Une escapade d'Elvis

Drôle de titre, n'est-ce pas ? Quel est le rapport avec la course à pied ?

Elvis est le chat de ma fille Catherine que nous avons depuis 2008:

Par contre, j'aime beaucoup les chats et je m'en suis toujours occupé. Depuis ma séparation en 2018, c'est moi qui le garde.

Les années ont passé et Elvis est vieux, il a douze ans. Aussi, un bête accident, subi en 2015, lui a laissé un hématome d'oreille qui n'a jamais guéri et l'oreille est atrophiée:

Lundi le 24 février, la température était douce. Pendant que je dormais, une porte de la maison a été ouverte. Elvis en a profité pour faire une escapade printanière. Je me suis aperçu de son absence le lendemain matin au retour de mon jogging car il m'attend toujours. On dirait qu'il a des ondes...

Je l'ai cherché pendant deux jours en allant voir les voisins. J'avais espoir qu'il revienne car il avait déjà fait une escapade alors que je restais dans le quartier Neufchatel et il était revenu après 48 heures. Le problème où je demeure maintenant est qu'il ne connait pas le territoire. Au surplus, le tour de la maison où j'habite est le territoire d'un autre chat et les chats sont très territoriaux...

Une tempête de neige était annoncée pour le jeudi 27 février. Dans la nuit, les vents se sont mis à souffler entre 50 et 70/km. Je me levais à chaque 15 minutes pour l'appeler à l'extérieur dans l'ouverture de la porte et il ne venait pas. Comme je savais que la neige et la poudrerie devait commencer vers 8:00 heures, j'ai pensé que c'était fini pour lui et que je ne le reverrais pas...

Le 27 février, au retour de mon jogging, j'ai communiqué avec ma fille Catherine. Elle a mis quelques photos d'Elvis sur un site Facebook de recherche de chats. En cinq minutes, nous avons eu ce résultat:

Une photo de prisonnier ! Il était à la SPA de Québec depuis la veille dans la soirée. Nous avons poussé un soupir de soulagement !!!

Catherine et moi sommes allé le récupérer immédiatement et sommes revenus dans la tempête:

Le lien avec la course à pied ? Il est bien simple: la course à pied et la vie sont liées. Nous ne sommes pas que des coureurs mais des êtres humains. Notre banque d'énergie est limitée. Cet événement, dans la semaine du 23 février, a vidé ma banque d'énergie. De plus, je combat une congestion des bronches depuis une semaine en même temps. Il y a des semaines vraiment plus difficiles que d'autres...

J'ai quant même réussi à me maintenir à flot dans ma course à pied en terminant la semaine du 23 février avec 75.37 km, soit le même kilométrage qu'il y a deux semaines. Par contre, je n'ai fait que 18 km comme longue sortie et fait aucune intensité, me contentant de courir lentement. Pour la musculation, je ne suis allé au gym Éconofitness qu'une seule fois préférant garder mes énergies car mes entraînements de musculation sont assez intenses.

Voici maintenant le détail de cette semaine du 23 février:

Dimanche 23 février: -4 C. J'ai fait une longue sortie avec le zoo de 18.17 km en 2:33:59, à une allure moyenne très lente de 8:28/km.

Lundi 24 février: -2 C. Départ de la maison pour une sortie sur route passant par les secteurs des Compagnons et de Marly. J'ai couru 5.03 km en 43.48, soit une allure moyenne de 8:42/km.

Mardi 25 février: -3 C. Départ de la maison pour une sortie sur route passant par les chemins Sainte-Foy et Quatre-Bourgeois. J'ai couru 10.08 km en 1:22:44, soit une allure moyenne de 8:12/km.

Mercredi 26 février: -6 C. Départ de la maison pour une sortie passant par le Boulevard du Versant-Nord, la côte Nérée-Tremblay et le chemin Sainte-Foy. J'ai monté la côte tranquillement J'ai couru à une meilleure allure que les jours précédents mais toujours avec la toux: 12.03 km en 1:30:12, soit une allure moyenne de 7:30/km.

En début d'après-midi, au retour d'une audition à la Régie du logement, je me suis arrêté au Éconofitness Place de la Cité pour une séance de musculation full body, la seule de ma semaine.

Jeudi 27 février: -1 C, -8 C ressenti. Après une nuit à me lever continuellement pour vérifier si Elvis était revenu, je suis parti de la maison, Les précipitations de neige de la tempête du jour n'étaient pas commencé mais les vents de l'est de 50 à 70 km/heure étaient déjà installés. J'ai donc couru sur des rues résidentielles nord-sud, sud-nord ou parcours d'alcoolique dans le jargon du zoo: 10.01 km en 1:16:07, soit une allure moyenne de 7:30/km.

C'est fatigué, sur l'adrénaline, que je suis allé chercher Elvis à la SPA de Québec avec ma fille Catherine. Dans la journée, ma toux s'est beaucoup accentuée.

Vendredi 28 février: -9 C, des vents du sud-ouest de 30 km/heure et de la faible neige. Départ de la maison pour une sortie sur route. Au lendemain de la tempête, les trottoirs n'étaient pas tous dégagés. J'ai couru 10.01 km en 1:21:31, soit une allure moyenne de 8:09/km.

