dimanche 1 mai 2016

Marathon des Érables 2016

Mon premier marathon de l'année 2016 est maintenant complété.

La semaine qui a précédé fut un véritable taper avec 38 km: une longue sortie plus légère de 18 km avec le zoo le dimanche 24 avril et quatre petites sorties de 5 km les mardi, mercredi, jeudi et vendredi suivant. Compte tenu que je fais toujours une surcharge glucidique les trois jours précédents le marathon, les petites sorties de 5 km m'aident psychologiquement à me sentir plus léger.

Le marathon des Érables était tenu à Mont Saint-Grégoire près de Montréal. C'est à environ 2 heures 30 de route de Québec. Comme le départ du marathon était annoncé pour 7:00 heures AM,  nous avons pris la décision de partir la veille afin d'être plus reposé. Le vendredi 29 avril, j'ai donc pris une journée de congé du bureau, le temps de passer, en avant-midi, chez mon mécanicien pour faire changer mes freins avant sur ma voiture et poser mes pneus d'été. J'avais trois compagnons de voyage soit Claude Létourneau, André Lepire et Jean-Yves Sanfaçon, trois coureurs du zoo avec qui je m'entraîne tous le dimanches dans les longues sorties. André et Jean-Yves sont venu me rejoindre à Neufchatel et nous sommes allé à la rencontre de Claude qui nous attendait dans le stationnement du supermarché Maxi à Saint-Romuald sur la Rive-Sud.

Un peu avant 14:00 heures, nous prenions la route pour Mont Saint-Grégoire dans la belle Subaru de Claude. Je n'ai pas vu passer le voyage à discuter avec mes amis.

Vers 16:00 heures, nous avons fait un arrêt à la boutique Maison de la Course à Mont-Saint-Hilaire afin de prendre nos dossards nos gilets techniques:




Pas de salon du coureur, pas de fla fla. Par contre, nous pouvions acheter ce que nous avions besoin. Dans mon cas, j'ai fait l'achat de mes cinq gels énergétiques que j'avais prévu utiliser durant la course.

Ce fut un bref arrêt. Il nous restait qu'à emprunter la belle petite route longeant la rivière Richelieu pour nous rendre à notre hôtel à Saint-Jean-sur-Richelieu, soit le Relais Gouverneur:



À cet endroit, nous attendaient Danielle Goulet et Dominique Jobin, un couple de coureurs du zoo, qui avaient pris possession de leur chambre un peu avant nous. Danielle était aussi inscrite au marathon et Dominique au demi-marathon.

Nous avons eu un peu plus d'une heure pour relaxer. Danielle avait réservé une table au restaurant Pacini près de l'hôtel pour 6:45 heures, question de prendre notre dernier repas de pâtes:



Avant d'aller se reposer pour la nuit....

Samedi 30 avril, journée du marathon

Comme à l'habitude,  la veille d'un marathon, je n'ai pas bien dormi. Par contre, je me suis détendu avec mes enregistrements spéciaux sur mon mp3 me permettant d'aller chercher l'énergie d'une bonne nuit de sommeil ou, à tout le moins une partie.

À 5 heures, les alarmes de Claude et de Jean-Yves sonnaient. Nous avions un peu plus d'une heure pour déjeuner, nous habiller et refermer nos bagages pour le check out. Nous avions demandé l'autorisation de prendre nos douches d'après marathon à la piscine de l'hôtel compte tenu de l'heure de check-out.

La veille, nous avions reçu un courriel nous avisant que le départ du marathon était retardé à 7:30 heures afin d'accommoder les coureurs de Montréal vu la fermeture du pont Champlain pour cause de travaux. Mont Saint-Hilaire est situé à environ quinze minutes de Sain-Jean-sur-Richelieu. À 6:30 heures nous étions dans le petit Centre communautaire près de la ligne de départ. La température était alors autour de 0 C et il fallait rester au chaud.

Nous pouvions laisser notre sac contenant nos effets personnels dans ce Centre communautaire. À l'extérieur, des marquises étaient plantées dans un grand champ. Il y en avait une grande pour la remise de dernière minute des dossard et pour le goûter d'après-course. Voici, le plan du site de départ:



Le numéro 6 est le petit centre communautaire et le numéro 7 la grande marquise de remise des dossards et de lunch d'après course. Le départ du marathon se donnait sur la petite rue Bessette.

Dans un petit peloton d'environ 150 coureurs, les cinq coureurs du zoo prenant part au marathon étaient donc prêts à courir la distance:

De la droite vers la gauche: André Lepire, Danielle Goulet, Jean-Yves Sanfaçon, Claude Létourneau et moi-même avec le dossard 4242 ( un numéro à saveur marathon )

Dominique Jobin, quant à lui, devait attendre jusqu'à 8:45 heures pour prendre le départ du demi-marathon. Quant aux coureurs du 30 km, ils ont pris le départ à 8:00 heures.

Notre départ a été retardé de dix minutes pour des raisons de sécurité. Pour leur prochaine édition, je suggère aux organisateurs de s'en tenir à l'horaire annoncé car ce délai de 40 minutes m'a agacé. À leur défense, c'était la première année qu'ils tenaient un marathon. C'était, par contre, la quatrième édition du demi-marathon.

Donc, 7:40 heures, c'est un départ  Je suis parti avec André Lepire, un peu en arrière de mon ami Claude:



Claude et André ont pris rapidement de l'avance sur moi. Les sensations n'ont pas été tellement bonnes pour les deux premiers kilomètres. J'étais un peu au dessus de 6:00/km et je me suis retrouvé avec le lapin de 4:15 heures qui amenaient un petit groupe de coureurs. Après 2 kilomètres, les bonnes sensations sont arrivé comme par magie. J'ai donc pris l'avance sur le lapin de 4:15 heures.

