Durant la semaine du 14 mars, nous sommes entré dans la deuxième année de cette pandémie de la COVID-19 qui a changé nos vies.
Lorsque cette pandémie sera terminée, nous resterons marqués par cet avertissement sérieux que la nature nous a servi. Il est à espérer que le message ne sera pas oublié trop rapidement et que les êtres humains adopteront des comportements responsables pour éviter la propagation d'un autre virus aussi dangereux.
Dans la région de Québec où nous sommes en zone orange, les piscines et les spas ont pu ouvrir le 15 mars. Je ne vais pas très souvent dans les spas mais j'ai toujours aimé mon expérience à chaque fois que j'y suis allé. J'adore l'effet relaxant des bains chauds et froids, des saunas et bains de vapeur. Lorsque c'est possible, je n'hésite pas à me tremper rapidement dans une rivière où l'eau est glacée. Ces contrastes de températures activent la circulation sanguine et ont un effet bénéfique sur la récupération musculaire.
Du côté des mesures sanitaires au niveau provincial, le gouvernement a annoncé, cette semaine, que le début du couvre-feu passerait de 20 heures à 21:30 heures dans les zones rouges. La population de la région de Montréal pourra donc profiter un peu plus des journées qui rallongent depuis le changement d'heure le 14 mars dernier.
La vaccination s'est poursuivi pour une deuxième semaine dans la population, pour les personnes de 70 ans et plus. Le 18 mars 2021, j'ai accompagné ma mère âgée de 85 ans pour sa première dose de vaccin au Centre de vaccination d'Expo-Cité. J'ai été très impressionné par l'organisation efficace du centre. Ma mère a pu profiter d'une chaise roulante pour l'attente dans le long labyrinthe où nous sommes passé par plusieurs stations: désinfection des mains, changement du masque, questions usuelles sur la C0VID-19, enregistrement, évaluation, vaccination et aire d'attente de 15 à 30 minutes après la vaccination pour s'assurer qu'il n'y ait pas d'effets secondaires rapides.
Le passage dans chaque station a été rapide et efficace. Beaucoup de personnes qui travaillent dans les centres de vaccination sont des retraités du domaine de la santé. Sans eux qui ont repris du service, ces centres ne pourraient fonctionner.
Maintenant aurons-nous des courses ce printemps ?
La Clinique du Coureur a annoncé que leur trail au Lac Beauport aura lieu le 5 juin mais dans une version modifiée . Les inscriptions sont limitées à 500 pour toutes les distances et à 250 pour les courses d'enfants. Je suis allé voir le site internet et il est possible de s'inscrire à un 10 km et à un 40 km.
Une nouvelle course de trail a aussi été annoncée. Il s'agit de la course Je cours le Raid 2021 à Saint-Raymond prévue pour le 12 juin. Des courses de 5 km, 10 km et 20 km sont offertes en plus distances de 1 km et 2 km pour les enfants.
Du côté de Courir en Estrie, l'organisateur Patrick Mahoney a lancé la serviette quant au demi-marathon de la Fête des Mères qui devait avoir lieu le 9 mai. Sur Facebook , il a commenté que la conférence de presse de la ministre Isabelle Charest sur la reprise des sports était un vide sidéral quant aux mesures concrètes permettant la reprise des activités de groupe, particulièrement en ce qui a trait à la course à pied. Il n'a pas tort.
Il y a aussi la troisième vague qui pointe à l'horizon pour le mois d'avril. Déjà, les cas montent en flèche en Ontario et certaines régions se reconfinent. Cela n'augure rien de bon pour la tenue d'événements de course à pied au printemps.
Pour l'automne, il faut espérer qu'un pourcentage suffisamment élevé de la population aura été vacciné, du moins pour la première dose. Les américains, de leur côté, sont très optimistes. Le marathon de Boston a annoncé qu'il limitera le nombre d'inscriptions à 20 000 pour la course prévue pour le 11 octobre. Les inscriptions se feront du 20 au 23 avril.
