dimanche 3 janvier 2021

Semaine du 27 décembre - 42ième semaine sous l'urgence sanitaire

 Nous venons de terminer l'année 2020 qui fut très difficile, la COVID-19 ayant durement frappé l'humanité.

Retour sur mon année de course 2020 COVID-19

Dans mon billet de la semaine dernière, je vous avais mentionné que je reviendrais sur mon année de course COVID-19 dans mon prochain billet.

L'année 2020 avait pourtant bien commencé avec une deuxième participation au Trail de la Nuit polaire en janvier et une première participation au Défi des Collines enneigées en février:



Ce furent mes deux seules compétitions de l'année 2020. En mars, je devais participer à la Course des pichous et elle n'a pas eu lieu. Même chose pour le St-Lawrence Marathon fin avril et le marathon d'Ottawa fin mai.

Je me suis rabattu sur deux demi marathons virtuels en mai afin de garder ma motivation. Durant l'été, j'ai repris ma préparation marathon avec le zoo sur longues distances et j'ai fait un marathon virtuel début octobre. Cependant, je n'ai pas fait des chronos à mon goût. Je suis parti trop rapidement à chacune de ces courses et j'ai payé la note. Je me régule mieux à l'intérieur d'un peloton. Il est clair que je devrai travailler cet aspect si je refais d'autres courses virtuelles en 2021.

Du  côté de mon entraînement, voici mes données pour l'année 2020:


3519 km pour l'année, c'est mon total le plus élevé depuis l'année 2013 où j'avais cumulé 3593 km. Je n'ai pas été blessé durant l'année et j'en ai profité.

Quant au D+, j'ai terminé l'année avec 43 131 mètres. Je n'ai jamais atteint le 30 000 mètres depuis que je compile mes données sur Garmin Connect, soit depuis 2011. Même quand j'étais plus jeune, je ne pense pas avoir déjà atteint ce nombre de mètres de dénivelé positif. Je peux dire qu'en 2020, j'ai fait un entraînement trail digne de ce nom. J'attaque maintenant les montagnes avec confiance et je suis capable de faire des portions de montée agressivement. Naturellement, comme le trail se fait beaucoup aux sensations,  je dois régulièrement contrôler mon effort pour terminer mes sorties.

C'est pour cette raison que je peux dire que le fait saillant de mon année de course 2020 COVID-19 est sans aucun doute l'ensemble des superbes sorties trail faites avec Jean-Yves durant l'été et l'automne jusqu'à la fin de l'année. 

Nous avons fait plusieurs sommets dans différents parcs. Que dire aussi du Défi des 5 sommets dans la région de Charlevoix:

J'ai pris beaucoup d'expérience en course de trail durant l'année et mon ami Jean-Yves de même. De plus, courir en sentier fût une excellente façon d'évacuer la pression que nous vivons tous avec la COVID-19 au jour le jour. La beauté de la nature est thérapeutique. 

Nous n'en avons pas terminé avec ce terrible virus. Quant à moi, je continuerai d'appliquer la même recette durant l'année 2021 en ce qui a trait à ma pratique de la course à pied.

J'espère aussi que les mesures sanitaires seront assouplies et que je pourrai courir de nouveau avec mes autres amis du zoo qui me manquent.

Quant aux compétitions, tant mieux si elles reprennent. Cependant, je suis heureux à chaque sortie que je fais et c'est le plus important pour moi.

Semaine d'entraînement du 27 décembre

J'ai terminé mon camp d'entraînement en sentier du temps des Fêtes durant la semaine du 27 décembre.

Sur six sorties, j'en ai fait cinq en raquettes. Pour quelqu'un qui n'avait jamais fait de raquettes, c'est tout un baptême. Durant la semaine, j'ai parcouru 66.01 km, course et raquettes confondues. Ce fut une très grosse semaine en termes d'efforts avec, entre autres, trois sorties avec des sommets.

