dimanche 28 octobre 2018

Semaine du 21 octobre

J'ai complété la première semaine d'un bloc de trois dans la préparation de ma dernière compétition de l'année, soit le marathon de Philadelphie du 18 novembre prochain.

Le 22 octobre, j'avais un rendez-vous avec mon podiatre, Martin Demers, de la clinique Podiatre Plus:


J'aurais voulu le voir l'été dernier, soit un an après le début du port des orthèses qu'il m'avait confectionnées en juin 2017. Cependant, il était en congé de paternité. Comme c'est lui que je voulais rencontrer et non une de ses associées, j'ai donc accepté un rendez-vous à l'automne à son retour. De toutes façon, je pouvais attendre. J'aime beaucoup mes orthèses malgré le point de pression fatiguant au deuxième métatarse du pied gauche.

Voici l'allure de mes orthèses lorsque j'en ai pris possession pour la première fois en juin 2017:



En novembre 2017, j'ai eu le premier ajustement à l'orthèse gauche afin de soulager le mauvais point de pression au métatarse du pied gauche:


Martin Demers avait ajouté un millimètre d'EVA sous les deux semelles mais en faisant une petite dépression à l'endroit où le contact se fait au niveau du 2ième métatarse du pied gauche. Il n'avait mis qu'un millimètre parce qu'il voulait y aller progressivement.

Cependant, le problème ne fut pas corrigé. Bien que j'ai fait tout mon entrainement de l'hiver 2017-2018 et couru les marathons d'Albany, des Érables, d'Ottawa, de Magog et de Québec avec mes orthèses, le mauvais point de pression a continué à me déranger. Particulièrement, lors du marathon de Magog, en juillet dernier, j'avais mes nouvelles espadrilles Asics Cumulus 20 que j'avais déjà portées pour une couple de longues sorties et j'ai du m'arrêter à quelques reprises pour changer la façon dont l'espadrille gauche était laçée car le point de pression était vraiment douloureux. Il était temps de revoir Martin Demers.

Il a d'abord regardé les empreintes de mes pieds sur le dessus de mes orthèses et tout était normal:



On peut remarquer à gauche que l'empreinte est plus prononcée près du deuxième métatarse qu'à droite. Martin Demers a donc décidé de suivre le plan de match qu'il avait en novembre 2017, soit d'ajouter un millimètre de plus sous les orthèses. Il m'a offert de faire l'ajustement immédiatement. Il est revenu rapidement me voir pour me dire qu'il n'avait pas d'EVA noir mais uniquement un matériel d'EVA avec des motifs bleus. Il avait de l'EVA noir à son laboratoire mais je n'aurais pas eu mes orthèses avant une couple de semaines. Comme je n'avais pas de problème à avoir de l'EVA avec des motifs sous mes orthèses, il a procédé à l'ajustement:


Sous l'orthèse gauche, on voit que la petite dépression est maintenant plus creuse car il y a deux millimètres d'EVA qui l'entourent et ce, dans le but de soulager le mauvais point de pression:


Même si la période d'une année était écoulée, il ne m'a chargé aucun frais pour le travail effectué. Comme il veut que l'orthèse soit parfaitement ajustée, il m'a dit de ne pas me gêner pour le revoir. Si je le recommande à ceux qui ont besoin d'orthèses, ce n'est pas pour rien. 

Maintenant, en ce qui a trait à ma semaine d'entraînement, j'ai couru 70 km, fait une séance de vélo stationnaire et deux entraînements de musculation. Voici le détail de cette semaine du 21 octobre:

Dimanche 21 octobre: longue sortie de 20 km avec le zoo en 2:14:39, soit un pace moyen de 6:42/km.

Lundi 22 octobre: congé de course, 30 minutes de vélo stationnaire et une séance de musculation pour le haut du corps au Nautilus Plus.

Mardi 23 octobre: -4 C. Départ de la maison pour une sortie sur une boucle passant, entre autres,  par la rue Francoeur et le Chemin Saint-Louis.  J'essayais mes orthèses ajustées pour la première fois et j'ai trouvé qu'elles étaient confortables. J'ai couru 10 km à un pace moyen de 7:24/km.

