Comme à chaque semaine, il se passe toujours quelque chose en ce qui trait à la COVID-19 qui nous pourrit l'existence depuis le mois de mars 2020.
Le gouvernement provincial avait passé un décret qui obligeait tout le personnel travaillant dans le réseau hospitalier à être pleinement vacciné, soit ayant reçu les deux doses, afin de pouvoir continuer à travailler auprès des malades.
Plusieurs personnes refusent encore la vaccination. Un
article de la Presse daté du 16 septembre 2021 indiquait que 20 000 travailleurs du réseau de la santé n'étaient pas vaccinés. Le décret ci-haut mentionné obligeait ces travailleurs à être pleinement vaccinés au plus tard le 15 octobre à défaut de quoi ils seraient suspendus sans solde.
Malheureusement, notre réseau de santé québécois craque de partout. Le ministre de la santé a du revenir sur sa position car le réseau ne pouvait se priver de ces travailleurs. Le manque important de personnel et le retard pris dans les chirurgies non électives font en sorte qu'il aurait été suicidaire de se priver de ces travailleurs récalcitrants.
Le gouvernement a donc reporté sa date butoir au 15 novembre. Cependant, il a perdu de la crédibilité avec cette décision car nous devrions être, à peu près, au même point le 15 novembre.
Autre
nouvelle aussi en ce qui a trait à l'ouverture de la frontière américaine: les américains permettront aux canadiens et mexicains, à partir du 8 novembre prochain, de la traverser par la voie terrestre. Les américains n'exigeront pas un test pcr. Cependant, au retour, le Canada en exigera un. À 200 $ le test, le voyage aux États-Unis devra en valoir la peine.
Maintenant, en ce qui a trait à mon entraînement dans la semaine du 10 octobre, j'en étais à ma dernière semaine de taper avant le marathon de Granby auquel j'ai participé le 17 octobre:
J'ai diminué mon kilométrage hebdomadaire à 47.33 km et je n'ai fait qu'une séance de musculation. Voici le détail de ma semaine:
Dimanche 10 octobre: 10 C. Réouverture du zoo. Longue sortie dans les rues de Québec avec une visite aux statues près du Centre Vidéotron. 21 km en 2:40:53, soit une allure moyenne de 7:40/km.
Lundi 11 octobre: séance de musculation full body super set (49 minutes) et 20 minutes sur le lit d'hydromassage.
Mardi 12 octobre: 12 C. Départ de la maison pour une sortie passant par les boisés des Compagnons et Marly. 5.44 km en 47:02, soit une allure moyenne de 8:39/km.
Mercredi 13 octobre: 13 C. Départ de la maison pour un 2 km tempo pace marathon sur la piste des Compagnons de Cartier. Au total, 5.02 km en 38:12, soit une allure moyenne de 7:36/km.
Jeudi 14 octobre: 13 C. Départ de Place de la Cité pour une sortie sur route. 5.09 km en 39:20, soit une allure moyenne de 7:44/km.
Par la suite, 20 minutes sur un lit d'hydromassage au Econofitness Place de la Cité.
Vendredi 15 octobre: 12 C. Sortie en sentiers à la Base de plein air de Sainte-Foy. 5.77 km en 48:28, soit une allure moyenne de 8:24/km.
Samedi 16 octobre: 13 C, bruine et venteux. Départ de la maison pour une sortie sur route, la dernière avant le marathon de Granby le lendemain. 5.01 km en 41:40, soit une allure moyenne de 8:19/km.
Je suis parti pour Granby en avant-midi. J'ai fait le voyage avec Jean-Yves et Rénald. Ce dernier avait fait, il y a trois semaines, l'acquisition d'une nouvelle voiture, soit une Kia entièrement électrique. Il voulait faire un voyage dépassant l'autonomie de la batterie de la voiture, un peu plus de 400 km, pour tester la recharge. C'était une belle occasion de le faire.
