Comme à l'habitude, j'ai fait le plus de réserves possibles pour bien courir mon marathon. Ma routine est bien établie depuis un certain temps: de petits joggings toute la semaine et une surcharge glucidique les trois derniers jours avant le marathon.
J'ai couru 43 km durant ma semaine soit une longue sortie de 18 km avec le zoo dimanche le 7 octobre et cinq petites sorties de 5 km du mardi 9 octobre au samedi 13 octobre inclusivement. Le lundi 8 octobre, je n'ai pas couru mais pédalé 30 minutes au Nautilus Plus, fait une dernière séance de musculation pour le haut du corps et des exercices d'étirements.
La descente du Mont Sainte-Anne samedi le 6 octobre m'a laissé de très bonnes courbatures dans les quadriceps jusqu'au milieu de la semaine. Cependant, à partir du jeudi 11 octobre, elles étaient disparues. Le vélo, les joggings légers, les étirements et le rouleau de massage à chaque jour ont donné de bons résultats même si j'étais un peu inquiet lundi le 8 octobre étant donné le mauvais état de mes jambes.
Concernant le marathon SSQ Québec, Gestev a fait un très bon travail en ce qui a trait à la préparation de l'événement. Je pense, entre autres, aux courriels qui nous ont été transmis à partir du 4 octobre, de la visibilité du marathon dans les médias et le travail de coordination avec la Ville de Québec pour préparer les gens qui allaient voir passer les coureurs dans leur quartier respectif. Huit quartiers de la ville sont traversés par le parcours.
Le vendredi 12 octobre, je me suis rendu au Centre des congrès où était tenu le salon du coureur:
J'ai d'abord retiré mon dossard et jasé un peu avec Nicole Trudel et Rénald Bouchard.Ce dernier était bénévole à la table du 5 km.
Par la suite, je suis allé chercher mon gilet à manches longues, fait le tour des exposants et fait quelques achats. Après les kiosques des exposants, je me suis arrêté à l'espace des conférences. Daniel Lequin, auteur d'un excellent blogue sur la course à pied sur rds.ca , y donnait une conférence à 17:00 heures:
Je suis le blog de Daniel depuis plusieurs années et j'aime beaucoup ses billets où il explore le côté humain de la course à pied. Il court depuis 24 années et complète plusieurs marathons par année.Il en a maintenant 90 à son actif.
Durant sa conférence intitulée Anecdotes d'un coureur expérimenté, il nous a partagé cinq coups de coeur et cinq coups de gueule vécus au fil des années lors des marathons qu'il a courus. Je les avais lus sur son blog mais j'ai bien apprécié l'entendre de vive voix et jaser un peu avec lui avant sa conférence.
Dimanche le 14 octobre: journée du marathon
Le départ étant donné à 8:00 heures, je me suis levé à 5:00 heures ce qui est mon heure habituelle. Après avoir pris mon déjeuner et préparé mon équipement, j'ai eu un peu de temps pour relaxer compte tenu que l'aire de départ du marathon n'est pas trop loin de la maison.
Le Centre Lucien-Borne étant à seulement 1.5 km de marche du départ, je m'y suis dirigé pour me stationner. À 7:00 heures, il y avait encore plusieurs espaces de stationnement disponibles. Aussi, quelques amis du zoo étaient déjà présents. À 7:15 heures, nous avons pris la direction de l'aire de départ:
Même si nous nous entraînons à chaque semaine à cet endroit, j'avais les mêmes impressions que j'ai lors d'un marathon dans une autre ville car nous croisions d'autres participants au marathon.
Le départ du marathon était près du Parc de l'Amérique française. L'organisation du marathon, Gestev, y avait placé de nombreuses toilettes chimiques:
Il y en avait sur deux côtés du Parc et je n'ai eu aucune attente pour y aller. Bravo à Gestev car le nombre de toilettes chimiques est souvent une lacune dans plusieurs marathons.
Naturellement, comme il y avait plusieurs membres du zoo qui prenaient part au marathon, la traditionnelle photo de groupe a été prise:
Rapidement, nous nous sommes placés dans nos corrails respectifs:
La température était de 3 C avec un ressenti de 0 C. J'avais un sous-vêtement Combi sous mon t-shirt, une petite tuque et des gants. C'était parfait.