Dans la journée, j'ai écrit à Jean-Yves que, vu mon état, je ne désirais pas faire de D+ et que je préférais rester près de Québec pour la sortie trail de la semaine. J'ai proposé le sentier du Parc linéaire de la rivière St-Charles avec départ du Lac St-Charles ou une sortie sur route au Lac Delage dans l'éventualité où le sentier ne serait pas courable à cause de la neige.

Samedi 29 février: nous sommes arrivé sur la rue Delage au Lac St-Charles un peu avant 7:30 heures.

Nous avons vu, dans la voiture, sur la rue Delage, que le sentier n'était pas encore tapé, peu de gens l'ayant emprunté depuis la tempête.

Malgré tout, nous sommes parti du lac St-Charles:

Le sentier était effectivement difficile à courir:

Nous avons pris la décision de courir sur route:

Par contre, cette route était sans issue et nous avons repris le sentier du Parc linéaire:

jusqu'à la rue Jacques-Bédard à Lac St-Charles où nous avons couru sur des rues résidentielles et l'Avenue du Lac St-Charles:

J'ai terminé cette sortie avec 10.04 km en 1:33:35, soit une allure moyenne de 9:19/km. J'étais tellement lent que Jean-Yves a réussi à faire, avec ses aller-retour, 13.07 km en 1:36:05, soit une allure moyenne de 7:21/km. J'aurai de meilleurs jours...

Sur l'heure du midi, je suis passé par la pharmacie et je suis ressorti avec ce médicament:

Ce médicament aide à liquéfier les sécrétions pour une meilleure élimination. Il serait très bon selon mon amie Lise Papin. Je prenais les sirops traditionnels. J'ai eu une légère amélioration de mon état depuis le samedi 22 février mais je tousse encore beaucoup. C'est donc à suivre...

Zoo du 1er mars

Le parcours du jour pour la longue sortie du zoo, en ce dernier jour du Pentathlon des Neiges, était le Spécial Alex:

Jean-Yves l'avait dessiné, il y a quelques années,  à l'occasion  de la Coupe du monde de ski de fond à Québec où notre champion canadien, Alex Harvey, participait. Le 9 décembre 2012, nous nous étions arrêté pendant qu'Alex se réchauffait et il avait accepté de se faire photographier:

Alex Harvey a pris sa retraite de sa carrière sportive l'année dernière. Il poursuit ses études en droit. Il va continuer d'être un grand ambassadeur pour le sport du ski de fond au Canada.

Même si la Coupe du monde de ski de fond sera tenue uniquement dans deux semaines, il était approprié de sortir ce parcours, le ski de fond étant un des cinq sports du Pentathlon des Neiges.

Mon objection initial était de courir autour de 30 km. Je suis arrivé autour de 7:00 heures au Centre Lucien-Borne et j'ai commencé mon réchauffement seul. J'ai rapidement constaté que mes bronches étaient toujours obstruées. Je n'arrêtais pas de tousser et je n'étais pas capable de courir sous les 8:00/km. J'ai donc pris mon parti de raccourcir ma longue sortie. À la fin de mon réchauffement qui fut de 7.5 km, j'ai rencontré Jean-Yves, sur la rue Père-Marquette,  et je l'ai informé que je ferais partie de la mutinerie.

Nous étions 11 à 8:15 heures pour le parcours Spécial Alex. Voici le groupe sur les Plaines d'Abraham en face du site du Pentathlon et à côté d'un des véhicules de Radio-Canada:

Comme la semaine précédente, j'ai eu mon ami Gilles Lamontagne, à l'arrière du peloton, avec qui courir. J'ai donc pu continuer au dessus des 8:00/km en bonne compagnie.

Un peu avant la rue Maguire à Sillery, le groupe s'est divisé. Cinq coureurs, incluant Jean-Yves, ont continué sur le parcours du jour où la descente de la côte de l'Église et la montée de la côte Gignac étaient au programme. Avec mon état, j'étais bien heureux de m'éviter ce dénivelé et de continuer avec les mutins. Nous avons tourné sur la rue Maguire en direction sud et nous sommes revenus au Centre Lucien-Borne par les rues habituelles.

Pour cette sortie, j'ai couru 20.65 km en 2:58:33, soit une allure moyenne de 8:39/km. J'ai quand même été sur mes jambes près de 3 heures, ce qui sera quand même bon pour le marathon. Au surplus, à cette allure, mes jambes n'ont pas été marquées et je pourrai faire une sortie le jour suivant.

Ma fille Catherine Drouin-Quevedo

J'ai le goût de vous parler de ma fille Catherine. Nous avons passé un moment intense et significatif ensemble jeudi le 27 février lors de la récupération d'Elvis.

Catherine a aujourd'hui 21 ans et étudie en arts visuels. La voici en action, ici, alors qu'elle fait des graffitis artistiques;

En cinq minutes, alors que j'allais la chercher pour récupérer Elvis, elle a fait ce dessin:

Pour elle, faire un dessein au fusain en cinq minutes, c'est rien. Elle a beaucoup de talent et je suis fier d'elle. Pour ceux qui veulent en voir plus sur ce qu'elle fait, c'est sur instagram à l'adresse @kvedosart .