Mercredi 24 octobre: 2 C, - 2 C ressenti. Entraînement d'intervalles sur la piste des Compagnons de Cartier. 1.5 km de réchauffement avec accélérations sur 100 mètres, 3 X 800 mètres (pace: 5:25, 5:20, 5:13), 2 X 1 km (pace: 5:14, 5:18), 400 mètres de récupération entre chaque 800 mètres et kilomètre rapide.  2.4 km de retour au calme pour terminer. En tout, j'ai couru 10 km à un pace moyen de 6:40/km.

Par la suite, je me suis rendu directement au Nautilus Plus pour une séance de musculation. J'ai travaillé toutes les parties du corps (entraînement full body) sauf le haut du dos vu que j'avais beaucoup de contractures depuis la fin de semaine précédente suite à des tractions à la barre faites le vendredi 19 octobre. Il était sage de laisser reposer cette partie du corps.

Jeudi 25 octobre: 1 C. Départ de la maison. Descente sur le Boulevard Versant-Nord et remontée par la côte de la rue Chanoine Scott. Les quadriceps et les mollets étaient courbaturés suite aux exercices de musculation de la veille. Je n'avais pas travaillé les jambes en musculation depuis un certain temps. J'ai donc fait de bons étirements et utilisé le gros rouleau de massage. Ma sortie fût de 10 km à un pace moyen de 7:24/km.

Vendredi 26 octobre: -1 C, -4 C ressenti. Départ de la maison pour un parcours passant par le Chemin Saint-Louis et la route de l'Église. Voici le complexe Jules-Dallaire illuminé au coin de la route de l'Église et du Boulevard Laurier:


Le complexe est vraiment très beau la nuit. Pour cette sortie, j'ai couru 10 km à un pace moyen de 7:27/km.

Je devais faire une séance de musculation cette journée la mais elle a été trop chargée et j'ai manqué de temps. De toute façons, les contractures étaient encore présentes dans la haut du dos et une journée de repos en musculation ne pouvait pas faire de tort.  Au surplus, je pourrais maintenir mes acquis avec uniquement une séance par semaine.

En fin de journée, j'ai commencé à ressentir une raideur dans mon genou gauche. Ayant vécu ce type de problème pendant trois années consécutives, la sonnette d'alarme a immédiatement sonné. J'ai alors procédé à des étirements spécifiques, massé ma bandelette gauche avec mon petit rouleau de massage et appliqué immédiatement du froid sur mon genou gauche pendant 10 minutes.

Samedi 27 octobre: - 5 C. Je me suis rendu à l'entrée du Parc linéaire de la rivière Saint-Charles sur le Boulevard Hamel située un peu avant la Maison O'Neill pour une sortie en sentier. Avec le gel, la pelouse avait ce bel aspect devant le kiosque de la Maison O'Neill:


La température était hivernale, bien en dessous des moyennes pour le mois d'octobre. J'ai traversé les secteurs Les Saules et Duberger du sentier et suis revenu sur mes pas à cet endroit:


Les arbres étaient bien dégarnis et le sentier gelé. À un endroit, j'ai vu une petite tente occupée par un sans-abri.  Pas évident de coucher dehors par une telle température !

Pour ma sortie, j'ai couru 10 km à un pace moyen de 7:11/km. J'ai couru confortablement et je n'ai ressenti aucune raideur dans mon genou gauche. Je devrai rester très prudent d'ici le marathon de Philadelphie.

Zoo du 28 octobre

Il me reste deux longues sorties de 30 km avant le marathon de Philadelphie et j'ai fait l'avant-dernière dimanche le 28 octobre.

La température était hivernale pour un 28 octobre avec -5 C ressenti. Les vents soufflaient très forts. Durant la nuit, du grésil et de la neige étaient tombés. Donc, tout ce qu'il faut pour bien s'amuser dehors...