Le départ a été donné à l'heure précise. Les trois premiers kilomètres étaient descendants et j'ai été prudent même si je descends mieux cette année. J'ai maintenu un pace moyen autour de 6:18/km.
En basse-ville dans le quartier Saint-Roch, sur le plat, j'ai légèrement accéléré mais toujours en écoutant mes sensations. Nous connaissions bien le parcours pour nous y être entraîné à plusieurs reprises. Par contre, avec le flot de coureurs et l'animation à plusieurs endroits, c'était complètement différent.
Concernant le peloton, nous étions 1366 participants, soit une augmentation de plus de 300 participants par rapport à l'année précédente (1042). Plusieurs coureurs ont été attirés par la nouveauté. Comme mentionné plus haut, Gestev a fait un excellent travail de promotion.
J'ai traversé tous les quartiers de la basse ville avec d'excellentes sensations. St-Roch, St-Sauveur, la piste cyclable de larivière St-Charles, Limoilou, il me semble que les kilomètres ont défilé rapidement. Il est vrai que j'ai échangé un certain temps avec un coureur. Aussi, mon pace moyen s'est amélioré de plus de 10 secondes au kilomètre.
À la sortie de Limoilou, avant de prendre le tunnel Samson, le parcours du demi-marathon a rejoint celui du marathon. Il y avait beaucoup plus de coureurs sur le demi-marathon, soit 2879. À la jonction, je me suis retrouvé avec des coureurs du demi-marathon qui étaient sur un pace plus rapide que le mien. Je les ai laissé aller.
La traversée du tunnel Samson d'une distance de 270 mètres a été très plaisante. Comme nous étions à la noirceur, plusieurs coureurs criaient pour s'amuser. Aussi, les bandes réfléchissantes sur les vêtements des coureurs s'illuminaient.
Au Vieux-Port, sur la rue du Quai Saint-André, avant de tourner sur la rue Saint-Pierre, il y avait une boîte de circulation qui changeait momentanément la direction de notre course afin de permettre le passage de véhicules et d'assurer la fluidité de la circulation.Cette boîte de circulation n'affectait pas la distance parcourue mais nous déviait tout simplement vers un tronçon alternatif d'égale et même longueur que le tronçon original.
Plusieurs participants du demi-marathon qui n'avaient pas lu les instructions sur le site du marathon ont commencé à paniquer, se demandant s'ils étaient sur le bon parcours. J'en ai rassuré quelques uns.
J'ai parcouru la portion sur le Boulevard Champlain toujours avec de bonnes sensations. Un peu avant d'arriver à la section de côtes (24ième kilomètre), j'ai senti une sensibilité dans mon genou gauche. Ayant été blessé trois années consécutives aux genoux, je me suis mis en mode solutions. J'ai déduit que je devais ajuster le laçage de mon espadrille gauche. J'ai donc arrêté un peu dans la côte de la rue des Remparts pour le faire.
J'ai monté toutes les côtes en contrôle sans me mettre dans le rouge. Sur les Plaines d'Abraham, entre le 28ième et le 29ième kilomètre, j'ai ressenti de nouveau la sensibilité dans mon genou gauche. J'ai desserré de nouveau un peu plus mon espadrille gauche. J'ai du le refaire une troisième fois vers le 31ième kilomètre mais pour la peine cette fois là et mon genou gauche s'est replacé graduellement.
Avec ces trois arrêts, j'ai du perdre une couple de minutes, de telle sorte que mon pace moyen est remonté à 6:18/km. Par contre, les sensations étaient toujours excellentes et j'ai pu finir mon marathon avec un bon pace. Je l'ai terminé en 4:26:15, soit un pace moyen de 6:16/km. Mon 42ième kilomètre a été couru en 5:57/km et les 200 derniers mètres en 5:18/km.
Je suis satisfait de ma course. C'est mon meilleur marathon cette année malgré un parcours assez difficile et trois arrêts.