En ce qui a trait à mon entraînement durant la semaine du 14 mars, j'en étais dans une semaine de récupération après avoir atteint 96 km dans la semaine du 7 mars. Du dimanche 14 mars au samedi 20 mars, j'ai couru 70.21 km. Toutes mes séances ont été faites en endurance fondamentale sauf un tempo de 10 km le mercredi 17 mars. En écrivant ce billet, le samedi 20 mars, je me sens vraiment frais, prêt à entreprendre un autre cycle de 3 semaines où l'objectif est d'atteindre le kilométrage hebdomadaire de 100 km.
Voici maintenant le détail de cette semaine du 14 mars:
Dimanche 14 mars: -7 C. Longue sortie du faux zoo avec Jean-Yves, Claudine et Rénald. Nous avons couru sur un parcours dans l'arrondissement Beauport passant par Sainte-Thérèse. 25.01 km en 2:59:51, soit une allure moyenne de 7:12/km.
Lundi 15 mars: séance de musculation pour le haut du corps au Éconofitness Place de la Cité.
Mardi 16 mars: -13 C. Départ de la maison pour une sortie sur route. 7.04 km en 54:39, soit une allure moyenne de 7:46/km.
Mercredi 17 mars: -10 C. Départ de la maison pour une sortie de qualité sur route : 2 km réchauffement- 10 km tempo sur une boucle dans un quartier résidentiel à une allure moyenne de 5:54/km- 2 km retour au calme. Au total, 14.01 km en 1:29:56, soit une allure moyenne de 6:25/km.
Jeudi 18 mars: 1 C et neige fondante. Départ de Place de la Cité pour une sortie sur route passant par le campus de l'Université Laval. 7.03 km en 56:21, soit une allure moyenne de 8:01/km.
Par la suite, j'ai enchaîné avec une séance de musculation full body au Éconofitness Place de la Cité.
Vendredi 19 mars: -12 C, 16 C ressenti avec un petit vent du nord. Départ de la maison pour une sortie sur route avec un peu de côtes. 7.04 km en 56:52, soit une allure moyenne de 8:04/km.
Samedi 20 mars: comme nous avions en vue une longue sortie trail de 33 km dans le Parc National de la Jacques-Cartier, j'ai proposé à Jean-Yves une sortie facile sur le sentier du Parc linéaire de la rivière St-Charles en partant du Lac Saint-Charles.
Nous avons pris le départ de notre sortie à 6:46 heures sous une température frisquette de -15 C. Cependant, des mercures au-dessus du point de congélation étaient annoncés pour la journée.
Le sentier était durci et stable:
Ici, une petite passerelle avant la rue Jacques Bédard avec la Rivière Jaune qui était gelée:
La Rivière St-Charles, quant à elle, n'était pas gelée:
J'ai couru 5 km et je suis revenu sur mes pas. Jean-Yves avait un km de plus que moi avec ses aller-retour.
Vers la fin de la sortie, nous avons fait le traditionnel arrêt près du Lac St-Charles:
pour le traditionnel Justin 😂 :
J'ai terminé cette sortie avec 10.08 km en 1:18:22, soit une allure moyenne de 7:46/km. Ce fût un easy jog pour moi. Quant à Jean-Yves, il avait 12.04 km en 1:17:40, soit une allure moyenne de 6:27/km.
Longue sortie en sentier du dimanche 21 mars
Pour le dimanche 21 mars, nous avions un défi à faire: le parcours de 33 km de
l'Aventure du Grand Duc dans le Parc National de la Jacques-Cartier.
Jean-Yves avait dessiné le parcours sur Plotaroute:
Ce parcours est constitué d'une succession de sentiers dans le parc national: Draveur sud, Les Cascades, Draveur sud, la route du parc après le pont au bout du Draveur sud, Les Loups d'été, les Loups d'hiver, la route du parc, le Confluent, les Coulées jusqu'au camping du Grand Duc, les Coulées jusqu'au sommet et l'Escarpement. C'était tout un programme. Sur le graphique, on voit les deux difficultés du jour au niveau du D+ et du D-: Les Loups et la combinaison des sentiers Les Coulées et l'Escarpement.
