vendredi 29 avril 2011

De nouveaux marathons américains

L'année 1990 s'est terminé par un marathon que nous n'avions jamais fait aux États-Unis, le Cape Cod Marathon. L'année 1991 me permettra de découvrir deux nouveaux marathons chez l'oncle Sam. Mais avant d'en parler, voyons comment cette année a commencé.

Je n'ai malheureusement pas mon carnet d'entrainement pour cette année 1991. Cependant, j'ai fait mon entrainement d'hiver au sein du club La Foulée comme par les années antérieures. Bien que je n'étais plus à mon sommet comme en 1988, je continuais à participer aux entrainements d'intervalles du club le vendredi soir, les sorties du mercredi soir et les longues sorties du dimanche. C'était un entrainement complet sous la gouverne de Jacques Mainguy et avec la complicité de mes amis de peleton. En fait, ces derniers étaient devenus beaucoup plus importants pour moi que le coach du club. Les liens, nous les tissions au sein du peleton dans lequel nous nous trouvions le dimanche matin. Pour moi, c'était le peleton à 4:45/km, soit le deuxième plus rapide du club. Jacques Mainguy, ex-marathonien avec un PB de 2 heures 26, courait au sein du premier peleton. Il supervisait personnellement les «élites» du club et donnait un programme général aux autres. Donc, mes références étaient les vétérans que j'essayais de dépasser dans les compétitions comme Roger Goulet, Gilles Lamontagne, Claude Létourneau et compagnie. Et laissez-moi vous dire que j'avais de quoi me motiver car ils étaient presque toujours devant moi dans les marathons.

Sur 10km, l'objectif était toujours de courir sous les 4 minutes au kilomètre. Au début mai, je manquai d'assez loin le but avec un 41:30 à Baie St-Paul. Mais le 1er juin 1991, je réussis à passer sous les 40 minutes en terminant la Descente Royale à Beauport en 39:43:


Les 10 km en bas de 40 minutes étaient toujours pour moi très satisfaisants. J'ai donc continué mon entrainement d'été sous cet air d'aller, toujours en préparation d'un marathon en septembre. De nouveau, le test était à la fin juillet avec le demi-marathon de Loretteville, anciennement appelé demi-marathon Phil Latulippe. Je peux voir de mon certificat que j'ai gardé la même forme qu'en juin en terminant sous les 1 heure 30 minutes:



Je me sentais donc prêt pour l'automne. Côté marathon, nous commencions à être déçus de l'organisation à Montréal. Le marathon de Montréal avait connu son âge d'or dans les années 80 avec des peletons d'environ 10 000 coureurs sur le pont Jacques-Cartier qui s'élançaient tous sur 42.2 km. Serge Arseneault en était alors l'organisateur. Lorsque Monsieur Arseneault a abandonné l'organisation, le marathon n'a jamais été le même par la suite. Mon ami Roger Goulet m'avait parlé d'un petit marathon à Keene, New Hampshire, le Clarence De Mar Marathon,  Il s'agissait d'un plus petit marathon en ce qui a trait au peleton mais je me suis laissé tenté parce que le marathon de Montréal était moins intéressant. Au surplus, j'avais apprécié le voyage à Cape Cop à la fin octobre 1990 et je voulais renouveler l'expérience de ces voyages aux États-Unis en petits groupes d'amis marathoniens.

Donc, le 21 septembre 1991, nous nous dirigeons vers Keene, belle petite ville du New Hampshire. Notre ami Roger Goulet nous avait trouvé des chambres dans un motel des environs et nous partagions les chambres à quatre coureurs, ce qui était intéressant pour le coût du voyage. Voici une photographie de notre petit groupe au motel où nous nous trouvions, Roger Goulet se trouvant à l'extrême droite:




J'ai bien aimé l'organisation de ce marathon ainsi que le parcours qui me faisait découvrir un nouvel endroit. Comme j'étais en bonne forme, j'ai réalisé un honnête 3:17:17:





L'année 1991 n'allait pas se terminer ainsi. Nous avions un beau vogage en autocar qui était organisé pour le Marine Corps Marathon à Washington. Le marathon était prévu pour le 3 novembre 1991, ce qui me laissait plus d'un mois pour me préparer. J'ai continué à faire de bons entrainements, le temps frais du mois octobre aidant. Je devais en avoir encore sous la semelle car j'ai réalisé à Washington, mon quatrième meilleur temps à vie, soit 3:10:06:


Naturellement, la ville de Washington ayant de nombreux attraits, nous avons joué les touristes avant le marathon:



Je tiens à vous présenter la personne à l'extrême droite de cette photo, avec le t-shirt gris. Il s'agit de Georges Trépanier, celui qui était surnommé le roi des Plaines. Je vous ai parlé de Georges dans mon billet sur l'année 1985, année où j'ai fait ma première saison de triathlon. Georges, triathlète accompli, m'avait influencé pour prendre part à des épreuves de triathlon. Georges faisait donc partie de ce voyage et nous avons eu beaucoup de plaisir avec ce bout-en-train.

Donc, cette année 1991 a été très intéressante après l'année antérieure qui en était une de transition où je revenais d'une blessure. Intéressante pour la découverte de nouveaux marathons aux États-Unis mais aussi parce qu'elle démontrait que je pouvais revenir en bonne forme après une année marquée par une blessure.

À suivre...



1 commentaire:

  1. Intéressant de s'entraîner avec de telles gazelles, 2h26 sur marathon c'est vite. C'est une bonne manière de progresser. Le Marine Corps semble un beau marathon, je vais le considérer dans ma liste.

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