que notre jogging et nous avons croisé le peloton des coureurs:
Nous nous sommes dirigé en direction de l'arche de départ du marathon jusqu'à un point de contrôle. On pouvait voir, de loin, le fameux Musée des beaux-arts dont Sylvester Stallone, incarnant Rocky Balboa, a grimpé les marches en courant:
Par après, nous avons complété notre jogging (6.4 km à ma Garmin) jusqu'au stationnement afin de mettre des vêtements secs et se diriger vers le Centre des congrès où était tenu le salon du coureur. Nous y sommes arrivé un peu avant l'ouverture de 10:00 heures et nous sommes allé patienter en prenant un café dans un Dunkin Donuts à proximité.
Notre visite du salon du coureur fut brève:
J'en ai profité pour me procureur un coupe-vent officiel du marathon:
Avant de sortir du salon, un coureur québécois de Gatineau a eu l'amabilité de nous photographier avec nos dossards:
Nous avons, par après, continué notre visite touristique en entrant dans le magasin Macys où se trouve le plus grand orgue au monde:
Nous avons pris notre dîner, encore avec des pâtes , dans un petit restaurant du centre-ville. Une fois le repas pris, il restait un peu de temps avant de prendre possession de notre chambre Airbnb et nous sommes allé voir de plus près le fameux Independence Hall:
Une manifestation se tenait sur un terrain adjaçant:
Nous ne nous sommes pas attardé à cet endroit, il y aurait pu y avoir de la casse, on ne sait jamais... Nous sommes retourné chercher le véhicule au stationnement afin de prendre possession de la chambre où nous passerions notre dernière nuit avant le marathon. Elle se trouvait sur Parrish Street, près du Musée des Beaux-arts, donc de l'aire de départ et d'arrivée du marathon.
Naturellement, la visite touristique n'aurait pas été complète sans aller voir la statue de Rocky Balboa près du Musée des Beaux-arts et monter les célèbres marches:
L'heure du dernier repas de pâtes approchait. Nous sommes d'abord allé prendre un breuvage chaud. En nous dirigeant vers le restaurant que nous avions pointé, nous avons vu un autobus du zoo de Philadelphie:
Il serait parfait pour les coureurs du zoo...
Une fois notre dernier repas de pâtes pris, nous sommes retourné à notre chambre pour relaxer dans la soirée. Il faut dire que ce fût une deuxième grosse journée de suite avant de courir notre marathon. Cependant, on ne pouvait pas passer à côté de tout cela.
Dimanche le 18 novembre, journée du marathon
Le départ du marathon étant à 7:00 heures, nous nous sommes levé à 4:00 heures afin de prendre notre petit déjeuner. Nous avons quitté notre chambre vers 5:45 heures et nous nous sommes rendu au site de départ du marathon.
Nous avons passé le point de contrôle rapidement. Suite à l'attentat du marathon de Boston, les grands marathons aux États-Unis passent au peigne fin les personnes qui entrent sur les sites des courses. On nous avait remis un sac transparent où nous pouvions mettre nos effets personnels à déposer dans un camion UPS avant la course. Notre sac était fouillé et nous devions nous soumettre à une fouille corporelle par palpation.
Le site du marathon était encore dans l'obscurité:
La température était autour du point de congélation. Même bien habillé, ce n'était pas évident de patienter plus d'une heure à l'extérieur. Il y avait deux tentes chauffées pour que les coureurs puissent se changer. Cependant, elles ont plutôt servi à plusieurs coureurs pour se réchauffer. Nous y sommes entré:
Il y avait même deux chaises.
Vers 6:30 heures, nous avons enlevé nos survêtements et déposé nos sacs transparents dans des camions UPS. On nous enfilait un bracelet autour du poignet avec le numéro du camion et un numéro séquentiel qui ne correspondait pas à notre numéro de dossard.
Il y avait différents corrals de départ selon le chrono que nous avions estimé lors de notre inscription:
J'étais dans le mauve car j'avais inscrit 4 heures 15 comme chrono estimé. Je suis donc allé prendre place dans mon corral 15 minutes avant 7:00 heures comme il était demandé. Voici les coureurs à l'arrière de moi et ceux devant:
Je croyais que l'heure de départ était 7:00 heures pour tous les coureurs. J'ai donc jeté le sac de poubelle qui gardait ma chaleur corporelle 2-3 minutes avant 7:00 heures. Cependant, chaque corral avait un départ séparé, de telle sorte que je suis plutôt parti autour de 7 heures 20 .
J'ai donc attendu dans le corral plus de 35 minutes et vers la fin, je gelais. J'étais en avant du corral. Quant le départ a été donné, je me suis fais dépasser de tous les côtés. Après 200-300 mètres, j'ai ressenti un étourdissement et j'ai ralenti au-dessus de 7:00/minutes au kilomètre. Je suis passé en 6:44 au premier kilomètre et l'étourdissement avait disparu. Il fut probablement causé par une mise en action trop rapide après avoir été immobile dans le froid trop longtemps. Il aurait été préférable que je sois à l'arrière du corral pour partir à mon rythme sans me faire autant dépasser.
Quoiqu'il en soit, dans le deuxième kilomètre, j'ai pris mon rythme autour de 6:00/kilomètre en suivant le peloton très compact dans les rues du centre-ville.