Nous avons pris le départ du stationnement principal au kilomètre 10 à 6:59 heures sous une température de -9 C. La température devait monter considérablement durant l'avant-midi. J'avais mis trois couches minces de vêtement sur le haut du corps et j'avais prévu en enlever une ou deux durant l'avant-midi lorsque le mercure grimperait pour les mettre dans la poche arrière de ma veste d'hydratation.
Aussi, je ne voulais pas courir l'ensemble de ce parcours avec mes crampons Hillsound et plutôt courir avec des espadrilles de trail J'avais donc mis mes crampons dans la poche arrière de ma veste d'hydratation afin le les mettre avant l'ascension du sentier Les Loups. Jean-Yves, de son côté, a couru tout le parcours avec ses crampons Hillsound par dessus une paire d'espadrilles de route.
Nous avons commencé par le sentier Draveur sud. Avant d'y accéder, nous avons traversé le petit pont au dessus de la rivière Jacques-Cartier où nous pouvions voir la montagne du sentier Les Loups:
Après avoir fait le début du Draveur Sud, nous avons pris le sentier Les Cascades. C'est une boucle qui monte dans la colline et qui descend pour rejoindre de nouveau le Draveur Sud. Dans le sentier Les Cascades, il y avait aussi un point de vue sur la montagne du sentier Les Loups:
Après Les Cascades, nous sommes revenu sur le Draveur sud. Les sentier était très roulant, sur fonds dur. J'étais presqu'à mon allure de mes longues sorties sur route.
Au bout du Draveur sud, nous avons traversé de nouveau la rivière Jacques-Cartier:
De l'autre côté, nous avons pris la route du parc jusqu'à l'entrée du sentier d'été Les Loups. Il y avait une toilette et j'en ai profitée pour mes besoins et pour mettre mes crampons.
Dans la montée, je me suis concentré pour ne pas me mettre dans le rouge. C'est d'ailleurs ce que j'avais fait depuis le début dans les montées du Draveur sud et des Cascades. C'est un défaut que j'ai en trail de me mettre dans le rouge dans les montées et que je dois le corriger si je veux faire des trails plus longs.
Jusqu'au 1er belvédère, il y avait pas mal de trous dans le sentier. Des gens avaient parcouru le sentier lors de journées plus douces et avaient fait ces trous.
Ici, le 1er belvédère:
La petite pancarte bleu avaient été installée pour l'Aventure du Grand Duc. Il y en avait une dans chaque sentier.
Entre le 1er et le 2ième belvédère, j'ai enlevé mon coupe-vent mince car le mercure montait. J'ai continué à monter à mon rythme, Jean-Yves étant loin à l'avant.
Voila maintenant le 2ième belvédère:
Comme nous étions au sommet, c'était le temps du Justin:
J'ai enlevé mes crampons au sommet car ils n'étaient pas vraiment nécessaires pour moi, mes Salomon Speedcross ayant de bons crampons de caoutchouc et le sentier n'étant pas glacé sauf à un endroit où il était possible de contourner. Ma descente s'est bien déroulé. Nous n'avons pas pu prendre Les Loups d'hiver car il était fermé et il a donc fallu descendre les Loups d'été jusqu'au départ de ce sentier.
Nous avons repris la route du parc. C'était de plus en plus chaud et j'ai enlevé ma couche intermédiaire pour ne garder que mon sous-vêtement en merino. L'important était d'être confortable, surtout qu'il nous restait les sentiers Les Coulées et l'Escarpement.
Sur la route du parc, nous n'avons pas fait Le Confluent car nous nous étions rallongé en descendant Les Loups d'été plutôt que Les Loups d'hiver.