Mon ami Rénald Bouchard m'avait donné rendez-vous pour 7:15 heures dans le stationnement du Centre Lucien-Borne pour un réchauffement. Nous l'avons couru dans les rues du quartier Montcalm. Rénald sera à New-York la semaine prochaine pour prendre part au marathon et sera du voyage pour le marathon de Philadelphie le 18 novembre:


De retour au Centre Lucien Borne, j'avais 7.25 km à ma Garmin à un pace moyen confortable entre 7:40 et 7:50/km. 

Jean-Yves avait dessiné un parcours pistes cyclables afin d'en profiter avant l'hiver:


Il portait le nom Citrouille parce qu'il fallait aussi célébrer l'Halloween. Pour profiter des pistes cyclables avant l'hiver, ce fut manqué mais pour l'Halloween ce fut réussi.

Nous n'étions que six à prendre le départ du parcours Citrouille, le reste des membres du zoo ayant décidé de ne pas faire les clowns. 

Nous sommes descendu sur la piste cyclable du Boulevard Champlain par la côte Gilmour. Il y avait un vent à écorner les boeufs sur la piste cyclable:



C'est dans le quartier Petit Champlain que nous avons souligné l'Halloween:


Malheureusement, nous n'avons pas eu de bonbons. Ils auraient pu servir pour nous donner de l'énergie car ce n'était pas une sortie facile vu que la surface était quelque peu glissante.

Après la pause toilette au Marché du Vieux-Port, Gilles et Rénald nous ont quitté et nous avons continué à quatre. Nous avons continué sur le parcours en direction de la piste cyclable de Maizerets. En traversant le pont du Boulevard Jean-Lesage, j'ai remarque qu'il y avait beaucoup de vagues à l'endroit où la rivière Saint-Charles se jette dans le fleuve Saint-Laurent:


Pas surprenant avec le vent que nous avions ! 

À Maizerets, nous avons emprunté la piste cyclable derrière le Domaine, toujours avec le vent de face:


Nous nous sommes rendu jusqu'au Boulevard François-de Laval. Un peu avant d'arriver à cet endroit, j'ai réussi à capter de loin les bonnes vagues sur le fleuve Saint-Laurent:


Au Boulevard François-de Laval, nous sommes revenus sur nos pas avec le vent dans le dos cette fois-ci. Nous avons connecté avec la piste cyclable de la rivière Saint-Charles à la hauteur du Boulevard Jean-Lesage jusqu'au nouveau pont qui traverse au Parc Victoria. Pour terminer, 2-3 kilomètres avant de grimper la côte Sherbrooke et arriver au Centre Lucien-Borne.

J'ai terminé cette sortie avec 31.34 km en 3:46:13, soit un pace moyen de 7:13/km. J'ai donc couru en negative split après mon réchauffement de 7.2 km faits à un pace moyen de 30 secondes plus lent au kilomètre. Les sensations ont été excellentes et je n'ai pas vraiment forcé le pace.

Aussi, c'était un test important pour l'ajustement que Martin Demers avait fait sur mes orthèses le lundi précédant. Comme sur mes courtes sorties durant la semaine, mes orthèses ont été très confortables. Je n'ai pas ressenti le mauvais point de pression que j'avais au niveau du 2ième métatarse du pied gauche. J'avais même refait le laçage de mes espadrilles de façon normale afin de faire un test complet. L'ajustement est donc un succès. Mes prochains marathons et longues sorties seront donc plus agréables.

Maladie de Haglund

J'ai souvent dit dans ce blog que je portais des orthèses pour soulager le haglund de mon pied droit:


Le 31 août 2014, j'avais publié un billet fouillé à partir de mes recherches sur internet et intitulé Maladie de Haglund . Ce billet a suscité 77 commentaires compte tenu du titre et du référencement de mon blog sur Google.

Entre autres, j'avais lu que l'opération était risquée pour traiter ce problème car le risque de ne pas pouvoir recourir était grand. Dernièrement, un dénommé Speed m'a informé qu'il avait été opéré et que sa rééducation allait bon train avec pour objectif de pouvoir recourir dans le temps des Fêtes.

Tous les commentaires joints aux recherches que j'avais faites ainsi qu'à mon expérience personnelle font finalement de ce billet du 31 août 2014 une bonne source d'informations pour les personnes atteintes de ce problème. Aussi, comme mon blog relate mon expérience de coureur à chaque semaine depuis février 2011, il est possible que j'aurai d'autres informations à donner un jour ou l'autre sur cette maladie de Haglund. Cependant, je la contrôle bien depuis plusieurs années et je devrai continuer d'appliquer la même recette si je veux courir encore longtemps.

Gilles Lamontagne et Maxime Martin

Mon ami Gilles Lamontagne m'a partagé cette belle photo de lui et de l'humoriste Maxime Martin prise au salon du coureur du dernier marathon de Québec:


Maxime Martin est un marathonien et a pris part au marathon de Québec en compagnie du marathonien-blogueur Daniel Lequin que j'ai rencontré lors d'une conférence qu'il a donné au salon du coureur. Daniel raconte son marathon en compagnie de son gendre Patrice et de Maxime dans un billet intitulé Deux Schtroumpfs au marathon de Québec . Comme toujours, c'est un très bon billet de Daniel Lequin.

dimanche 21 octobre 2018

Semaine post-marathon de Québec

Quelques jours après le marathon SSQ de Québec, nous avons reçu les épreuves des photographies prises durant la course:



J'ai été très satisfait de terminer cette course fort:



Il s'agissait de mon cinquième marathon cette année et c'était le deuxième que je terminais de cette manière après celui des Érables à la fin avril. Il est vrai que les conditions climatiques étaient à peu près les mêmes, soit du temps frais. Cependant, dans les deux cas, j'ai couru aux sensations et j'ai bien géré ma course. Je dois continuer de la même manière pour avoir du plaisir lors de mes compétions.

Durant la semaine du 14 octobre, j'ai mis l'accent sur la récupération afin de pouvoir m'offrir trois autres semaines d'entraînement en vue de mon dernier marathon de l'année 2018, soit celui de Philadelphie que je courrai le 18 novembre prochain.

Voici donc le déroulement de cette semaine du 14 octobre:

Dimanche 14 octobre: marathon SSQ de Québec que j'ai complété en 4:26:15 (pace moyen de 6:16/km) et qui est décrit ici .

Lundi 15 octobre: repos de course mais visite au Nautilus Plus pour 30 minutes de moulinage léger sur un vélo stationnaire suivies d'étirements et massages avec le rouleau. Je sentais déjà la différence sur l'état de mes jambes en sortant du gym.

Mardi 16 octobre: repos de course et 30 minutes de vélo stationnaire au Nautilus Plus. 

Par la suite, j'ai commencé un nouveau programme de musculation full body. J'ai travaillé en super set, soit des blocs de deux exercices pour des muscles différents mais sans repos entre chaque série pour chaque exercice. Je n'ai pas fait d'exercices pour les jambes afin de ne pas interférer la récupération de ces muscles. C'est une programme de 4 semaines que je ferai jusqu'à une semaine avant le marathon de Philadelphie. J'ai naturellement terminé avec des étirements.

Mercredi 17 octobre: repos de course mais 30 minutes de moulinage sur un vélo stationnaire au Nautilus Plus, des exercices d'étirements et le rouleau de massage. J'aurais pu recommencer à courir cette journée la mais j'ai préféré respecter ma routine post-marathon de 3 jours sans course à pied. Il était prévu de recommencer à jogger le lendemain.

Jeudi 18 octobre: 0 C. Reprise relax de la course à pied sur une boucle passant, entre autres par les rues du Campanille et Marly. 7 km à un pace moyen de 7:57/km.

Vendredi 19 octobre: -2 C. Départ du Nautilus Plus pour une sortie est-ouest-est. La première neige de la saison tombait et il y avait un peu de neige fondante au sol:


Les sensations étaient meilleures que la veille. 7 km à un pace moyen de 7:26/km.

Par la suite, j'ai enchaîné au Nautilus Plus avec la même séance de musculation que j'avais faite le mardi précédant.

Samedi 20 octobre: j'avais le goût de faire un peu de trail.

J'ai pris la route du Lac Beauport en direction du Centre de Plein Air Le Saisonnier un peu avant le lever du jour sous un temps pluvieux mais un mercure assez doux de 9 C.  

Sur le stationnement du Centre de Plein, il y a une belle vue sur la montagne de ski du Centre Le Relais:


Dans les trails de la Clinique du Coureur, c'était le beau tapis de feuilles:


À un endroit, dans une montée, il n'était plus possible de distinguer le sentier à cause des feuilles mais il y avait une balise et je me suis dirigé vers elle afin de rejoindre la piste:


J'ai continué sur la boucle de 5 km. Il y avait pas mal de boue à certains endroits. De plus, il fallait être très prudent dans les descentes car les feuilles mouillées, par dessus les roches et les racines, rendaient le sentier glissant surtout dans les descentes. Ici, l'indication du 3ième kilomètre de la boucle de 5 km:


Aussi, un peu plus loin, un petit ruisseau à traverser:


Après la boucle de 5 km, il me restait 2 km à courir et j'ai couru sur le début de la boucle de 30 km ( il y a aussi une boucle de 10 km). À un endroit, je suis passé à côté d'un abris amérindien sûrement confectionné par des gens du Centre de Plein Air:


J'ai terminé avec 7 km à un pace moyen de 11:04/km. J'étais allé courir dans ces sentiers le 15 septembre dernier et j'avais couru 9 km à un pace moyen de 11:52/km. Ma séance avait été quelque peu pénible. Ce ne fut pas le cas cette fois-ci. J'ai couru plus en contrôle et en souplesse en me concentrant sur la technique de trois pas à la fois et en levant les genoux. Je m'améliore donc un peu à la fois. 

J'ai eu du plaisir durant cette sortie malgré la pluie et la boue à certains endroits. J'avais prévu des espadrilles et des bas de rechange ainsi qu'un gilet sec que j'ai mis après mon entraînement.

J'ai donc terminé ma semaine avec 63 km, incluant mon marathon et mes trois petites sorties de 7 km. Je me sens maintenant bien en selle pour attaquer le dernier droit de mon année de compétitions 2018.

Zoo du 21 octobre

Une semaine après le marathon SSQ Québec, mon objectif de longue sortie n'était que de 20 km.

Je suis donc arrivé au Centre Lucien-Borne un peu avant 8:15 heures pour jaser un peu avec les amis. Nous étions 16 à prendre le départ du parcours que Jean-Yves nous avait partagé le vendredi précédant:


Il s'agissait d'un parcours facile uniquement en Haute-Ville. Il passait, entre autres, par l'Université Laval où se tenait le tailgate précédant le match de football universitaire entre le Rouge et Or de l'Université Laval et le Vert et Or de l'Université de Sherbrooke.

À l'entrée du campus universitaire, le groupe s'est scindé, six amis décidant de continuer de leur côté. Après un arrêt au Pavillon Desjardins pour les toilettes, nous sommes passé à l'endroit où se tenait le tailgate:



Un peu plus à l'ouest, nous avons traversé le campus de l'école secondaire  De Rochebelle:


Nous sommes revenu au Centre Lucien-Borne par les rues de Sainte-Foy et Sillery, dont certaines étaient très belles avec les couleurs d'automne:


Ce fut une belle sortie automnale sous une température fraîche de 7 C au départ et un petit vent de l'ouest. Je l'ai terminé avec 20 km en 2:14:39, soit un pace moyen de 6:42/km. J'ai eu des sensations de facilité, ce qui n'est pas toujours le cas une semaine après un marathon.

Courses 2019

Mon année de compétitions 2018 n'est même pas terminée qu'il faut déjà penser à celle de 2019. 

En effet, l'organisation du marathon SSQ Québec nous offrait, jusqu'au 21 octobre à 23:59 heures, un rabais substantiel sur l'inscription 2019. J'en ai profité et je suis déjà inscrit.

Je prendrai aussi part au marathon des Érables à la fin avril et au marathon d'Ottawa à la fin mai. Par contre, je ne compte pas courir autant de marathons que cette année. Je me suis mis en mode marathon en décembre 2017 pour la préparation du marathon d'Albany et et je vais terminer avec celui de Philadelphie le 18 novembre. C'est environ année en mode marathon.

