Courir pour exister: Semaine du 22 novembre - 37ième semaine sous l'urgence sanitaire

La gestion de la COVID-19 évolue de semaine en semaine même si nous sommes toujours en zone rouge dans la région de Québec.

Tout d'abord, durant la semaine du 22 novembre, on a fait l'annonce d'un troisième vaccin qui serait prêt à être utilisé soit celui d'AstraZeneca . Ce vaccin utilise une technologie plus stable que ceux des sociétés Moderna et Pfizer. Aussi, il serait moins couteux et plus facile à stocker car il ne nécessite pas de congélateur spécialisé.

Les vaccins seraient disponibles dans les premiers mois de la prochaine année et le gouvernement provincial est en mode préparation de la campagne de vaccination .

Maintenant, en ce qui trait aux mesures sanitaires pour la période de Noël, le gouvernement a fait des ajustements en limitant les rassemblements de dix personnes à deux entre le 24 et le 27 décembre et en enlevant les périodes de quarantaine de sept jours avant et après car plusieurs travailleurs et étudiants auraient été dans l'impossibilité de les respecter.

Du côté de mon entraînement, j'ai terminé ma dernière semaine de quatre à bas kilométrage en courant 47.8 km. Dans la prochaine semaine, je commencerai à augmenter progressivement mon kilométrage. Je me sens frais et en même temps plus fort musculairement grâce aux fins de semaine trail que j'ai faites avec Jean-Yves depuis le 11 octobre.

Pour la musculation, j'ai commencé un nouveau programme de six semaines avec les poids libres de 10 livres où je travaille en endurance (entre 20 et 30 répétitions selon les exercices).

Voici le détail de ma semaine du 22 novembre:

Dimanche 22 novembre: -10 C. Sentier des Falaises dans la Vallée du Bras-du-Nord avec Jean-Yves: 16.48 km en 4:36:54, soit une allure moyenne de 16:48/km. C'est un très beau sentier mais il est difficile.

Lundi 23 novembre: C'était le début de mon nouveau programme de musculation en endurance avec les poids libres de 10 lbs . Cette journée là, j'ai fait des exercices pour le haut du corps.

Mardi 24 novembre: -3 C, -9 C ressenti. Départ de la maison pour une sortie sur route en endurance fondamentale: 5.02 km en 40:10, soit une allure moyenne de 8:01/km.

Mercredi 25 novembre: -8 C, -14 C ressenti. Départ de la maison pour une sortie sur route en endurance fondamentale: 5.01 km en 39:17, soit une allure moyenne de 7:50/km.

Par la suite, j'ai fait une séance de musculation full body à la maison.

Jeudi 26 novembre: -1 C. Départ de la maison pour une sortie sur route en endurance fondamentale avec un peu de côtes.: 5.01 km en 39:32, soit une allure moyenne de 7:53/km.

Vendredi 27 novembre: 1 C et de la bruine. Départ de la maison pour une sortie sur route en endurance fondamentale: 5.01 km en 38:02, soit une allure moyenne de 7:36/km.

Par la suite, j'ai fait une séance de musculation full body à la maison.

Samedi 28 novembre: pour la sortie trail du samedi, j'ai proposé à Jean-Yves une sortie dans le sentier Les Coulées du Parc National de la Jacques-Cartier.

Nous avons pris le départ de notre sortie du stationnement face à l'accueil du kilomètre 10 à 7:55 heures sous une température de -1 C.

Lors de notre sortie de 31 km le 18 octobre, nous avions pris le sentier Les Coulées par le nouveau terrain de camping que la SEPAQ a construit. Comme il faut plutôt le prendre par le sentier l'Aperçu, nous nous sommes rendu à l'endroit où ce sentier commence:

Nous ne connaissions pas cette entrée mais nous avons débouché assez rapidement sur le sentier Les Coulées. Le sentier était en single track assez bien tapé. Le voici au bas de la longue montée:

Je suis tombé en power hiking assez rapidement car le sentier grimpe dans la montagne. Le sentier l'Escarpement semblait ouvert mais ce n'était pas le parcours du jour.

Nous sommes naturellement passé par le point de vue du sentier Les Coulées:

Malgré la brume, on pouvait voir le sommet du sentier Les Loups:

Nous nous sommes amusé dans la descente. Mon allure était entre 7:00 et 8:00 au kilomètre et j'ai baissé mon allure moyenne de 2 minutes au kilomètre. Jean-Yves, que j'avais perdu de vue dans la montée, était toujours en point de mire.

Nous sommes arrivé sur le sentier qui longe la très belle rivière Sautauriski:

Par la suite, le sentier était assez plat et roulant mais toujours en single track.

À l'embranchement de la route qui mène au sentier Les Loups, nous sommes entré dans la dernière portion de 3 km du sentier Les Coulées:

J'avais fait cette portion en août 2019 mais Jean-Yves ne la connaissait pas.