Voici maintenant le détail de ma semaine d'entraînement du 27 décembre:

Dimanche 27 décembre: -14 C. Longue sortie en sentier avec Jean-Yves  dans le Parc National de la Jacques-Cartier sur le sentier Draveur Sud et le chemin d'accès: 15.27 km en 2:13:19, soit une allure moyenne de 8:44/km. Ce fût une sortie trail d'hiver roulante.

Lundi 28 décembre: une séance de musculation pour le haut du corps à la maison.

Mardi 29 décembre: à la suggestion de Jean-Yves, nous sommes retourné à Sainte-Brigitte-de-Laval afin de refaire le sentier de la Montagne à Deux Têtes. Cette fois-ci, il était question de ne pas manquer un embranchement comme la dernière fois où nous avions dévié du sentier pour le reprendre un peu plus loin.

Il était tombé entre 10 et 15 centimètres de belle neige poudreuse la veille. C'était l'occasion pour moi de faire ma première sortie en raquettes à vie:


Nous sommes arrivé les premiers au stationnement de la rue des Roches. C'était donc à nous de taper le sentier.

Nous avons pris le départ de notre sortie à 8:07 heures, sous un mercure de -10 C, ressenti de -17 C. 

J'ai été agréablement surpris de la légèreté de mes raquettes et j'avançais avec beaucoup de plaisir. Dans la neige poudreuse et molle non tapée, c'est plus facile qu'en espadrilles de trail. Cependant, le cardio a  quand même été sollicité car on parle d'une sortie avec du D+.

Le petit cours d'eau dans le premier kilomètre était magnifique avec la neige:


Voici le sentier dans la neige poudreuse où nous pouvons voir les traces de raquettes laissées par Jean-Yves:


Nous avons d'abord atteint le premier point de vue que nous avions gravi en deuxième la dernière fois:



Et par après le second:



Restait la descente. À 500 mètres du stationnement de la rue des Roches, nous avons constaté qu'il nous manquait autour de 1.3 km pour compléter notre distance de 10 km. Nous sommes donc allé dans le sentier connectant au sentier Le Montagnard. Il n'était pas tapé et remontait dans la montagne. J'ai fait autour de 650 mètres et je suis revenu sur mes pas.

J'ai terminé ma sortie avec 10.03 km en 2:38:46, soit une allure moyenne de 15:50/km. Jean-Yves, quant à lui a complété 11.56 km en 2:34:36, soit une allure moyenne de 13:22/km.

Mercredi 30 décembre: nous avions prévu courir en sentiers au Mont Sainte-Anne mais il a été impossible d'acheter notre billet en ligne, le site de vente étant indisponible. J'ai vu, le matin même, sur la page Facebook du Mont Sainte-Anne que la pluie de Noël avait eu raison de leurs sentiers de randonnée alpine, ce qui explique l'impossibilité d'acheter un billet pour la journée.

Comme Jean-Yves voulait découvrir le sentier partant du Parc de la Gentiane au Lac Beauport, je lui ai proposé ce sentier comme plan B.

J'y avais fait une sortie le 26 décembre 2018 et le sentier était glacé et pleins de trous. J'ai dit à Jean-Yves qu'il n'était pas fréquenté et qu'il serait mieux d'y aller en raquettes vu la neige tombée l'avant-veille.

Nous avons pris le départ de notre sortie à 7:49 heures sous un mercure de -11 C, -17 C ressenti.

Au départ, en montant le sentier, il y avait peu de neige. Les roches et racines ressortaient. Nous avons trouvé la trace assez facilement car il y avait les indications de la Trail de la Clinique du Coureur ainsi que de nombreux rubans de couleur bleu sur les arbres. Le sentier était mieux balisé que le 26 décembre 2018.

Dans les deux premiers kilomètres, nous avons constaté que le sentier avait été emprunté par plusieurs personnes car il était bien tapé. J'ai alors regretté le choix des raquettes mais il était trop tard.

Le sentier est très beau. Ici, un petit ruisseau:


Cependant, il y a une longue montée abrupte. Je commençais à ressentir la sortie de la veille dans la Montagne à Deux-Têtes.