En 2019, je compte mettre un peu plus de variété dans ma pratique de la course à pied avec quelques trails de plus et une ou deux course sur route de plus courte distance. Je déciderai lesquelles plus tard.

dimanche 14 octobre 2018

Marathon de Québec 2018

Durant la semaine du 7 octobre 2018, j'ai mis une touche finale à ma préparation pour le marathon SSQ de Québec.

Comme à l'habitude, j'ai fait le plus de réserves possibles pour bien courir mon marathon. Ma routine est bien établie depuis un certain temps: de petits joggings toute la semaine et une surcharge glucidique les trois derniers jours avant le marathon.

J'ai couru 43 km durant ma semaine soit une longue sortie de 18 km avec le zoo dimanche le 7 octobre et cinq petites sorties de 5 km du mardi 9 octobre au samedi 13 octobre inclusivement. Le lundi 8 octobre, je n'ai pas couru mais pédalé 30 minutes au Nautilus Plus, fait une dernière séance de musculation pour le haut du corps et des exercices d'étirements.

La descente du Mont Sainte-Anne samedi le 6 octobre m'a laissé de très bonnes courbatures dans les quadriceps jusqu'au milieu de la semaine. Cependant, à partir du jeudi 11 octobre, elles étaient disparues. Le vélo, les joggings légers, les étirements et le rouleau de massage à chaque jour ont donné de bons résultats même si j'étais un peu inquiet lundi le 8 octobre étant donné le mauvais état de mes jambes.

Concernant le marathon SSQ Québec, Gestev a fait un très bon travail en ce qui a trait à la préparation de l'événement. Je pense, entre autres,  aux courriels qui nous ont été transmis à partir du 4 octobre, de la visibilité du marathon dans les médias et le travail de coordination avec la Ville de Québec pour préparer les gens qui allaient voir passer les coureurs dans leur quartier respectif. Huit quartiers de la ville sont traversés par le parcours.

Le vendredi 12 octobre, je me suis rendu au Centre des congrès où était tenu le salon du coureur:


J'ai d'abord retiré mon dossard et jasé un peu avec Nicole Trudel et Rénald Bouchard.Ce dernier était bénévole à la table du 5 km.

Par la suite, je suis allé chercher mon gilet à manches longues, fait le tour des exposants et fait quelques achats. Après les kiosques des exposants, je me suis arrêté à l'espace des conférences. Daniel Lequin, auteur d'un excellent blogue sur la course à pied sur rds.ca , y donnait une conférence à 17:00 heures:


Je suis le blog de Daniel depuis plusieurs années et j'aime beaucoup ses billets où il explore le côté humain de la course à pied. Il court depuis 24 années et complète plusieurs marathons par année.Il en a maintenant 90 à son actif.

Durant sa conférence intitulée Anecdotes d'un coureur expérimenté, il nous a partagé cinq coups de coeur et cinq coups de gueule vécus au fil des années lors des marathons qu'il a courus. Je les avais lus sur son blog mais j'ai bien apprécié l'entendre de vive voix et jaser un peu avec lui avant sa conférence.

Dimanche le 14 octobre: journée du marathon

Le départ étant donné à 8:00 heures, je me suis levé à 5:00 heures ce qui est mon heure habituelle. Après avoir pris mon déjeuner et préparé mon équipement, j'ai eu un peu de temps pour relaxer compte tenu que l'aire de départ du marathon n'est pas trop loin de la maison.

Le Centre Lucien-Borne étant à seulement 1.5 km de marche du départ, je m'y suis dirigé pour me stationner. À 7:00 heures, il y avait encore plusieurs espaces de stationnement disponibles. Aussi, quelques amis du zoo étaient déjà présents. À 7:15 heures, nous avons pris la direction de l'aire de départ:


Même si nous nous entraînons à chaque semaine à cet endroit, j'avais les mêmes impressions que j'ai lors d'un marathon dans une autre ville car nous croisions d'autres participants au marathon.