Le premier kilomètre grimpe dans la falaise. La neige n'était pas tapée dans cette portion:

Par la force des choses, nous avons ralenti. Il fallait travailler dans cette neige molle. Par contre, cette dernière portion du sentier est très belle:

Nous avons terminé au même endroit où nous avions débuté et avons rejoint le stationnement.

À ma Garmin, j'avais 11.27 km en 2:00:48, soit une allure moyenne de 10:43/km. Les sentiers sont moins techniques avec la neige qui recouvre les roches et les racines et l'allure a donc été plus rapide. Quant à Jean-Yves, il a fait quelques aller-retour et a terminé sa sortie avec 12.5 km en en 2:01:50, soit une allure moyenne de 9:44/km.

Je peux dire que ce fût la première sortie trail de l'automne 2020 où nous avons couru sur la neige du début à la fin. Personnellement, j'adore.

Longue sortie trail du dimanche 29 novembre

Pour la longue sortie trail du dimanche 29 novembre, j'ai proposé à Jean-Yves le Parc du Massif du Sud .

Nous y avions fait une sortie de 13.4 km le 24 juillet dernier alors que nous avions monté et descendu le Mont Saint-Magloire.

Cette fois-ci, le menu du jour était la montée et la descente du Mont Chocolat et du Camp de Base. Selon ce que j'avais calculé sur maps.me, il s'agissait d'une sortie d'une quinzaine de kilomètres:

Nous avons pris le départ de notre sortie du stationnement près de l'accueil du parc à 7:22 heures sous un mercure de -4 C.

Nous avons pris la direction du Mont Chocolat:

Avant d'arriver à l'embranchement du sentier pour le Mont Chocolat nous avons longé un petit cours d'eau sur un sentier qui était relativement roulant:

Après environ 4 km et 380 mètres de dénivelé, nous sommes arrivé au sommet du Mont Chocolat:

Comme la veille dans le Parc National de la Jacques-Cartier, il y avait beaucoup de brume:

Mais peu importe, c'est toujours gratifiant d'atteindre un sommet.

Il y avait une petite boucle au sommet qui nous permettait d'avoir accès à d'autres belvédères dont celui-ci sur l'autre versant où nous pouvions voir des habitations au bas:

Nous sommes descendu par un sentier qui était moins tapé et pas mal instable. Dans ce sentier, nous avons longé de belles parois glacées comme celle-là:

Après avoir terminé ce sentier, nous avons pris la direction du Camp de Base, donc une autre ascension à faire. Nous sommes passé par le sentier La Slousse aussi très instable, surtout dans la section finale,

1.3 km du sommet:

Finalement, nous avons atteint le Camp de Base où il y avait beaucoup plus de neige, ce que nous avions constaté à mesure que nous montions dans la montagne:

Nous avions alors une dizaine de kilomètres parcourus à cet endroit. Nous avons pris la décision de descendre par le sentier multifonctionnel que nous avons couru au complet à bonne allure. J'ai d'ailleurs baissé mon allure moyenne de 3 minutes au kilomètre en 6 kilomètres.

J'ai terminé cette sortie avec 16.14 km en 3:05:09 , soit une allure moyenne de 11:28/km. Jean-Yves, avec ses aller-retour, a terminé 17:44 km en 3:01:14, soit une allure moyenne de 10:24/km.

Encore une fois, ce fût une grosse sortie trail bien satisfaisante.

Ultra Lala Podcast

La semaine dernière, je vous ai parlé de ma belle découverte en ce qui a trait au podcast Pas sorti du bois.

Comme j'ai maintenant écouté tous les épisodes de ce podcast jusqu'à ce jour, j'ai commencé l'écoute d'un autre podcast qui traite de la course de trail, soit l'Ultra Lala Podcast :

Dans ce podcast, Pierre-Luc et sa conjointe Christina discutent de leurs expériences, Pierre-Luc à titre de coureur d'ultra-trail et Christina à titre de support crew car c'est elle qui s'assure que Pierre-Luc ne manque de rien aux différents ravitaillements des ultras. C'est une autre perspective de la course de trail tout aussi intéressante que celle que le podcast Pas sorti du bois nous présente.

Kilian Jornet

En cette période de COVID où presque toutes les courses ont été annulées, Kilian Jornet, comme plusieurs coureurs de trail, y est allé avec un défi.

Il a tout gagné en trail et il s'est imposé sur les courses mythiques comme l'UTMB et la Hard Rock, entre autres. Il est au trail ce qu'est Eliud Kipchogue au marathon sur route.

Il a décidé de sortir de sa zone de confort, soit les sentiers et la montagne, et d'expérimenter une course de 24 heures sur piste.

Salomon, son commanditaire, en a fait un événement et plusieurs ont cru qu'il pourrait battre le record du nombre de kilomètres courus en 24 heures sur piste et établi par le grec Yiannis Kouros le 5 octobre 1997, soit 303,506 km.

Cependant, Kilian Jornet n'avait pas cette prétention et cherchait seulement une nouvelle expérience.

Après une préparation spécifique pour cette épreuve sur piste, il a commencé son défi, le 27 novembre, sur la piste de Mandalen en Norvège, pays où il habite maintenant: