Les blessures font malheureusement partie de la vie d'un coureur. Personnellement, je respecte toujours l'alternance des journées difficiles et des journées faciles. De plus, je prends beaucoup de repos actif avec du kilométrage très lent dans mes journées faciles. Cependant, j'ai connu, durant mes 34 ans en tant que coureur, quelques épisodes de blessures, certaines plus longues et d'autres plus courtes.
Une douleur à l'ischio-jambier gauche est sorti durant mon entraînement du mardi 4 août. Pourtant, mes jambes me semblaient assez bien remises de mon 35 km du dimanche 4 août que j'avais fait relativement lent, soit à un pace de 6:43/km. J'avais planifié, pour le 6 août, une séance d'intervalles de 5 X 1km au pace 10km. Après mon réchauffement et mon premier kilomètre rapide, un pincement à l'ischio-jambier gauche est apparu:
Celà m'a semblé suspect et je me suis arrêté pour m'étirer. J'ai repris tranquillement et j'ai essayé une deuxième répétition mais comme il y avait une légère douleur, j'ai décidé de continuer très lentement en rentrant chez moi.
Les jours suivants, j'ai appliqué du froid à raison de 10 minutes à chaque fois. J'ai quand même continué à courir très lentement le reste de la semaine à des paces au-dessus de 7:00/km. J'ai fait 55 km du mardi 4 août au samedi 10 août. Comme je ne sentais presque plus rien, j'ai cessé l'application de froid après 48 heures.
Dimanche le 11 août, je me suis présenté dans le zoo pour 8:15 heures. Je ne voulais faire que 20 km à deux semaines du marathon des Deux-Rives. D'ailleurs, j'entreprenais mon taper d'avant-marathon dans cette semaine du 11 août.
Je suis parti peut-être un peu rapidement sans prendre le temps de bien réchauffer cet ischio comme j'avais fait dans mes sorties précédentes. Nous sommes parti en direction des Plaines, passé dans le Vieux-Québec, descendu au Vieux-Port. Par la suite, nous avons continué jusqu'au Parc Maizerets. En revenant vers l'ouest, sur le chemin, de la Canardière dans le quartier St-Pascal, la douleur est revenu dans mon ischio. J'avais 11km à ma Garmin. Je suis donc rentré au Centre Lucien-Borne en marchant afin de ne rien aggraver.
Ma conjointe, qui est massothérapeute, pense que c'est le nerf sciatique vu l'endroit où la douleur est située. Dans la soirée du 11 août, elle m'a donc fait un message thérapeutique dans le but de le «débloquer». Ce fût assez douloureux sur le coup. Maintenant, reste à ne pas courir quelques jours et à appliquer du froid pour 20 minutes ou de la chaleur. J'espère sauver mon marathon des Deux-Rives.
À un très mauvais moment cette blessure. Bonne guérison pour ne pas manquer ton marathon.
RépondreSupprimerCroisons les doigts pour que tu puisses sauver ton marathon.
RépondreSupprimerUne semaine et demie de repos avec un bon glaçage par dessue et il n'y a pas de raison que ça ne le fasse pas!
RépondreSupprimerBo courage à toi et surtout gardes bien le moral.
Prends soin de toi, ça tombe mal même si le gros du boulot est fait, avec un peu de repos, tout va vite rentrer dans l'ordre, du moins je te le souhaite.
RépondreSupprimerRepos et glace sont tes amis pour tenter de sauver ton marathon. Je sais que le repos est la sortie la plus difficile pour un coureur mais il faut ce qu'il faut lâches pas François!!
RépondreSupprimerJ'aime pas ce genre de post... Repose toi bien François, c'est vraiment le principal et je souhaite que ti sois de retour sur le bitume bien vite.
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