lundi 23 juillet 2018

Marathon de Magog version estivale 2018

Mon quatrième marathon de l'année 2018 et mon 96ième à vie est maintenant chose du passé suite au Marathon de Magog version estivale:


Tout d'abord, durant la semaine du 15 juillet, j'ai couru 47 km de la façon suivante: 20 km avec le zoo le dimanche, 5 km le mardi, 6 km le mercredi, 5 km le jeudi, 5 km le vendredi et 6 km la veille du marathon de Magog. Comme toujours avant mes marathons, ce fut des sorties en endurance fondamentale. Les sensations ont été plus ou moins bonnes toute la semaine. C'est souvent le cas lorsque l'on diminue le kilométrage. Il y avait peut-être aussi de la fatigue accumulée. Pour la musculation, j'ai pris congé afin de n'avoir aucune courbature le jour du marathon.

Le marathon de Magog version estivale était couru le dimanche 22 juillet à 16:00 heures. Jean-Yves, le gardien du zoo, a fait le voyage avec moi afin de prendre part, lui aussi, au marathon. J'avais réservé une chambre dans un Bed and Breakfast près de Magog par le site Airbnb sur les conseils de notre ami Rénald. Comme le checkin était à 15:00 heures, nous avons opté de prendre deux nuits afin de ne pas nous presser vu l'heure inhabituelle du marathon.

Le samedi 21 juillet, nous avons d'abord fait un arrêt à Sherbrooke afin d'aller le long du Lac des Nations:


Par la suite, nous avons fait une visite à la Boutique Le Coureur de Sherbrooke où il y avait une vente d'été. Nous avons trouvé chacun une paire d'espadrille. De mon côté, comme il me fallait une autre paire d'espadrilles pour le trail, j'ai fait l'achat d'une paire de Salomon Sense Ride:


Une fois ces achats complétés, nous avons pris la direction du Bed and Breakfast  pour prendre possession de notre chambre avant d'aller faire un petit jogging de réchauffement en fin d'après-midi.

J'avais baptisé cette version estivale du marathon Magog on the beach même si le parcours du marathon de Magog n'a rien à voir avec la plage. Par contre, le courir en plein de mois de juillet avec la chaleur...

Afin de continuer le running  joke, Jean-Yves m'a proposé que le parcours de notre réchauffement passe par la plage du Lac Memphrémagog:





Une petite sortie de 6 km sous une chaleur de plus de 30 C, les dés étaient jetés pour Magog on the beach.

Dimanche 22 juillet, journée du marathon

Régine, propriétaire du Bed and Breakfast, nous avait préparé de bonne crêpes pour le déjeuner que nous avons pris avec Véronique Bouchard et Robert Desjardins,un couple de coureurs de Saguenay. Véronique était inscrite au demi-marathon et Robert au marathon. J'ai pu parler de trail avec eux. Ils avaient, entre autres, pris part au Québec Méga Trail à la fin du mois de juin dernier. Ils sont d'excellents descendeurs et ils m'ont donné des informations intéressantes.

Nous avions le reste de la journée pour nous reposer, ce que nous avons fait. Nous devions garder nos énergies pour ce qui nous attendait à 16:00 heures.

Vers midi, nous nous sommes rend au Centre Ville de Magog afin d'acheter nos dîners pré-marathon dans un supermarché Métro. Comme la remise des dossards se faisait à proximité à partir de 13:00 heures, nous les avons récupéré avant de retourner à notre chambre pour se reposer un peu plus et faire les derniers préparatifs pour notre marathon.

J'avais un petit rhume qui avait commencé dans la nuit du vendredi au samedi et j'étais un peu congestionné. J'ai donc pris deux acétaminophènes avant de partir car cela fonctionne toujours très bien à l'entraînement. Même si je n'étais pas dans des conditions optimales pour courir, ce n'était pas un petit rhume qui allait m'arrêter...

Peu après 15:00 heures, nous sommes retourné au centre ville de Magog pour le départ. Nous nous sommes d'abord assis à une table sous la grande marquise. J'y ai rencontré Laurent Bouchard et son épouse. Laurent prenait, lui aussi, part au marathon. Laurent est un ami coureur que je connais depuis les années 80.

Dix minutes avant le départ, les marathoniens ont été appelés à se rendre près de l'arche de départ, ce que nous avons fait:




Patrick Mahoney, le directeur du marathon,  a donné les dernières instructions:


Il y avait 63 inscrits sur le marathon. Après avoir terminé ses instructions, Patrick nous a demandé si nous avions besoin de quelque chose comme un calin par exemple (ha ha !!!).

Je connaissais bien le parcours pour l'avoir couru à la fin octobre. Les premiers kilomètres sur la rue des Pins sont en montant et nous indiquent immédiatement ce qui nous attend. J'y suis donc allé aux sensations autour de 7:00/km.

