vendredi 11 mars 2011

L'année 1984: préparation vers de plus hauts sommets

Dans mon billet du 5 mars 2011, je vous ai parlé de l'année 1983, cette année où j'ai fait la découverte du Club La Foulée et où je suis devenu coureur-guide pour Jean Bouchard, un athlète handicapé visuel qui avait à l'époque 46 ans. J'en avais 23 ans, j'étais déjà passionné de la course à pied depuis 4 ans et marathonien depuis 2 ans.

Durant la saison 1984, je ne ferai aucune compétition comme guide pour mon ami Jean alors que je l'avais guidé pour quatre évènements en 1983 dont le Marathon de Montréal. Je le guiderai pour certains entrainements seulement. Malheureursement, Jean s'était infligé une déchirure du ligament à la jambe gauche et fût tenu à l'écart de l'entrainement et du circuit de course à pied pendant plus d'un mois. Il reviendra graduellement et ne participera qu'à quatre compétitions de 10km mais avec d'autres guides.

De mon côté, m'entrainant toujours avec le Club La Fouleé, je prendrai part à pas moins que 17 compétitions, soit deux marathons, un demi-marathon, un 20km, deux 15km et onze 10km. Il faut dire que Jacques Mainguy, notre entraineur, insistait beaucoup sur l'importance du 10 km comme préparation au marathon. En fait, il était important de s'améliorer sur cette distance pour penser s'améliorer au marathon. Et il avait tout à fait raison !

Dès le mois de mai, j'abaisserai de six minutes mon meilleur temps au marathon d'Ottawa en réalisant un temps de 3:20:26. Ce marathon fut couru le 13 mai 1984. Curieusement, alors qu'on nous conseille généralement de prendre un gros mois de repos après le marathon, je me suis tapé cinq compétitions après le marathon, soit:

- 20 mai: 10km des Compagnons de Cartier en 40:45;
- 26 mai: 10km Sri Shinmoy où je suis passé, pour la première fois, en bas des 40 minutes (39:41);
- 3 juin: 10 km de St-Romuald en 41:50;
- 10 juin: Maski-Courons, 20km en 1:28:07;
- 16 juin: Super-Jogging pour un 10km en 41:18;

Comment j'ai pu faire celà ? En analysant de près mon carnet d'entrainement pour cette saison-là, je me rends compte que j'ai fait beaucoup de volume en mars et avril, avant le marathon d'Ottawa. Pour mars, 3 semaines entre 100 et 110 kilomètres par semaine et pour avril, une semaine de 120, une de 130 et une de 125 kilomètres. Tout celà était naturellement agrémenté d'une séance d'intervalles par semaine et d'une séance de farlek que nous faisions le mercredi. Tout un entrainement que je faisais à l'époque avec la Foulée ! Après le marathon d'Ottawa, j'ai abaissé le kilométrage entre 50 et 75 kilomètres par semaine et j'ai pu récolter les fruits entre le 20 mai et le 16 juin dont ma meilleure performance sur 10km. Comme quoi faire du volume à l'entrainement peut être payant !

La saison 1984 a continué sur la même lancée après ces compétitions du printemps pour celles de l'été. En juillet, il y eut le 10km du Vieux-Port le 1er juillet (40:47), la Galipote ( 10 km en 41:15 ) et le fameux Demi-marathon Phil Latulippe qui était à l'époque un évènement très important dans la région de Québec. Je réalisai alors un temps de 1:29:51. L'été de compétition n'était pas terminé. Il restait la Descente Royale où j'abaissai mon meilleur temps sur 10km (38:56) et le 10km de la Santé à Montréal (39:04).

Naturellement, à cette époque, la course la plus importante de la saison était le Marathon international de Montréal. Il était revenu à sa niche du mois de septembre depuis 1983. Cependant, pour cette saison, il n'y aura plus d'améliorations dans mes chronos. Je serai cependant régulier en complétant l'édition du Marathon de Montréal en 3:21:45.

Somme toute, une autre très belle saison de course à pied que je concluerai avec la 10km de l'Université Laval au mois d'octobre (39:25). Beaucoup de compétitions au programme mais tout celà a été très payant !

Cette saison en fut une de préparation vers de plus hauts sommets car l'amélioration dans mes performances de coureur n'était pas terminée. Les saisons suivantes en témoigneront.

À suivre...



3 commentaires:

  1. C'est impressionnant tout ce détail. C'est comme si 1984 était encore frais à ta mémoire.

    RépondreSupprimer
  2. Salut Luc ! J'ai travaillé avec mon carnet d'entrainement de l'année 1984. J'ai gardé plusieurs carnets qui m'aident et vont m'aider à mieux documenter mon blog.

    RépondreSupprimer
  3. Non mais quelle année, avec un nombre si impressionnant de courses de toutes distances!!!! Wow!!! Moi c'est l'année où je terminais l'université, et j'étais encore bien loin de la course à pied... Très bonne idée de conserver les carnets de course, ça me fera des trucs chouettes à revoir lorsque je vais cesser de courir, vers 90 ans!!

    RépondreSupprimer