lundi 7 mai 2012

Demi-marathon de Québec

J'ai commencé, la semaine dernière, mon taper en vue du Sugarloaf marathon le 20 mai prochain. En même temps, j'avais en tête le demi-marathon international de Québec qui était tenu le 6 mai et qui constituait mon premier test en situation de compétition pour l'année 2012.

La semaine a commencé un peu difficilement suite à l'entrainement du dimanche 29 avril . Cette sortie avait laissé quelques séquelles musculaires. J'ai donc laissé tomber mes intervalles du mardi et je les ai remplacés par une séance de 12km en endurance relax, type trail et route, le tout pour replacer mes jambes.

Le mercredi 2 mai, ce fut une autre séance de 12 km en endurance «easy»  mais totalement sur route cette fois-là. Il y avait encore quelques raideurs dans mes jambes.

Jeudi le 3 mai, les jambes étaient revenu et je suis retourné sur une de mes boucles pour enligner 10 X 400 mètres avec 200 mètres de récupération. Il s'est agi d'une séance d'affûtage. Je me suis donc appliqué pour ne pas pousser ces intervalles à la même intensité que l'automne dernier. La séance s'est très bien déroulé et j'ai totalisé 12 km avec le réchauffement et le retour au calme.

Vendredi le 4 mai,  les sensations dans les jambes étaient de nouveau mauvaises. Je me suis dirigé vers Loretteville en montant la rue Verret et la rue Monseigneur-Cooke pour me mettre en jambes. Curieusement, cette montée m'a fait du bien et la foulée est devenu plus fluidepar après. Je suis revenu par la piste cyclable du corridor des cheminots et le sentier du parc linéaire, secteur de la Chute Kabir-Kouba. Un autre 12 km.

Fin de semaine du demi-marathon de Québec


Le samedi 5 mai, je suis allé me dégourdir les jambes avec une petite sortie de 8km en vue du demi-marathon de Québec du 6 mai. J'ai complété ainsi une semaine de 80 km entre le 29 avril et le 5 mai.

En après-midi,  j'ai reconduit ma fille Catherine à son cours de guitare dans l'arrondissement Charlesbourg et j'ai profité de cette heure libre pour prendre mon dossard et celui de deux amis DM de Montréal à la boutique Coin du coureur sur la rue Cartier:



On nous a remis, avec notre dossard, une belle petite tuque très utile pour l'entraînement:



Journée du demi-marathon


J'ai eu une très bonne nuit de sommeil, ce qui partait bien cette journée de compétition. Pour le déjeuner, vers 5:30 heures, un bon jus d'orange, du melon d'eau, une banane, un bagel au nutella et un café. Je suis habitué à ce genre de déjeuner avant mes longues sorties, riche en hydrates de carbone, quoique le nutella contient un peu de matière grasse. Certains coureurs le prisent, dont un certain David de la France que je suis sur DM et sur son blog. Je trouve comme David que le nutella donne une bonne énergie s'il est consommé avec modération.

Le site Météomédia affichait 5 C et les pronostics d'heure en heure indiquaient 7 C à 8:30 heures et 11 C à 11:00 heures. Il n'y avait presque pas de vent. Le demi-marathon serait donc couru dans des conditions idéales. De quoi me donner un autre surplus d'énergie, mentale cette fois-ci.

Je suis monté dans ma voiture pour me rendre au Domaine Maizerets. C'est à cet endroit que la ligne d'arrivée du demi-marathon se trouve. De là, des autobus nous ont amené à la ligne de départ située à la Haute-Ville de Québec, sur les Plaines d'Abraham derrière l'Hôtel Loews Le Concorde:


Comme d'habitude, l'organisation du circuit Courir à Québec était impeccable. Une fois arrivés à ligne de départ,  nous pouvions nous réfugier dans hall de l'hôtel pour nous réchauffer. Il y avait une heure et quart à écouler avant le départ. Cependant, je suis resté à l'extérieur assez longtemps vu que j'avais mon survêtement et que la température n'était pas trop froide. Et comme d'habitude, il y avait les fameuses lignes devant les toilettes portables:




J'ai d'abord fait la connaissance de Mike, un ami DM de Beuport qui s'entraîne pour le triathlon ironman de Tremblant:



Tous mes amis du dimanche étaient présents. En voici quelques uns ici qui semblaient prêts à faire une bonne course:




Vers 7:45 heures, j'ai laissé mon survêtement dans le camion qui correspondait à mon numéro de dossard et j'ai fait mon réchauffement avec quelques amis. C'était la première fois de l'année que je courrais en cuissards et singlet. Sensation de liberté. Et mes jambes répondaient bien. Un 3.5 km très agréable où j'ai aussi fait la connaissance de Marcel Riou, père de Daniel, un autre ami DM qui tient aussi un excellent blog .

Le départ a été donné à 8:30 heures. Je m'étais placé dans le milieu du peleton et j'ai pris un peu plus de 30 secondes pour passer le tapis de chronométrage électronique. J'ai activé ma Garmin à cet endroit et je suis parti sur un rythme inférieur à 5:00 minutes au kilomètre, ce qui était trop rapide. Je me suis immédiatement ajusté.  Le parcours était très descendant dans les deux premiers kilomètres et je me suis ralenti afin de ne pas affecter mes quadriceps.

Je tenais alors un pace de 5:10/kilomètre. J'étais avec mon ami André Angers pour cette descente mais en bas, sur l'autoroute Dufferin-Montmorency, j'ai maintenu ce rythme tout en étant à l'aise. J'étais surpris car ce pace me fait habituellement travailler fort le mardi matin à 5:30 heures. André ne m'a pas suivi.

Un peu plus loin, j'ai rattrapé mes amis Gilles et Roger qui étaient parti plus en avant de moi dans le peloton. Mon ami Gilles m'a bien fait rire en disant qu'il a eu le frisson quand je suis passé à côté de lui. J'ai avais eu le même à Rimouski en octobre dernier quand il m'a dépassé au début du marathon.

J'ai continué sur l'autoroute Dufferin avec cette belle vue sur le fleuve et l'Ile d'Orléans. C'est alors que mes amies Magalie et Sylvie m'ont rejoint et nous avons fait un bon bout ensemble. Nous étions toujours ensemble sur le Boulevard Ste-Anne. Au 10km, nous avions une moyenne de 5:08/kilomètre. Le pace était constant et je me sentais très bien. Nous avons rejoint notre ami Claude sur le Boulevard Ste-Anne.

Après une heure de course, j'ai appliqué ma stratégie d'alimentation pratiquée le dimanche et j'ai pris un gel énergétique ( de marque GU ) que je m'étais procuré la veille. Mauvais au goût mais très efficace.

J'ai continué toujours au même rythme sur la piste cyclable pour les huit derniers kilomètres. J'ai décollé un peu Magalie et Sylvie mais elles m'ont rejoint assez rapidement. Un peu plus loin, elles ont donné un coup et elles m'ont pris 30 mètres d'avance. J'ai décidé de ne pas les recoller et de garder mon rythme. Cependant, elles ne s'éloignaient pas. Tout en gardant mon rythme, j'ai fini par les rejoindre.

Je maintenais mon rythme et je ne faiblissais pas.Toute une différence avec les années 2010 et 2011. Dans les 5 derniers kilomètres, Magalie a décroché mais Sylvie m'a suivi jusqu'à la fin. Les deux filles de mon groupe du dimanche ont été toute une source de motivation dans ce demi-marathon. Et de mon côté, il semblerait que je leur ai servi de lapin. Différence de perspective !