La température était de 27 C. C'était donc chaud. Par contre, le ciel était couvert. Par chance que le soleil ne s'est pas pointé !

Malgré tout, avec ce mercure et l'humidité, ma stratégie a été de bien m'hydrater aux postes de ravitaillement et de m'arroser la tête à chaque poste pour que mon corps reste le plus frais possible.

Afin d'avoir le plus d'énergie possible dans les nombreuses côtes, j'ai commencé à prendre des gels dès le 10ième kilomètre. J'en ai pris 8 en tout, soit un à chaque 4 kilomètres.

Tout a bien fonctionné pour l'hydratation, la thermorégulation et l'alimentation. J'ai eu une belle énergie tout le long du marathon comme à l'automne 2017. J'ai pu bien monter toutes les côtes sans marcher une seule fois:


Cependant, comme il n'y a rien de parfait en ce bas monde, j'ai du perdre entre 5 et 10 minutes car je me suis arrêté à 6 reprises pour refaire le laçage de mon espadrille gauche. Le mauvais point de pression à la plante du pied près du 2ième métatarse a commencé à être très douloureux à partir du 15ième kilomètre et il n'était pas question d'endurer cela. Je devrai faire corriger mon orthèse gauche.

J'ai donc terminé ce marathon en 5:12:46 au 43ième rang sur 50 finissants. 13 coureurs ont abandonné. La noirceur était bien tombé lorsque j'ai passé la ligne d'arrivée. Il n'y avait presque plus personne sous la marquise mais on servait encore le petit lunch d'après-course.

Si j'enlève le temps perdu pour le problème avec mon espadrille gauche, j'aurais terminé un peu après 5 heures de course, ce qui n'est pas si mal comparativement à mon chrono de l'automne 2017 (4:56:31) où les conditions climatiques étaient idéales.

Mon ami Jean-Yves, quant à lui, a terminé le marathon en 4:24:44,  au 30ième rang. Son deuxième demi a été plus difficile car des nausées l'ont dérangé. Malgré tout, le gardien du zoo, c'est un tough et il a bien progressé dans la deuxième partie du marathon. Bravo Jean-Yves ! J'avais gagé que je lui payerais le poulet piri-piri après le marathon s'il terminait ce marathon sous les quatre heures. J'ai gagné mon pari (ha ha).

Durant le marathon, au 30ième kilomètre, j'ai dépassé Robert Desjardins que nous connu au Bed and Breakfast. Robert était aussi embarrassé par des nausées. Il m'a repris vers le 37ième kilomètre à cause de mes arrêts pour changer le laçage de mon espadrille. Nous étions dans une descente et il l'a faite très rapidement vu qu'il est un excellent descendeur. Cependant, il m'a dit que le rattraperais sur le plat et dès les premières montées. Ce fut le cas vu que j'avançais régulièrement. Robert a terminé peu de temps après moi en 5:15:32. Bravo Robert !

À l'arrivée, avec Jean-Yves, Laurent Bouchard m'attendait. Il a terminé en 4:52:37 dans la catégorie 70 ans et plus. Chapeau Laurent ! Tu m'as toujours impressionné et tu le fais encore.

Après le petit repas sous la marquise, nous sommes retourné au Bed Breakfest pour une bonne douche et pour la nuit.

Le lendemain matin, nous avons de nouveau déjeuner avec Véronique et Robert:


Véronique n'a pas pu terminer son demi-marathon vu des problèmes musculaire aux obliques mais l'a pris avec philosophie. En plus de courir, Robert et Véronique sont d'excellents joueurs de curling ayant même participé aux Championnats canadiens. Ils nous ont partagé leur passion. Bien content de vous avoir rencontré !

Pour boucler la boucle, sur l'heure du dîner, nous avons dégusté du poulet piri-piri au restaurant Saint-Hubert:


Après avoir vu leur publicité sur le Boulevard Champlain à l'été 2017 lors de nos longues sorties à la la grosse chaleur, il  fallait bien que j'y goûte. C'est vraiment épicé comme les marathons à la chaleur.

















5 commentaires:

  1. J'ai terminé mon premier demi en environ 1:57, sans mes problèmes digestifs, j'aurais "peut-être" gagné un piri-piri ...

    Autrement, maintenant que tu as goûté au poulet piri-piri, tu vas être prêt pour un marathon au 🇵🇹 ... 🏃‍♂️😉😂

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  2. Bravo mon Ami…..tu m'impressionnes drôlement de courir un marathon très difficile en plein mois de juillet par surcroit…..à dimanche. Gilles

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  3. Félicitation à toi et je vois que tu as passé un bon weekend :-)

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  4. Félicitations pour cet autre marathon qui te rapproche de plus en plus du club des 100 !

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