J'ai aussi grandement apprécié cette nouvelle mouture du marathon de Québec. Gestev et la Ville de Québec ont fait un travail colossal pour faire passer le marathon dans tous ces quartiers de Québec, incluant le vieux Québec et Place Royale, des endroits touristiques très fréquentés même à ce temps ci de l'année. Le parcours était aussi bien animé avec différents groupes de musique, les 350 bénévole sur le parcours qui nous encourageaient et les gens qui étaient sorti. Les postes de ravitaillement étaient impeccables avec de l'eau, du Gatorade et des produits énergétiques à deux endroits. Donc, un gros bravo à Gestev !
Jean-Yves et moi avons même pu s'entretenir avec le directeur de la course qui voulait connaître nos commentaires. Il est très ouvert aux suggestions afin d'améliorer des points pour l'année prochaine. Cependant, je peux dire qu'ils sont très bien parti.
Les performances de mes amis du zoo
Après avoir passé la ligne d'arrivée et avoir reçu ma médaille, j'ai vu Luc Dufresne et Pierre Plante qui sont arrivé un peu moins que trois minutes avant moi.
À gauche Luc (4:23:24) et au centre Pierre (4:23:26)
Un peu plus loin, je me suis entretenu avec Sylvie Boivin qui était bien contente de sa performance (4:14:22):
Elle m'avait dépassé dans les trois premiers kilomètres avec Magalie Bellefeuille. J'étais très surpris de voir Magalie qui avait peu de longues sorties. Malgré tout, elle a terminé en 4:24:33.
Dans la zone menant aux camions-vestiaires, j'ai rencontré Bruno Samson et Claude Létourneau:
Bruno était tout sourire car il venait de se qualifier pour le marathon de Boston 2020 avec un chrono de 3:42:58. Quant à Claude, il a été égal à lui-même avec un beau chrono 4:13:43. Il se qualifie toujours pour Boston chez les vétérans IV avec une bonne marge.
Après avoir mis mon survêtement et être passé aux toilettes, je suis retourné à la Place Georges V où se trouvait l'aire d'arrivée. Jean-Yves, le gardien du zoo, s'y trouvait:
Lui aussi était satisfait avec un beau chrono de 3:48:24, ce qui est très bon après ses deux marathons en Suisse et en Autriche au mois de septembre.
Jean-Yves et moi sommes resté un peu plus longtemps à l'arrivée. Nous avons vu finir Gilles Lamontagne, monsieur sourire, en 5:35:56, et Paul Tessier en 5:57:36, qui complétait son 50ième marathon à vie:
Gilles
Paul
Je n'ai pas vu les lièvres du zoo soit Camilien Boudreau et Mélanie Roberge. Ils ont respectivement terminé en 3:03:15 et 3:24:56.
Même chose pour les amis qui participaient au demi-marathon et au 10 km. Au demi-marathon, Dominique Jobin a terminé en 1:55:02, Danielle Goulet en 2:01:19 et André Angers en 2:22:53. André m'a par contre salué dans le dernier kilomètre de mon marathon. Au 10 km, Roger Goulet a complété sa course en 1:19:31.
Donc, félicitations à mes amis du zoo !
Tables d'inversion
Dans l'aire d'arrivée, la pharmacie Brunet avait mis à la disposition des coureurs 3 tables d'inversion:
Bruno et moi les avons essayées:
Le principe est simple. On nous mets tout simplement à l'envers pendant une minute:
Il semblerait que cela aide à la circulation de l'acide lactique. J'ai remarqué que la table procurait un excellent étirement de la colonne vertébrale. Chose certaine, c'était bien amusant !
Bravo à vous tous, j'aurais aimé prendre part au nouveau marathon de Québec! Mes pensées étaient avec vous ce matin.
RépondreSupprimerDominic
Félicitation à tous
RépondreSupprimeret particulièrement à toi François
Je reste admiratif et un grand bravo pour ce nouveau marathon a ton palamares.
RépondreSupprimerFélicitations pour vos marathons.Il y en a des marathons de complétés dans votre groupe ! Impressionnant. J'en ai une table inversion chez-moi et c'est super pratique pour étirer le bas du dos. Ça fait du bien en effet. Bonne récupération
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