Nous sommes arrivé à un premier point de vue. J'étais encore essoufflé lors de la prise du traditionnel Justin:


Voici la vue:


Nous avons fait un détour d'environ 600 mètres aller-retour, pour nous rendre à un autre point de vue où il était possible de voir l'Ile d'Orléans:


Après ce détour, nous avons continué dans le sentier en direction du Mont Saint-Louis mais nous ne nous sommes pas rendu à cet endroit car la distance prévue pour cette sortie était de 10 km. Nous sommes donc revenu sur nos pas alors que j'avais 5.4 km sur ma Garmin et Jean-Yves 6.2 km avec ses aller-retour.

Au retour, nous avons remarqué ces beaux glaçons:


Il me semble que Jean-Yves a accéléré la cadence car je l'ai perdu de vue plusieurs fois. Il revenait toujours me chercher.

J'ai terminé la sortie avec 10.0 km en 2:58:50, soit une allure moyenne de 17:46/km. Jean-Yves a fait 2 km de plus que moi en terminant avec 12.00 km en 2:55:01, soit une allure moyenne de 14:35/km.

Après la sortie, j'ai réalisé que le harnais de la raquette avait frotté sur mon petit orteil gauche. Une ampoule avait crevé et c'était sur la peau vive avec un peu de sang. J'ai traité cette blessure mineure à la maison en me promettant de ne plus mettre mes Salomon sense ride avec mes raquettes.

Jeudi 31 décembre: pour la dernière sortie de l'année 2020, j'ai proposé à Jean-Yves, le matin même, une sortie en sentier au Centre de plein air Dansereau à Pont-Rouge.

Une quinzaine de centimètres de neige fraîche était tombée la veille et durant la nuit. Nous avons pris le départ de notre sortie à 7:52 heures sous un mercure doux de 0 C.

Compte tenu de la nouvelle neige, nous sommes parti en raquettes dans le sentier de randonnée:


Après 2 km, nous sommes arrivé sur le bord la rivière Jacques-Cartier:



Nous avons continué dans le sentier de raquettes le long de la rivière. Il n'état pas tapé. Sous la neige, il y avait de la glace suite au redoux de Noël et plusieurs arbres étaient tombés. Bien que le sentier était relativement plat, il était technique et assez exigeant physiquement. 

Ici, les traces d'un chevreuil dans la neige:


Ce sentier est vraiment très beau car il passe très près de la rivière Jacques-Cartier:


Certains arbres avaient même des décorations naturelles formées par de la glace suite à la montée de la rivière à Noël:


Nous avons fait le sentier de raquettes au complet jusqu'au chalet du centre de plein air. 

Il nous restait alors 3 km pour compléter notre 10 km officiel. Nous sommes reparti sur le sentier  de randonnée mais rapidement nous avons décidé de retourner à l'auto pour enlever nos raquettes car la neige était devenu collante et des boules s'étaient formées sur les crampons.

En passant devant le chalet, la préposée nous a demandé si nous avions payé notre droit d'entrée (4 $). Comme nous étions parti avant l'ouverture officielle du centre de plein air, nous avons réglé ce détail.

Après avoir enlevé nos raquettes, nous sommes reparti en courant sur le sentier de randonnée. J'avais mes bottes de randonnée et j'ai eu la surprise de constater que je pouvais bien courir dans la neige avec elles.

J'ai complété mon 3 km et j'ai terminé ma sortie avec 10.02 km en 2:31:3, soit une allure moyenne de 15:07/km. Jean-Yves, de son côté, a conclu avec 12.43 km en 2:44:04, soit une allure moyenne de 13:12/km.

Vendredi 1er janvier: pour le premier jour de 2021, nous nous sommes rendu dans le Parc des Appalaches pour faire le sentier du Mont Sugarloaf.

Nous étions allé une fois dans le Parc des Appalaches, soit le 18 juillet 2020 alors que nous avions fait une sortie trail de 10 km dans le secteur Montagne de la Grande Coulée .

Il y a plusieurs secteurs dans ce parc et celui du Mont Sugarloaf me tentait depuis un certain temps.