Le départ du marathon était près du Parc de l'Amérique française. L'organisation du marathon, Gestev,  y avait placé de nombreuses toilettes chimiques:



Il y en avait sur deux côtés du Parc et je n'ai eu aucune attente pour y aller. Bravo à Gestev car le nombre de toilettes chimiques est souvent une lacune dans plusieurs marathons.

Naturellement, comme il y avait plusieurs membres du zoo qui prenaient part au marathon, la traditionnelle photo de groupe a été prise:


Rapidement, nous nous sommes placés dans nos corrails respectifs:


La température était de 3 C avec un ressenti de 0 C. J'avais un sous-vêtement Combi sous mon t-shirt, une petite tuque et des gants. C'était parfait.

Le départ a été donné à l'heure précise. Les trois premiers kilomètres étaient descendants et j'ai été prudent même si je descends mieux cette année. J'ai maintenu un pace moyen autour de 6:18/km.

En basse-ville dans le quartier Saint-Roch, sur le plat, j'ai légèrement accéléré mais toujours en écoutant mes sensations. Nous connaissions bien le parcours pour nous y être entraîné à plusieurs reprises. Par contre, avec le flot de coureurs et l'animation  à plusieurs endroits, c'était complètement différent.

Concernant le peloton, nous étions 1366 participants, soit une augmentation de plus de 300 participants par rapport à l'année précédente (1042). Plusieurs coureurs ont été attirés par la nouveauté. Comme mentionné plus haut, Gestev a fait un excellent travail de promotion.

J'ai traversé tous les quartiers de la basse ville avec d'excellentes sensations. St-Roch, St-Sauveur, la piste cyclable de larivière St-Charles, Limoilou, il me semble que les kilomètres ont défilé rapidement. Il est vrai que j'ai échangé un certain temps avec un coureur. Aussi, mon pace moyen s'est amélioré de plus de 10 secondes au kilomètre.

À la sortie de Limoilou, avant de prendre le tunnel Samson, le parcours du demi-marathon a rejoint celui du marathon. Il y avait beaucoup plus de coureurs sur le demi-marathon, soit 2879. À la jonction, je me suis retrouvé avec des coureurs du demi-marathon qui étaient sur un pace plus rapide que le mien. Je les ai laissé aller.

La traversée du tunnel Samson d'une distance de 270 mètres a été très plaisante. Comme nous étions à la noirceur, plusieurs coureurs criaient pour s'amuser. Aussi, les bandes réfléchissantes sur les vêtements des coureurs s'illuminaient.

Au Vieux-Port, sur la rue du Quai Saint-André, avant de tourner sur la rue Saint-Pierre, il y avait une boîte de circulation qui changeait momentanément la direction de notre course afin de permettre le passage de véhicules et d'assurer la fluidité de la circulation.Cette boîte de circulation n'affectait pas la distance parcourue mais nous déviait tout simplement vers un tronçon alternatif d'égale et même longueur que le tronçon original.

Plusieurs participants du demi-marathon qui n'avaient pas lu les instructions sur le site du marathon ont commencé à paniquer, se demandant s'ils étaient sur le bon parcours. J'en ai rassuré quelques uns.

J'ai parcouru la portion sur le Boulevard Champlain toujours avec de bonnes sensations. Un peu avant d'arriver à la section de côtes (24ième kilomètre), j'ai senti une sensibilité dans mon genou gauche. Ayant été blessé trois années consécutives aux genoux, je me suis mis en mode solutions. J'ai déduit que je devais ajuster le laçage de mon espadrille gauche. J'ai donc arrêté un peu dans la côte de la rue des Remparts pour le faire.

J'ai monté toutes les côtes en contrôle sans me mettre dans le rouge. Sur les Plaines d'Abraham, entre le 28ième et le 29ième kilomètre, j'ai ressenti de nouveau la sensibilité dans mon genou gauche. J'ai desserré de nouveau un peu plus mon espadrille gauche. J'ai du le refaire une troisième fois vers le 31ième kilomètre mais pour la peine cette fois là et mon genou gauche s'est replacé graduellement.