Après le petit pont au-dessus de la rivière Sautauriski, nous avons pris le sentier Les Coulées longeant cette rivière jusqu'au camping du Grand Duc. Ici, la rivière Sautauriski près du camping du Grand Duc:
Nous sommes revenus sur nos pas sur le sentier Les Coulées jusqu'à l'embranchement où Les Coulées montent dans la montagne.
Ici, le point de vue au haut du sentier Les Coulées:
Restait la dernière difficulté du jour, le sentier L'Escarpement que j'ai assez bien monté quoique les jambes commençaient à être entamées. J'avais bien dosé mon effort durant toute la sortie, mangé mes demi Larabar à chaque période de 35 minutes et bu à chaque 15 minutes mais le trail reste le trail et il normal d'avoir des coups de mou.
J'avais enlevé ma tuque dans la montée des Coulées afin de rester le plus frais possible alors que le mercure était autour de 10 C et de garder les meilleures sensations possibles dans la montée de l'Escarpement.
Ici, le sommet de l'Escarpement avec la vue:
qui méritait un deuxième Justin:
Ma descente de l'Escarpement s'est moins bien passé que celle du sentier Les Loups. Les pieds commençaient à me faire mal. J'avais mis mes Salomon Speedcross pour cette sortie. Il semble que ces espadrilles ne fonctionnent pas bien pour moi quand les sorties sont plus longues. J'avais aussi eu mal au pieds en 2020 avec ces espadrilles lors de longues sorties trail. Ces espadrilles doivent être trop rigides pour moi. Il aurait été préférable que je mette mes Salomon Sense Ride qui sont plus souples.
J'ai donc géré la descente de l'Escarpement et des Coulées du mieux que j'ai pu.
J'ai terminé cette sortie avec avec 35.50 km en 6:14:39, soit une allure moyenne de 10.33/km. Je suis satisfait car j'ai bien géré ma sortie. J'ai eu de bonnes sensations pour toute la sortie sauf dans la dernière descente.
Jean-Yves, quant à lui, avec ses aller-retour, a terminé avec 40.18 km en 6:03:08, soit une allure moyenne de 9:02/km. Il aurait pu se rendre à la distance du marathon mais il a manqué d'eau et a préféré cesser ses aller-retour vers la fin. C'est une sage décision.
Voilà donc un beau défi trail qui est accompli. Il y en aura d'autres.
Décès de Dick Hoyt
Dick Hoyt, une des icônes du Marathon du marathon de Boston, est décédé cette semaine à l'âge de 80 ans.
Dick Hoyt a couru 32 marathons de Boston consécutifs en poussant son fils handicapé Rick:
Son fils et lui ont même une statue en leur honneur à Hopkinton:
J'ai eu l'occasion de participer au marathon de Boston à quelques reprises dans les années 80 et 90 et je me souviens de lui. Il était une véritable force de la nature. De le voir pousser son fils Rick m'avait marqué.
Notre ami Roger Goulet, qui était dans le club sélect des coureurs ayant fait 25 marathons de Boston consécutifs et plus (il en a fait 33 consécutifs), était invité, à chaque année, à une rencontre pré-marathon avec les membres de ce club. Roger a partagé sur Facebook une magnifique photo d'une de ces rencontres où l'on voit les membres du club, incluant Dick et Rick. Il m'autorise à vous la relayer ici:
Cette photo est très touchante. Rick a été inclus par Dick dans ce groupe de marathoniens caractérisé par la persévérance et qui ont fait de la course à pied leur mode de vie. Le bonheur se lit sur le visage de chacune de ces personnes.
Dick a permis à son fils Rick de vivre la joie du marathon de Boston à chaque année pendant plus de 30 ans. Le duo a aussi pris part à de nombreuses autres courses, même des triathlons ironman. La force, le courage et la bonté de Dick seront gravés à tout jamais dans notre imaginaire.
Printemps hâtif
La bouette devrait donc être de retour dans les sentiers plus tôt cette année. Cependant, ce printemps hâtif sera bien accueilli après un hiver de restrictions sanitaires difficiles. J'aurai encore plus le goût de faire de belles sorties de course à pied 😉
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