dimanche 25 octobre 2020

Semaine du 18 octobre: trente-deuxième semaine sous l'urgence sanitaire

J'ai débuté mon billet précédent avec une bonne nouvelle qui nous avait été communiquée dans la semaine du 11 octobre, soit l'aplatissement de la courbe des cas de COVID-19 au Québec.

Cependant, la semaine du 18 octobre s'est terminée sur une note différente. Bien qu'il n'y ait pas augmentation des cas quotidiens de COVID-19, ils restent hauts, laissant craindre que notre système de santé ne puissent pas répondre dans les prochaines semaines. L'heure est grave et la vice-première ministre Geneviève Guilbault, flanquée du maire de Québec, Régis Labeaume, et du maire de Lévis, Gilles Lehouiller, a tenu une conférence de presse, le 23 octobre, afin de le rappeler aux Québécois.

Donc, les mesures sanitaires que nous vivons depuis le début du mois d'octobre pour les zones rouges ne devraient pas être levées le 28 octobre. Seront-elles resserrées ? Nous le saurons au début de la prochaine semaine.

Suite à mon défi trail où j'ai couru 31 km dans le Parc National de la Jacques-Cartier dimanche le 18 octobre, j'ai ressenti une certaine fatigue. Ce ne fût pas le même type de fatigue que j'ai après un marathon où les fibres musculaires des jambes sont brisées mais plutôt une sensation de jambes lourdes. C'était dans l'ordre des choses pour moi avec toute l'énergie que j'ai dépensée lors de cette sortie trail du 18 octobre.

Comme j'avais planifié quatre petites sorties de 5 km du mardi 20 octobre au vendredi 23 octobre, j'ai pu bien récupérer en vue d'une belle fin de semaine pour découvrir de nouveaux sentiers les 24 et 25 octobre.

Voici maintenant le détail de ma semaine du 18 octobre où j'ai couru 61.97 km et fait trois séances de musculation:

Dimanche 18 octobre: -4 C. Longue sortie trail avec Jean-Yves dans le Parc National de la Jacques-Cartier: 31.69 km en 6:06:53, soit une allure moyenne de 11:34/km et 1026 mètre de D+.

Lundi 19 octobre: 20 minutes de vélo stationnaire à la maison (8.2 km à une vitesse moyenne de 24.6 km/hre) et une séance de musculation pour le haut du corps. Mon élastique vert a lâché durant mon exercice pour les épaules et j'ai pris les petits poids de 10 livres pour continuer, ce qui a donné le même résultat à trente répétitions.

Mardi 20 octobre: 8 C et pluie soutenue.  Départ de la maison pour une sortie en mode récupération.  Les jambes étaient lourdes de ma grosse sortie trail du dimanche précédant. 5.05 km en 43:04, soit une allure moyenne de 8:32/km.

Mercredi 21 octobre: 3 C et venteux.  Départ de la maison pour une sortie sur route toujours en  mode récupération. Les jambes étaient un peu meilleures que la veille. 5.06 km en 41:45, soit une allure moyenne de 8:16/km.

Par la suite, j'ai fait une séance de musculation pour le haut du corps à la maison.

Jeudi 22 octobre: 4 C. Départ de la Marina de Cap-Rouge pour une sortie en endurance fondamentale sur le sentier de la Plage St-Laurent et de la Plage Jacques-Cartier.  5.06 km en 39:45, soit une allure moyenne de 7:51/km.

Vendredi 23 octobre: 7 C et venteux.  Départ de la maison pour une sortie sur route  avec un peu de côtes.  Bonnes sensations. 5.07 km en 40.19, soit une allure moyenne de 7:57/km.

Par la suite, j'ai fait une séance de musculation full body à la maison.

Samedi 24 octobre: pour la sortie trail du samedi, j'ai proposé à Jean-Yves la piste cyclable du Grand-Tronc sur la rive sud. 

J'avais fait une sortie en solo sur cette piste à l'été 2019 en partant de Saint-Rédempteur. La piste était asphaltée. Comme j'avais lu sur le site internet qu'il y avait une partie sur poussière de pierre, nous sommes parti beaucoup plus loin, soit à Lyster. Cependant, à cet endroit, la piste cyclable ne fait plus partie du parc linéaire du Grand-Tronc mais plutôt du parc linéaire des Bois-Francs.

Nous avons pris le départ de notre sortie à 8:02 heures sous un mercure anormalement doux de 15 C pour l'époque. Voici le début de la piste à Lyster près de l'ancienne gare de train:



Cette piste cyclable a été construite sur une voie ferrée désaffectée. Cette ancienne gare de train est maintenant utilisée à des fins touristiques ainsi que comme point de services pour les usagers de la piste cyclable. 

Nous avons d'abord traversé la rivière Bécancour:


Un peu plus loin, il y avait un panneau indiquant la distance pour se rendre à Plessisville, Victoriaville et Warwick:


et un panneau indiquant la distance pour se rendre aux haltes le long de la piste cyclable:


À un certain endroit, nous avons vu un chevreuil, au loin, qui s'était arrêté au milieu de la piste et qui nous a regardé un bref instant avant de déguerpir.

Cette piste traverse des terres agricoles comme en fait foi ce silo que l'on voit ici  l'horizon:


Après 5 km, nous sommes revenu sur nos pas sur cette piste rectiligne. Cette sortie a été faite sous une pluie soutenue et nous étions bien rincés à la fin:


Nous avions prévu le coup en amenant des vêtements secs et nous avons pu nous changer sous un abri près de l'ancienne gare de trains.