Pour se rendre à cet endroit, il faut aller jusqu'à Montmagny et prendre la route 283 en direction sud. C'est un coin perdu, sauvage et magnifique. Nous avons traversé que deux petits villages, soit Notre-Dame-du-Rosaire et Sainte-Appoline-de-Patton.

Voici le stationnement de la Chute à Dupuis où partait le sentier no.11 du Garde-Feu menant au sommet du Mont Sugarloaf, un sentier de 8 km aller-retour:


Nous avons pris le départ de notre sortie à 7:59 heures sous un mercure de -9 C, ressenti -17 C. Nous avions mis une couche supplémentaire sur le haut du corps et les jambes car nous nous attendions que les conditions soient plus froides au sommet.

Nous sommes parti en raquettes car nous pensions qu'il y avait un bon couvert de neige dans le sentier. Dès le départ, nous avons traversé un petit pont au dessus d'un beau cours d'eau:



Rapidement, nous avons constaté que le sentier était tapé. Il y avait peu de neige. Les roches et les racines ressortaient. Je me suis demandé si nous avions bien fait de prendre nos raquettes.

Après environ un kilomètre sur un sentier facile en plein milieu d'une forêt sauvage, nous sommes arrivé à l'entrée du sentier du Garde-Feu:


Le sentier est devenu plus technique et il n'était pas évident de passer  avec nos raquettes sur les portions du sentier où les roches et les racines ressortaient. Il y avait aussi des endroits glacés.

J'avais amené quelques demi Larabar de plus car je voulais tester une nouvelle façon de m'alimenter. Au lieu de commencer à manger une demi barre après une heure et aux 45 minutes après, je les ai pris aux 35 minutes. J'ai senti une bonne énergie ce qui m'a permis de bien monter en suivant Jean-Yves de près.

Ici, une autre indication pour le Mont Sugarloaf:


Plus loin, nous avons fait un détour de 200 mètres pour nous rendre à l'abri-feu du Mont Sugarloaf et son point de vue:




Les montées sont devenues de plus en plus abruptes et exigeantes physiquement. Ici, le dernier point de vue avant la montée finale pour le sommet:





Nous sommes finalement arrivé au sommet après 1 heure 30 minutes de gros effort pour 4.2 km:




La vue était de toute beauté et nous pouvions voir les montagnes du Maine dont le Mont Katahdin:




Restait maintenant la descente et nous savions qu'elle ne serait pas commode avec nos raquettes. Mon allure moyenne était autour de 20:00/km au sommet. Dans les descentes techniques, j'avais moins de force dans mes jambes pour me retenir avec mes raquettes et mon allure a diminué. À un endroit, j'ai glissé et mon genou droit a frappé une racine. J'ai eu le souffle coupé pendant un moment à cause de la douleur. Finalement, ce fut plus de peur que de mal...

Jean-Yves a mieux descendu que moi et m'attendait à certains endroits.

Je suis arrivé au stationnement avec une allure moyenne autour de 24:00/km pour 8.2 km. Nous avons enlevé nos raquettes et j'ai pris une pause pour soigner une égratignure au nez. Nous sommes reparti en espadrilles pour compléter notre distance de 10 km sur le sentier de départ.

J'ai terminé ma sortie avec 10.07 km en 3:41:46, soit une allure moyenne de 22:01/km. Je n'ai jamais été aussi lent dans une sortie trail de 10 km . Chose certaine, dorénavant, il ne faudra partir en raquettes dans ce type de montagne quand le couvert de neige n'est pas assez important. Les microspikes seront un meilleur choix.

Jean-Yves, de son côté, a parcouru une plus grande distance que moi en terminant sa sortie avec 12.46 km. Il a fait sa portion de raquettes à une allure moyenne de 20:39/km et sa portion de course à la fin à une allure moyenne de 10:40/km.

Samedi 2 janvier: la veille, nous nous sommes mis d'accord pour faire la sortie en sentier du samedi à la Station touristique Duchesnay située à Sainte-Catherine-de-la-Jacques-Cartier. Nous ne voulions pas un sentier trop difficile ayant fait trois sorties avec des sommets durant la semaine.