Résultat: 1:48:28, soit 6 minutes de mieux que mon temps de 2010 ( 1 heure 54 ) qui était mon objectif. J'étais très heureux de ce test où j'ai senti que j'avais du fond. Je n'ai pas fait tous ces kilomètres pour rien cet hiver et ce printemps.

Après la course, j'ai pris le lunch chaud qui cette année nous était servi dans des boîtes:


Et je suis allé à la rencontre de mes amis. En voici certains. À partir de la gauche, Jean-Yves, moi-même, Gilles, Claudine, Gilbert et Roger.


Les amis


Comme je vous disais,presque tous mes amis du dimanche ont pris part au demi-marathon. La majorité semblaient satisfaits de leur performance:

Camilien Boudreau: 1:24:29
François Maillette: 1:30:21
Bruno Samson: 1:33:32
Dominique Jobin: 1:37:02
André Lepire: 1:41:02 ( 3ième Vétéran III)
Jean-Yves Sanfaçon: 1:41:44
Rénald  Bouchard: 1:42:38
Gervais Guillot: 1:42:47
Denis Duchesne: 1:46:48
Sylvie Boivin: 1:48:28
Magalie Bellefeuille: 1:49:12
Claude Létourneau: 1:50:12
Gilbert Robitaille: 1:50:32
Paul Tessier: 1:53:35
André Angers: 1:53:52
Roger Goulet: 1:57:38 ( 2ième Vétéran IV )
Gilles Lamontagne: 1:57:44 ( 3ième Vétéran IV)

Et les amis DM rencontrés lors de l'évènement:

Lisianne Gadoury: 1:40:48
Gaétan Joyal: 1:41:12
Mike M: 1:50:00

Retour de la France


Jean-Yves, qui a couru le marathon d'Arles-Arpilles dimanche dernier en 3 heures 49, était de retour de la France:


Deux jours après le marathon, le 1er mai, il se tapait le demi-marathon de Nîmes en 1heure 45. Un espèce de Goofy Challenge à l'envers ! Et pour terminer en beauté cette semaine, le demi-marathon de Québec en 1 heure 41. Un marathon et deux demi-marathons en 7 jours, il faut le faire.

D'autres amis DM


J'ai eu la chance aussi d'échanger un peu avec deux autres amis DM qui sont venu de Montréal faire le demi-marathon, soit Gaétan Joyal et Lisianne Gadoury. J'avais rencontré Gaétan l'année dernière au demi-marathon de Yamachiche.Quand à Lisianne, c'était la première fois que je la rencontrais. Gaétan et Lisianne s'entraînent ensemble et sont très impressionnants par le haut kilométrage qu'ils maintiennent.

Prochaine semaine


Il ne reste que deux semaines avant le Sugarloaf marathon. Je vais encore raccourcir la durée de mes sorties cette semaine et continuer mon taper.

6 commentaires:

  1. Avec ce test, Sugarloaf n'a qu'à bien se tenir. Belle progression cette année. Tu fais les bonnes choses.

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  2. Bravo François! Je suis très heureux pour toi.

    Comme le dit le proverbe: No pain, no gain...Tous les efforts que tu as fait ont payé. Félicitations.

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  3. Continues sur la lancée mais prends aussi le temps de te reposer... ca laisse plus de traces que l'on ne le pense un demi-marathon !

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  4. Wow, quel magnifique chrono, cela me laisse rêveur moi qui participe au semi de Visé dimanche et qui aimerais faire moi de 2h15… Bravo a toi Francois et bonne chance pour la suite…

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  5. J'ai couru le Marathon de la ville de Québec en 2011. Magnifique terrain de coureurs. Expérience merveilleuse. Le parcours était difficile. Le temps était superbe. J'ai couru pour le compte des organismes de bienfaisance américains.


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  6. J'ai couru le Marathon de la ville de Québec en 2011. Magnifique terrain de coureurs. Expérience merveilleuse. Le parcours était difficile. Le temps était superbe. J'ai couru pour le compte des organismes de bienfaisance américains.

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