Les bonnes sensations sont revenu. Il y avait beaucoup d'animation sur le parcours avec les groupes de musique et les spectateurs très enthousiastes.Je dégustais.
Vers le 15ième kilomètre, Laurent Bouchard m'a rejoint. Il était parti vers la fin du corral mauve. Il a du s'arrêter pour aller aux toilettes. Cependant, il m'a rejoint vers le 18ième kilomètre et m'a dépassé. Je l'ai perdu de vue.
Voici le parcours du marathon:
Dans la première partie, nous passions dans le centre-ville et près de plusieurs lieux d'intérêt touristique.
Vers le 23ième kilomètre, nous repassions près du Musée des Beaux-Arts pour courir dans l'autre direction sur un aller retour.
J'ai passé le demi-marathon en 2:13:20. Mon pace moyen était ordinaire. Sur la deuxième partie, nous croisions les coureurs plus rapides qui revenaient. Cela donnait une certaine énergie. Cependant, j'ai ralenti un peu. Les sensations étaient moins bonnes, pas du tout comme les excellentes que j'avais eues au marathon de Québec, le 14 octobre. Mon talon droit était plus sensible qu'à l'habitude. Par contre, j'étais régulier autour de 6:30/km et j'avançais assez bien.
J'ai finalement franchi la ligne d'arrivée en 4:33:38, soit un pace moyen de 6:25/km.
J'étais un peu déçu car je pensais faire un meilleur chrono qu'au marathon de Québec (4 heures 26). Il faut croire que je n'étais pas dans une bonne journée. Je pense aussi que ce voyage, bien que plaisant, a été aussi fatiguant. À Québec, la veille du marathon, j'étais resté à la maison à me reposer tandis qu'à Philadelphie, nous avons pas mal marché. Mon talon droit était d'ailleurs un peu sensible en fin de journée, le samedi.
Après la course, j'ai reçu ma médaille. J'ai ramassé les aliments et breuvages qu'on nous donnait. Voici une partie site d'arrivée de jour:
J'ai immédiatement récupéré mon sac afin d'enfiler mon survêtement avant de passer à une toilette chimique. J'ai mangé un peu et pris la direction de notre chambre Airbnb où nous avions convenu de nous rejoindre afin de prendre une douche avant de partir de Philadelphie.
Vers 13:45 heures, nous reprenions l'autoroute en direction nord. Nous avons roulé jusqu'à Albany, soit 371 kilomètres ou plus de 3 heures. Nous nous y sommes arrêté pour prendre une chambre dans un Travel Lodge. Nous avons pris notre repas post-marathon dans un restaurant à 600 mètres de l'hôtel. Mes amis ont aussi dégusté une bonne bière.
Voici donc la traditionnelle photo post-marathon, de type selfie:
De gauche à droite, Jean-Yves, Rénald, Laurent et moi-même
Jean-Yves a complété son marathon en 3:47:50 et Laurent en 4:29:25. Ce dernier n'était pas très loin devant moi avant que je tourne au retour sur la dernière partie du marathon. Il nous a confié avoir un malaise à une cheville depuis quelque temps. Quant à Rénald, son tendon d'Achille le fait encore souffrir et il avait prévu prendre le départ mais ne pas compléter le marathon. Il a couru 24 km.
Nous sommes revenu à Québec lundi le 19 novembre.
Globalement, ce fut une belle expérience de course. J'avais pris part à ce marathon dans les années 90 et mes souvenirs étaient vagues.
Merci à mes trois amis pour ce beau voyage ! Particulièrement, merci à Jean-Yves qui est un bon guide et qui est très habile pour s'orienter en voyage.
Ceci clôt mon année de compétition 2018. Maintenant place au repos actif pour les quatre prochaines semaines !
Quel beau récit tu as fait mon Ami….c'est comme si nous étions là avec vous autres...remarque que j'y étais en pensées….bravo pour ta performance et repose toi bien car tu le mérites amplement après l'excellente saison que tu as connue…...Gilles
RépondreSupprimerFélicitation, François
RépondreSupprimertrès beau récit de ton voyage
Bravo à vous tous! Pas facile d'être optimal après un long voyage et ses distractions. J'ai déjà roulé 2200 km, seul, vers le New Jersey, pour y courir le marathon. Je revois encore le gérant du motel à Albany, qui se secouait la tête en entendant le but de mon voyage, en plein hiver. Pour moi, c'était normal, seulement ma passion qui me conduisait droit devant. Continuez!
RépondreSupprimerDominic
Félicitations aux vrais coureurs. Vous êtes tous des mentors. Naturellement, Rénald est le premier.
RépondreSupprimerFélicitations pour votre marathon. C'est un beau marathon et j'ai bien aimé. Bravo !
RépondreSupprimerCoucou François,
RépondreSupprimerC’est un fameux voyage que tu nous as fait la, bravo pour ce nouveau marathon malgré ta petite déception. Tu peux être fier de toi.
Belle journée à toi.
Rohnny
Coudonc, dois-je comprendre que j'ai manqué ma vocation et que j'aurais du être guide touristique ...
RépondreSupprimerFélicitations pour ton 98, ce fut plaisant de partager ce voyage avec toi et nos deux papys ...