Nous devions acheter notre billet sur place. Comme le chalet Horizon ouvrait à 8:00 heures, nous sommes parti de Québec à 7:15 heures. Il neigeait passablement et la route était glissante.

Nous avons pris le départ de notre sortie à 8:23 heures sous un mercure confortable de -6 C. La neige continuait à tomber.

Nous avons fait deux boucles d'environ 5 km:


Nous étions dans de la belle neige poudreuse:


Dans les trois premiers kilomètres, j'ai fait plusieurs ajustements à ma raquette droite car le harnais se défaisait constamment. J'avais mis des ty rap pour bien tenir la courroie entourant le talon mais celle de droite n'était pas assez serrée. Jean-Yves m'a aidé à la resserrer et je n'ai plus eu de problème par la suite.

Dans la première boucle, nous avons longé à quelques reprises le lac Saint-Joseph:


Dans la deuxième boucle, j'ai commencé à augmenter l'allure. Mes portions de course étaient de plus en plus longues. J'avais terminé la sortie de la veille au Mont Sugarloaf complètement épuisé et je croyais que la sortie du samedi serait faite à faible allure. Il faut croire que j'avais très bien récupéré.

Dans cette deuxième boucle, nous sommes, entre autres, passé près du Lac Jaune:




Je me suis vraiment amusé dans la poudreuse avec mes raquettes. Durant cette semaine du 27 décembre, j'ai fait cinq sorties en raquettes. Celle du samedi 2 janvier fut la plus agréable. J'ai pratiqué ma technique dans de belles conditions pour la raquette.

J'ai terminé ma sortie avec 10.55 km en 2:10:34, soit une allure moyenne de 12:22/km, soit près de 10:00/km plus rapide que la veille. Naturellement, les conditions n'étaient pas les mêmes. Pour Jean-Yves, ce fut 11.72 km en 2:11:17, soit une allure moyenne de 11:12/km.

Longue sortie trail du dimanche 3 janvier

Pour la longue sortie trail du dimanche 3 janvier, nous nous étions mis d'accord pour retourner dans le sentier des Caps, secteur du Massif de Charlevoix. De mon côté, j'avais des comptes à régler avec ce sentier suite à notre sortie du 20 décembre. Je l'avais faite en espadrilles de trail pour toute la durée, soit 3 heures 55, et je l'avais terminée épuisé compte tenu de l'effort causé par le fait que mes pieds calaient dans les beaux sentiers de raquette. C'est d'ailleurs la raison pour laquelle je me suis procuré des raquettes le lendemain avant la fermeture des magasins le 25 décembre.

Pour cette sortie, il nous restait à aller faire le sentier menant au refuge l'Abattis que nous ne connaissions pas et celui menant au refuge Ligori que nous avions atteint durant l'été dans notre défi des cinq sommets, donc une combinaison des sentiers A, C et B:


Encore une solide sortie en perspective !

Nous avons pris le départ de notre sortie à 7:58 heurs sous un mercure de -10 C, soit une température confortable.

Sur le sentier menant à l'embranchement pour le sentier Abattis, nous sommes arrivé au premier point de vue. Il y avait seulement des nuages et rien à voir.

Nous nous sommes engagé dans le sentier Abattis. Nous avons fait une longue descente où j'ai essayé d'économiser mes quadriceps en ne courant pas. Nous avions à remonter cette descente au retour...

Voici le refuge l'Abattis:


Il était occupé par une famille avec des enfants. L'homme qui sortait m'a autorisé à mettre cette photo sur mon blog. Il m'a même demandé le nom de mon blog me disant que sa copine courait et qu'elle serait intéressée...

Il y avait encore beaucoup de nuages et il n'y avait pas grand chose à voir:



C'était quand même l'endroit désigné pour le Justin officiel parce que c'était la première fois que nous nous rendions  à ce refuge:


Nous sommes revenu sur nos pas et avons remonté la longue descente. Je l'ai attaquée un peu trop fort et j'ai diminué l'intensité après un certain temps parce que nous devions aussi nous rendre au refuge Ligori.