Avec ces trois arrêts, j'ai du perdre une couple de minutes, de telle sorte que mon pace moyen est remonté à 6:18/km. Par contre, les sensations étaient toujours excellentes et j'ai pu finir mon marathon avec un bon pace. Je l'ai terminé en 4:26:15, soit un pace moyen de 6:16/km. Mon 42ième kilomètre a été couru en 5:57/km et les 200 derniers mètres en 5:18/km.

Je suis satisfait de ma course. C'est mon meilleur marathon cette année malgré un parcours assez difficile et trois arrêts.

J'ai aussi grandement apprécié cette nouvelle mouture du marathon de Québec. Gestev et la Ville de Québec ont fait un travail colossal pour faire passer le marathon dans tous ces quartiers de Québec, incluant le vieux Québec et Place Royale, des endroits touristiques très fréquentés même à ce temps ci de l'année. Le parcours était aussi bien animé avec différents groupes de musique, les 350 bénévole sur le parcours qui nous encourageaient et les gens qui étaient sorti. Les postes de ravitaillement étaient impeccables avec de l'eau, du Gatorade et des produits énergétiques à deux endroits. Donc, un gros bravo à Gestev !

Jean-Yves et moi avons même pu s'entretenir avec le directeur de la course qui voulait connaître nos commentaires. Il est très ouvert aux suggestions afin d'améliorer des points pour l'année prochaine. Cependant, je peux dire qu'ils sont très bien parti.

Les performances de mes amis du zoo

Après avoir passé la ligne d'arrivée et avoir reçu ma médaille, j'ai vu Luc Dufresne et Pierre Plante qui sont arrivé un peu moins que trois minutes avant moi.


À gauche Luc (4:23:24) et au centre Pierre (4:23:26)

Un peu plus loin, je me suis entretenu avec Sylvie Boivin qui était bien contente de sa performance (4:14:22):


Elle m'avait dépassé dans les trois premiers kilomètres avec Magalie Bellefeuille. J'étais très surpris de voir Magalie qui avait peu de longues sorties. Malgré tout, elle a terminé en 4:24:33.

Dans la zone menant aux camions-vestiaires, j'ai rencontré Bruno Samson et Claude Létourneau:


Bruno était tout sourire car il venait de se qualifier pour le marathon de Boston 2020 avec un chrono de 3:42:58. Quant à Claude, il a été égal à lui-même avec un beau chrono 4:13:43. Il se qualifie toujours pour Boston chez les vétérans IV avec une bonne marge.

Après avoir mis mon survêtement et être passé aux toilettes, je suis retourné à la Place Georges V où se trouvait l'aire d'arrivée. Jean-Yves, le gardien du zoo, s'y trouvait:


Lui aussi était satisfait avec un beau chrono de 3:48:24, ce qui est très bon après ses deux marathons en Suisse et en Autriche au mois de septembre.

Jean-Yves et moi sommes resté un peu plus longtemps à l'arrivée. Nous avons vu finir Gilles Lamontagne, monsieur sourire, en 5:35:56, et Paul Tessier en 5:57:36, qui complétait son 50ième marathon à vie:

Gilles

Paul

Je n'ai pas vu les lièvres du zoo soit Camilien Boudreau et Mélanie Roberge. Ils ont respectivement terminé en 3:03:15 et 3:24:56.

Même chose pour les amis qui participaient au demi-marathon et au 10 km. Au demi-marathon, Dominique Jobin a terminé en 1:55:02, Danielle Goulet en 2:01:19 et André Angers en 2:22:53. André m'a par contre salué dans le dernier kilomètre de mon marathon. Au 10 km, Roger Goulet a complété sa course en 1:19:31.

Donc, félicitations à mes amis du zoo !

Tables d'inversion

Dans l'aire d'arrivée, la pharmacie Brunet avait mis à la disposition des coureurs 3 tables d'inversion:


Bruno et moi les avons essayées:



Le principe est simple. On nous mets tout simplement à l'envers pendant une minute:


Il semblerait que cela aide à la circulation de l'acide lactique. J'ai remarqué que la table procurait un excellent étirement de la colonne vertébrale. Chose certaine, c'était bien amusant !