Rénald est allé chercher Jean-Yves à 10:00 heures et moi, quinze minutes plus tard vu que je demeure près du Pont Pierre-Laporte que nous devions traverser pour prendre l'autoroute 20. Durant le voyage, j'ai posé plusieurs questions à Rénald sur le fonctionnement de sa voiture électrique, curieux d'en apprendre plus.
Sur l'heure du midi, nous avons fait un arrêt à Drummondville pour un dîner de pâtes dans un restaurant Paccini et nous avons repris la route pour Granby environ une heure plus tard.
À Granby, Jean-Yves a bien dirigé Rénald jusqu'au
Parc Daniel-Johnson où nous devions récupérer nos dossards.
Voici le site de départ où les grandes marquises étaient installées:
Ici, le pavillon Roger-Bédard pour la remise des dossards:
Nous sommes entré dans le pavillon avec nos masques et nous nous sommes désinfecté les mains. On a vérifié notre code QR sur notre passeport vaccinal et une carte d'identité. Par après, nous pouvions avoir notre dossard. Nous avions le choix entre un gilet manche longue du circuit des courses thématiques (sans indication du marathon) ou un livre sur la course écrit par Jean-Yves Cloutier:
Rénald et moi avons choisi le gilet et Jean-Yves le livre. Jean-Yves Cloutier était même assis à une table pour autographier les livres.
Le tout fut rapide. Il n'y avait aucun exposant, le contexte de la COVID obligeant.
Il commençait à pleuvoir et nous avions deux heures à tuer avant de prendre possession de notre chambre d'hôtel. Nous sommes donc allé prendre un café dans un Tim Horton près de l'hôtel.
Quand nous sommes sorti de cet endroit pour nous rendre à l'hôtel, une tempête automnale commençait. Il y avait de fortes pluies et des vents de 60 km/heure. Nous ne pouvions voir presque rien sur la route. Assez impressionnant !!!
Nous avons pris possession de notre chambre. Nous y sommes resté qu'une heure environ car c'était presque l'heure du souper:
Il y avait beaucoup de coureurs qui avait choisi ce restaurant, la
Casa Du Spaghetti . Très bon choix !!! J'avais réservé vers 16:00 heures pour 17 heures 15.
Par après, nous sommes allé porter la voiture de Rénald à un endroit où il y avait une bonne de recharge. Nous avions 5 minutes de marche à faire sous la pluie pour revenir à l'hôtel.
Il ne restait plus qu'à aller se coucher et courir notre marathon le lendemain:
Dimanche 17 octobre, journée du marathon de Granby
Je n'ai pas dormi, ce qui m'arrive souvent lorsque je passe une première nuit à l'extérieur.
J'étais donc un peu fatigué lorsque je me suis levé vers 5:00 heures. Le départ du marathon était à 9:00 heures.
Douche, derniers préparatifs, petit déjeuner à la salle à manger de l'hôtel avec le passeport vaccinal et marche pour aller chercher la voiture de Rénald, le temps a passé rapidement.
Nous avons pris le départ pour le Parc Daniel Johnson un peu avant 7:30 heures. Nous avons réussi à laisser la voiture de Rénald dans une rue résidentielle à proximité de la ligne de départ. C'était préférable à l'autre option, soit de se stationner au parc aquatique Amazoo et de prendre une navette avant et après la course.
Ici, le site de départ qui fourmillait de coureurs et de bénévoles:
Le port du masque était obligatoire sur le site de départ mais plusieurs s'en foutaient.
Nous avons laissé notre sac sous cette marquise où des bénévoles les indentifiaient avec notre numéro de dossard:
Comme il restait presqu'une heure avant le départ, nous sommes retourné à la voiture pour se réchauffer. Le mercure était de 9 C avec un peu de vent.