Après l'embranchement pour le sentier menant à ce refuge, nous nous sommes engagé dans un sentier où personne n'était passé depuis un certain temps. Nous nous trouvions donc à taper ce sentier dans de la belle neige poudreuse.

Plus loin, le sentier était bien tapé et j'ai pu courir un peu plus avec mes raquettes.

Voici le refuge Ligori:


Il y avait des gens qui quittaient. La motoneige à côté du refuge était celle d'un préposé du sentier des Caps ramenant les effets personnels des occupants du refuge qui, eux continuaient leur randonnée. En passant, tous les refuges étaient réservés jusqu'au 10 janvier. Cet intérêt accru pour la nature et ce genre de sorties est un des effets positifs de la COVID-19.

La vue n'était pas meilleure qu'au refuge l'Abattis:


On se reprendra pour les vues.

Il nous restait autour de trois kilomètres pour revenir au chalet d'accueil. Mes sensations étaient toujours bonnes, contrairement au 20 décembre. J'avais encore du jus. Je regardais ma montre et j'ai vu que je pouvais terminer ma sortie sous les 14:00/km d'allure moyenne. Le 20 décembre, j'avais  terminé à une allure moyenne 14:05/km. J'ai donc fini en force et suis arrivé au chalet d'accueil avec 15.75 km en 3:37:58 à une allure moyenne de 13:51/km. C'est plaisant parfois de se challenger soi même. À la fin de la sortie, je n'étais pas brûlé comme le 20 décembre, signe que c'est beaucoup mieux pour moi de prendre mes raquettes sur ce type de sentier où les pieds callent un peu dans la neige et où c'est très instable.

Jean-Yves, quant à lui, a terminé avec 16.80 km en 3:43:20, soit une allure moyenne de 13:18/km. Je l'avais presque toujours en mire de vue. Je me suis arrêté à trois reprises pour prendre mes demi barres, mon eau et faire mes petits besoins. Il a fait de la distance supplémentaire en venant me chercher. Il m'impressionne parce qu'il n'a pris que de l'eau et qu'il ne s'est arrêté que pour prendre des photos et une fois pour un petit besoin.

Fin des vacances des Fêtes

La récréation est terminée car nous reprendrons le travail dans la prochaine semaine, le 5 janvier pour Jean-Yves et le 7 janvier pour moi.

Je suis heureux d'avoir bien conclu ce camp d'entraînement en sentier fait, en majeure partie, en raquettes. Ces 66 km dans la semaine du 27 décembre valent beaucoup plus que 66 km sur route. La prochaine semaine sera plus légère.

Je remercie Jean-Yves d'avoir partagé ce camp d'entraînement avec moi. Il est plus prudent de ne pas partir seul dans le type de sentiers que nous avons fait. Aussi, Jean-Yves est l'expert des tracés et il se dirige très bien avec son téléphone. Ces nombreux voyages l'ont très bien rodé.

Dans les prochaines semaines, Jean-Yves et moi poursuivrons nos sorties en sentier le samedi. Le dimanche, nous alternerons une longue sortie sur route et une longue sortie en sentier et ce, jusqu'au moment où il sera permis de reprendre les longues sorties du zoo. Je veux encore me préparer pour un marathon virtuel sur route au printemps. Je reste un marathonien sur route mais qui aime aussi la course en sentier. Je considère que le trail est complémentaire à la course sur route.

Surtout, le plus important pour moi est de continuer à m'amuser. La course à pied doit rester un plaisir et non une corvée si nous désirons courir le plus longtemps possible.

2 commentaires:

  1. Bravo mon Ami..pour cette autre belle semaine et aussi ton année 2020 bien remplie..

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  2. De bien belles sorties. Je te souhaite une belle et heureuse année et en espérant qu'il y aura plus de compétitions cette année. Ça me manque les marathons, surtout l'ambiance. J'en ai fait des virtuels, mais ce n'est pas pareil. Porte toi bien

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