J'ai terminé ma sortie avec 10.04 km en 1:12:14, soit une allure moyenne de 7:12/km et avec de bonnes sensations. Jean-Yves, quant à lui, avec ses aller-retour, a terminé avec 12.01 km en 1:16:29, soit une allure moyenne de 6:22/km.

Je ne connaissais pas ce secteur et j'ai trouvé intéressant d'y aller.

Longue sortie trail du dimanche 25 octobre

Pour le dimanche 25 octobre, Jean-Yves et moi avons continué nos longue sorties trail. Nous en avons profité pour aller découvrir une autre partie du sentier Mestachibo. Le 18 septembre, nous avions fait les 7 kilomètres aller-retour à partir de l'église de Saint-Ferréol. Pour le 25 octobre, nous avons mis au programme les 7 kilomètres aller-retour à partir du Mont Sainte-Anne.

Nous sommes arrivé à cet endroit un peu après 7:00 heures alors que le jour se levait. Nous avons eu la mauvaise surprise de constater que la grand stationnement de la station de ski était fermé. Un écriteau indiquait que les installations du Mont Sainte-Anne étaient fermées. C'est peut-être une mesure zone rouge décidée par les propriétaires de la station de ski.

Nous sommes allé stationner le véhicule dans une rue avoisinante où nous avions une belle vue sur la montagne:


Nous avons pris le départ de notre sortie à 7:16 heures sous un mercure de 1 C.

L'entrée du sentier était de l'autre côté du Boulevard du Beau-Pré à proximité:


Un écriteau nous indiquait que les escaliers descendant au pied des chutes Jean-Larose étaient fermés. Jean-Yves avait calculé une trace sur maps.me passant par cet endroit. Nous avons quand même suivi son plan.

En route, nous avons rapidement vu la rivière Jean-Larose:


Nous sommes arrivé au haut des escaliers. Ils étaient effectivement fermées, des marches étant affaissées ou manquantes. Nous l'avons descendu très lentement afin de ne pas se blesser, des marches étant même un peu glacées et glissantes.

Cela nous a permis d'admirer les chutes Jean-Larose:






Par la suite, nous avons continué un peu dans le sentier Jean-Larose qui connectait avec le sentier Mestachibo. Nous avons manqué une jonction à un endroit de telle sorte que nous avons du remonter directement dans la montagne où la pente était très abrupte. Le cardio a monté. Au haut, j'avais environ 3 km. J'avais chaud et j'ai enlevé mon coupe-vent et mes gants.

Voici des vues que nous avons eues dans le sentier après cette montée abrupte:



De façon générale, le sentier était moins technique que les 7 kilomètres à partir de l'église Saint-Ferréol. Cependant, comme c'est le Mestachibo, ça monte et ça descend presque continuellement.

Nous sommes arrivé à la pancarte du 7 km après une section de grosses roches où il fallait être prudent:


et nous sommes revenu sur nos pas. 

Voici ici le sentier à une intersection où il y avait un panneau d'identification pour le Mont Sainte-Anne:


Il y avait beaucoup de feuilles au sol et il n'était pas toujours évident de voir le sentier. Sur l'aller, nous avons manqué un endroit où le sentier descendait de façon abrupte. Jean-Yves avait la trace du sentier sur maps.me pour se guider. Nous sommes revenu sur nos pas et nous avons trouvé l'endroit.

Il y a des marques de couleur rouge et blanche sur les arbres pour se guider mais il en manque à certains endroits.

Dans les derniers kilomètres, nous avons pris le raccourci vers le Mont Sainte-Anne afin de ne pas avoir à monter les escaliers dangereux le long des chutes Jean-Larose:


Il restait alors 1.5 km pour revenir à l'entrée du sentier.

J'ai terminé cette sortie avec 13.58 km en 3:31:00, soit une allure moyenne de 15:33/km. Jean-Yves, quant à lui, a terminé avec 13.08 km en 3:37:06, soit une allure moyenne 16:36/km. 

Il avait fait le choix de faire cette sortie en bottes de randonnée alors que de mon côté, j'avais choisi les espadrilles de trail avec des guêtres pour les sections de boue. Finalement, il n'y avait pas énormément de boue. 

Le 18 septembre, lors de notre sortie sur les 7 km aller-retour à partir de l'église Saint-Ferréol, j'avais maintenu une allure moyenne de 21:07/km. Il y a donc une bonne différence de technicité entre ces deux portions du Mestachibo.

Il nous reste une section de ce sentier à faire, soit celle qui se rend à Saint-Tite-des-Caps.

Stéphanie Simpsons

Le Big Dog's Backward Ultra est une course d'endurance extrême qui consiste à faire le plus grand nombre de tours d'un circuit de 6.7 km. Les participants ont une heure pour compléter chaque tour et doivent repartir exactement à la première  seconde de l'heure suivante. Le dernier en piste remporte la course et doit arrêter.

L'ultra-marathonienne Stéphanie Simpsons, résidant à Montréal, s'est rendu en Colombie-Britannique pour participer au volet canadien de cette course avec les spécialistes de ce type d'épreuve:


 Elle a remporté la course, battant le meilleur homme. Elle a complété 288.3 km, soit l'équivalent de sept marathons, en 34 heures 40 minutes 51 secondes. Les détails sont ici . Très impressionnant !





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