Une quinzaine de minutes avant le départ, nous nous sommes présenté dans le corridor de départ. Il était divisé en deux, à gauche pour le départ du demi-marathon et du marathon et à droite pour l'arrivée des coureurs du 10 km qui étaient parti à 8:00 heures:
Voici le Justin d'avant-départ avec mes deux compagnons de voyage:
Le peloton de départ était dense car il y avait plus de mille coureurs pour le demi-marathon (695) et le marathon (330) ensemble. Il y a eu trois vagues de départ. Nous sommes parti dans le deuxième. Voici le peloton une minute avant le départ de notre vague:
Dès le départ, Jean-Yves est parti à son allure plus rapide. J'ai laissé aller Rénald. J'avais vu que ses allures moyennes sur ses longues sorties étaient plus rapides que les miennes. Mon plan était de ne pas prendre un faux rythme et d'y aller aux sensations.
C'est ce que j'ai fait en partant tranquillement et en prenant, par la suite, une allure de marathon confortable (entre 6:30-6:40/km) pour moi. Je me sentais bien. Après 2 km sur une route, nous sommes entré sur une belle piste cyclable boisée avec les couleurs d'automne.
Le parcours était plat. Comme il y avait des allers-retours, je croisais les coureurs plus rapides du demi-marathon et du marathon.
Dans la première heure et demie, j'ai du m'arrêter à trois reprises pour uriner. Je voulais rester confortable à tous les niveaux. Je l'ai fait deux autres fois plus tard durant la course.
J'ai commencé à ralentir un peu vers le 15ième kilomètre. Les sensations dans les jambes n'étaient pas bonnes et j'étais fatigué. Aussi, j'avais un point de pression sous mon pied gauche et j'ai fait une couple d'ajustements dans le laçage de mon espadrille gauche.
Je suis passé au demi-marathon en 2:23 heures, ce qui était déjà lent pour moi pour mes splits marathon. J'avais déjà abandonné l'idée de faire autour de 4 heures 30. Il ne restait qu'à prendre mon allure d'entraînement sur mes longues sorties et compléter mon marathon.
Après le demi-marathon, il n'y avait presque plus de coureurs devant moi. Nous étions très espacés. Au 25ième kilomètre, j'ai fait un autre ajustement pour mon espadrille gauche pour soulager le point de pression. Ce fut mieux pour quelques kilomètres.
À partir du 33ième, j'ai ralenti de façon importante. J'étais très fatigué et les jambes étaient vides.
Dans les derniers kilomètres, j'ai rejoint un coureur de Trois-Rivières du nom de Denys Comeau. Il est dans la catégorie 65-69 ans. Il m'a suivi.
Comme nous étions ensemble pour terminer, nous nous sommes challengé pour voir qui terminerait en premier, l'orgueil de coureurs aidant:
C'est Denys qui a gagné:
Merci à Jean-Yves pour ces photos. Denys et moi nous sommes félicité après l'arrivée. C'est une personne vraiment très sympathique. Sa conjointe a même pris une photo de nous deux.
J'ai terminé ma course en 5:08:32, soit une allure moyenne de 7:18/km, soit mon allure d'entraînement finalement. Le premier demi a été couru à allure moyenne de 6:47/km et le deuxième à 7:48/km. Je ne suis naturellement pas content de ce chrono mais je suis fier, comme toujours, d'avoir complété mon marathon, mon 101ième officiel à vie.
Jean-Yves a aussi photographié Rénald à l'arrivée:
Il a terminé son marathon en 4:44:17, soit une allure moyenne de 6:44/km. Il tentait de se qualifier pour le marathon de Boston 2022 mais il lui manquait une quinzaine de minutes (standard de 4 heures 35 pour les 75-79 ans mais 6 minutes de plus rapide que le standard pour être certain de ne pas être coupé) . Il n'était pas trop déçu sachant qu'il lui manquait quelques longues sorties de 30 km.
Jean-Yves, quant à lui, n'était pas déçu de sa course. Il a terminé son marathon en 4:05:48, soit une allure moyenne de 5:49/km.
Donc, bravo à mes deux amis de voyage avec qui j'ai partagés ce marathon:
Hormis que ma course fut difficile, j'ai bien aimé le parcours de la course et l'organisation. Tout a baigné dans l'huile et les bénévoles étaient enthousiastes aux tables de ravitaillement. Il y avait aussi de la musique à certains endroits sur le parcours.
Donc, chapeau à l'organisation du marathon de Granby !!!