Voici le tracé Garmin du marathon:



Nous avons couru sur de belles petites routes de campagnes dans des rangs, le long de champs exposés au vent. Le parcours est plus ou moins intéressant mais il est rapide. Par contre, le samedi 30 avril, il y avait un bon vent qui nous ralentissait.

Il y avait, dans ce parcours, trois chemins de rangs sur lesquels nous courrions aller-retour. Cela m'a permis de croiser les coureurs qui étaient devant moi à trois reprises ainsi que les coureurs du 30 km qui faisaient en partie le parcours du marathon.

J'avais André Lepire en point de mire jusqu'au 15ième kilomètres. Au bout du deuxième chemin de rang, je l'avais presque rattrapé. Nous avons fait demi-tout pour remonter le rang, vent de face. André a décidé de m'attendre pour que nous puissions travailler les deux dans le vent.

J'a pris la tête. Je me sentais très bien. André n'a pu s'accrocher et avant d'entreprendre le troisième rang, il n'était plus avec moi. Par contre, j'entendais le lapin de 4:15:00 et son groupe s'approcher. Dans le troisième rang, vent de dos, mon pace est redescendu en bas de 6:00/km. J'étais entre 5:47/km et 6:00/km vent de dos et entre 6:00/km et 6:10/km vent de face avec de bonnes sensations. En redescendant en bas de 6:00/km, j'ai distancé de nouveau le lapin de 4:15 heures.

Au bout du troisième rang, j'ai vu qu'il y avait plusieurs coureurs du groupe du lapin qui commençaient à décrocher. J'avais encore un peu d'avance sur le lapin. Cependant, en remontant le troisième rang vent de face, vers le 25ième kilomètre, mes très bonnes sensations ont commencé à s'en aller. Il faut dire que ce n'était pas facile avec ce vent.

À partir de ce point, mes paces ont commencé à être plus lent de 10 à 30 secondes au kilomètre. Je ne pouvais maintenir le même pace si je voulais finir fort. J'ai donc géré.

Le lapin du 4:15:00 m'a dépassé au 28ième kilomètre. Il ne restait qu'un coureur avec lui. Les deux étaient très constants à 6:03/km et ils m'ont distancé très rapidement. Je les rattrapais aux postes de ravitaillement car ils s'arrêtaient pour boire alors que je bois en courant. Cependant, ils me distançaient de nouveau dès qu'ils recommençaient à courir.

Par contre, je gérais bien et j'étais régulier même si un peu plus lent. J'ai remonté des coureurs qui étaient très distancés, ce qui était quand même bon signe dans les circonstances. Je n'étais pas cassé.

La plus belle partie du parcours se trouvait dans le secteur des érablières à partir du 38ième kilomètre:



(photo prise sur Google)

Le parcours était un peu vallonné et il n'y avait plus ces grands champs. On approchait du village de l'arrivée et j'avançais toujours bien. J'ai pris mon dernier gel au 40ième kilomètre et j'ai finis  le dernier kilomètre à 6:24\km après trois kilomètres entre 6:42 et 6:46 dans les petits vallons.

J'ai terminé solide avec le sourire:


Sur ma Garmin, mon pace moyen était rendu à 6:11/km alors qu'il avait été à 5:57-5:58/km dans le premier demi-marathon. J'ignorais si je passerais en bas de 4:20:00 car je travaille uniquement avec le pace moyen et les kilomètres. J'aurais pu changer d'écran pour voir le chrono mais je m'en fichais. Je suis rentré en 4:21:00, un peu déçu du chrono mais pas de ma course car j'en ai fait une belle et je suis fier de moi. C'est ça le plus important.

Après la ligne: les toilettes, le vestiaire pour récupérer mon sac, le petit goûter ( soupe aux pois, petit pain avec du fromage, pet de soeur, beigne, compotte de pommes et jus de pomme ), retour à l'hôtel pour la douche et la photo traditionnelle avec les gilets officiels et la médaille:

De droite à gauche: Jean-Yves ( 3:54:37), André Lepire (4:49:55), moi-même (4:21:00) et Claude Létourneau (4:00:35)

Danielle Goulet et Dominique Jobin étaient parti pour Québec lors de cette photo mais bravo aussi à eux pour leur performance, soit 4:00:10 pour Danielle sur le marathon et 1:36:25 pour Dominique sur le demi-marathon.

Le marathon a été remporté par Stéphane F. Tremblay de Granby en 2:51:06 chez les hommes et par Julie Riopel-Meunier de Québec en 3:24:34. Quand on se croisait dans les rangs, les coureurs s'encourageaient. J'ai bien aimé.

Je tiens aussi à remercier Danielle Goulet, Dominique Jobin et Jean-Yves Sanfaçon qui ont contribué à ce billet avec les photographies du 30 avril.

Maintenant, quelques jours de repos et je reprends l'entraînement pour le marathon d'Ottawa. Et il ne faut pas oublier qu'il y a autant de plaisir à préparer un marathon qu'à le courir...

8 commentaires:

  1. Félicitations pur la course ! Un bon test pour Ottawa.

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  2. Belle course François! On a vraiment eu un temps superbe, hein?

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    1. Conditions de températures idéales. Tu as raison. Quelle distance as-tu faite ?

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    2. Beau marathon François
      pour moi reprise possible??

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  3. Félicitations et merci pour le récit et les photos ,toujours àgréable de vous suivre

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  4. Bravo pour ce marathon :) Très beau récit.

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  5. Franchement je reste admiratif de tous les marathon que tu fais et pour moi tu reste une référence. Bravo à toi Francois et bonne récupération.

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  6. Bravo ! :) Merci pour le partage. Bonne continuation.

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