J'ai terminé mon taper la semaine précédant le marathon. Je n'ai couru que 40 km, soit l20 km pour le BBQ du dimanche 22 mai et quatre petites sorties relax de 5 km du mardi 24 mai au vendredi 27 mai.
Mes compagnons de voyage pour cette fin de semaine du 28 et du 29 mai étaient les même que l'année dernière soit, Claude Létourneau, Jean-Yves Sanfaçon et Bruno Samson.
Nous sommes parti de Québec, le samedi 28 mai, de la résidence de Bruno dans l'arrondissement Sainte-Foy, Il était 6:15 heures, soit 45 minutes plus tôt que l'année dernière. Nous désirions éviter une attente d'une heure à la résidence de l'Université d'Ottawa, attente que nous avions eue en 2015.
Le voyage d'environ 4 heures s'est déroulé sans histoire à bord de la Subaru de Claude. Nous sommes arrivé à la résidence du l'Université d'Ottawa vers 10:30 heures mais malheureusement, nous ne pouvions récupérer la clé de la chambre qu'uniquement en après-midi. Finalement, il n'était pas nécessaire de partir si tôt de Québec.
Nous avons donc mangé notre lunch du midi dans le stationnement de la résidence et nous nous sommes dirigé vers le Centre Shaw afin de prendre possession de notre dossard, du t-shirt officiel, du sac du coureur et de faire le tour de l'expo:
À la veille du marathon, c'était la cohue au salon du coureur. Après avoir regardé si nous pouvions bénéficier d'aubaines sur les espadrilles et goûté à la nouvelle boisson d'électrolytes qui serait servie aux ravitaillements du marathon, nous nous n'y sommes pas trop attardé.
À l'extérieur, la température était de 31 C sans compter le facteur humidex. Depuis la veille, une vague de chaleur s'abattait sur le sud de l'Ontario. Les organisateurs du marathon se réservaient le droit d'annuler le marathon. Vous trouverez, ici, un article du journal Le Droit à ce sujet.
Il va sans dire que nous étions inquiets. Nous avons marché en direction des aires de départ et d'arrivée où nous avons rencontré notre ami Roger Goulet, le gardien du zoo. Nous nous sommes assis à l'ombre, sur des marches, à l'entrée du Ottawa City Hall., question de relaxer un peu avant de retourner pour se mettre au frais à l'air climatisé dans la chambre de la résidence. Ce n'était pas trop encourageant pour le lendemain, jour du marathon, où on nous annonçait une température du même ordre.
Comme l'année dernière, nous avons pris notre repas de pâtes au restaurant Tucker dans le Marketplace. Nous y avions donné rendez-vous à mon ami Luc Lévesque de Gatineau, auteur du blog Training for Boston :
Sur cette photo, il est à l'extrême gauche. Luc est toujours aussi positif. Nous nous connaissons par nos blogs respectifs depuis 2011. Il a même déjà fait le voyage Gatineau-Québec pour me connaître personnellement et venir partager une longue sortie dominicale du zoo. Il en est membre honoraire du zoo depuis.
De retour à la chambre de l'hôtel, nous avons vu en direct, à la télévision locale, la course de 10 km qui est label d'or de l'IAAF, comme le marathon d'ailleurs. Le départ était donné à 19:00 et la course a été couru en majorité sous de bonnes averses. La victoire a été remportée en 28:36 par Mohammed Ziani du Maroc chez les hommes et par Peres Jepchirchir du Kenya en 31:28 chez les femmes.
Journée du marathon
Finalement et par bonheur, le marathon n'a pas été annulé. Le départ était toujours prévu pour 7:00 heures. Quant au demi-marathon, on avait avancé le départ de 9:00 heures à 8:15 heures afin d'éviter un peu de chaleur.
À 6:30 heures, près du corral des 4 heures, c'était la traditionnelle photo du zoo:
J'apprécie ma gang de coureurs de fois en fois. Ce sont des vrais de vrais, il n'y a rien qui les arrête.
La température était alors de 19 C et il était prévu une température de 26 C vers 11 heures. Mon plan de match était de courir aux sensations, de m'arroser les plus souvent possible avec des verres d'eau et les douches installées par les résidents d'Ottawa et de bien m'hydrater avec la nouvelles boisson d'électrolytes Nuun .
Je suis donc parti à un pace entre 6:00 et 6:05/km, soit un peu plus lentement que mon pace marathon. Dès le premier poste de ravitaillement, j'ai suivi mon plan, soit boire un verre de cette boisson d'électrolytes et de me verser un verre d'eau sur la tête. La boisson d'électrolytes a fonctionné à merveille pour moi. Je n'ai jamais senti la soif pendant le marathon.
Voici le plan du parcours:
Le long de la rivière Ottawa, aux alentours du 15ième kilomètre, mon pace moyen a commencé à diminuer tranquillement. Je n'ai pas paniqué. Je savais que la température augmentait. Au surplus, il y avait un léger faux plat montant sur cette portion du parcours. J'ai donc continué de suivre mes sensations qui étaient bonnes.
Avant de traverser la rivière Ottawa, près du Musée de la guerre, mon ami Norm Bouchard de Gatineau m'a pris en photo:
Le moral était très bon malgré la chaleur. Je m'étais bien arrosé et hydraté et je sentais que j'avais de l'énergie. Les coureurs les plus rapides du demi-marathon commençaient à nous dépasser. C'était intéressant de voir ces machines en action.
Dans Gatineau, à une certaine intersection, les coureurs du demi-marathon tournaient à droite et les coureurs du marathon continuaient tout droit. Plus loin, nous revenions vers Ottawa avec les coureurs du demi-marathon. Je me suis donc retrouvé, entre le 24ième et le 27ième kilomètre, avec une marée de coureurs du demi-marathon qui courraient sur un pace de 1 heure 45 - 1 heure 50 au demi, soit un pace plus rapide que moi. Cette marée humaine ne faisait donc que me dépasser. Malgré tout, j'ai trouvé cela énergisant, mes sensations étant toujours très bonnes. J'étais dans ma bulle. J'étais concentré sur les ravitaillements et les nombreuses douches le long du parcours. Je n'en manquais aucune. Je ne sentais pas la chaleur. C'est ce qu'on appelle de la thermorégulation.
De retour à Ottawa, après avoir traversé de nouveau la rivière Ottawa et entrer de nouveau dans Ottawa, les coureurs du demi-marathon ont pris un embranchement différent pour se diriger vers l'arrivée. Quant à nous, il nous restait une grande boucle à faire. C'est là que j'ai vu que mon plan de match avait fonctionné à merveille. Entre le 27ième kilomètre et la fin de marathon, je n'ai fait que dépasser des coureurs. Mon pace moyen qui avait diminué jusqu'à 6:13/km au 27ième, s'est maintenu jusqu'à la fin. En fait, il n'a diminué que d'une seconde au kilomètre. Je me suis senti fort jusqu'à la fin.
J'ai franchi la ligne en 4:25:42, soit juste un peu plus de 4 minutes que le marathon des Érables que j'ai couru le 30 avril dernier sous des conditions fraîches. On peut dire que ce marathon d'Ottawa a été un succès pour moi dans ces conditions très chaudes.
De retour à la chambre de la résidence, mes compagnons de voyage, tous plus rapides que moi, m'attendaient. Ils étaient tous satisfaits de leur marathon. Avant de partir pour Québec, la petite photo officielle des guerriers:
De gauche à droite, Claude Létourneau (4:01:21), Bruno Samson (3:52:17), Jean-Yves Sanfaçon (3:58:31) et moi-même
Nous étions 10 coureurs du zoo. Voici, les autres résultats;
- Camilien Boudreau: 2:58:09;
- Dominique Jobin: 3:26:14;
- François Maillette: 3:54:05;
- Danielle Goulet: 4:02:23;
- Roger Goulet: 4:58:07;
- Gilles Lamontagne: 5:30:45;
Sans oublier, mon ami Luc Lévesques de Gatineau: 3:44:38
Je vous partage aussi quelques photos des amis du zoo, gracieuseté de Norm Bouchard qui était posté au Musée de la guerre. Merci à toi Norm :
Dominique Jobin
Luc Lévesque
Danielle Goulet
Gilles Lamontagne
Jean-Yves Sanfaçon
Roger Goulet
Et ici, une belle photo de mon ami Claude Létourneau peu après le départ, gracieuseté de Lorraine Lamontagne:
Maintenant, un peu de repos et par après, en route pour le marathon de Québec 2016 le 28 août prochain !